Je ne suis pas la première à le remarquer… Notre société élève en son sein de plus en plus de personnages enclins à l’agressivité, à la violence. Si l’on consulte les faits divers de ces derniers jours , le constat est clair… L’ustensile qui servait jadis à rallier les familles autour d’une table, dans une pièce qui sentait bon les repas familiaux, est aujourd’hui une arme de guerre urbaine.
Les articles de presse font froid dans le dos… Un père de famille qui poignarde a maintes reprises son nouveau né, agents des forces de l’ordre agressés…Ados poignardés pour une clope… Livreur de pizzas tué parce qu’il avait du retard… Le couteau est devenu l’arme à feu des USA, celle que les pères fondateurs permettaient aux hommes de détenir pour pouvoir protéger leur foyer.
Seulement, à l’heure actuelle, le couteau ne protège plus le même foyer… Le feu que l’arme blanche couve brûle à retardement…Comme dans les dessins animés… Sauf qu’il s’agit de la réalité. Les braises sont omniprésentes, car les causes le sont aussi. Exclusion, préjugés, insultes, nôtre société est en train de construire des monstres … Parce que pour la plupart, les hommes ont cessé de ressentir, de s’indigner, ou le font en secret pour ne pas paraitre faibles.
Je suis une simple hotesse de caisse et ce non respect, cette juste impolitesse qui agace, lorsque le 550ème client passé vous n’avez toujours pas reçu le "bonjour" avant le "c’est ouvert?", se ressent comme une agression, si l’on y ajoute les blagues malvenues et les a prioris. Anna Sam dans "les tribulations d’une caissière", livre adapté au cinéma , livre les humeurs que nous subissont toutes.
Les agressions, les viols , les violences, sont autant physiques que psychiques.Elles passent par les bleus au corps , les corps à corps, et les rouges au coeur.. Bien consciente que ceux qui me lancent la première pierre ont du se faire lapider avant de me rencontrer, que bien souvent je ne suis pour rien dans leur attitude, que c’est comme un somnambulisme social qui se développe, il est des jours ou je savoure le souhait suivant… Si la société par des actes de solidarité (comme le 115 du particulier), la maraude , les restos du coeur, ou la simple initiative personnelle (donner son manteau à un sans abris, ou juste une partie de son sandwich), l’écoute et le conseil même à des personnes que l’on ne connait pas mais qui semblent être en souffrance, pouvait guérir toutes ces petites choses qu’elle a généré, l’évolution de l’homme , à mon sens, s’en trouverait transformée.
Rien n’est gagné mais si chacun y met du sien, si l’on marche en raiseau, version facebook ou twitter, ou juste C4N, m’est avis que l’amélioration est imminente. What else?
joli article.
(c’est là qu’on regrette la faculté de pouvoir voter qui existait dans les débuts de C4N)
Je vais le mettre de côté, j’ai en projet un petit article sur la violence, si je me lance, je mettrai celui-ci en lien.
bonne journée