de 0, 543 % entre les 1er janviers de 2007 et 2012.

 

La population vivant en France métropolitaine et départements d’outre-mer ne cesse de croître. La pente moyenne déduite des données INSEE sur son évolution démographique est de 0.543 %. La plus forte progression fut entre 2007 et 2008 avec 0,567 % et la plus faible entre 2010 et 2009, 0,532 %. Outre quelques pays de l’Europe, nous avons le taux d’accroissement annuel le plus élevé. En comparaison les prévisions de l’année 2010, pour la population Européenne l’accroissement annuel, sur 1.000 habitants, donnent, pour la Belgique + 1,03 %, le Luxembourg + 1,9,3 %, Malte +0,0 7,8 %, le Royaume-Uni + 0,0,6 %, et la Suède + 0,08 %. L’Allemagne a un taux négatif de – 0,06 % la Hongrie -0,02,9 %, la Lituanie -0,25,7 %, la Lettonie -0,08,4 %, et la Roumanie -0,02,3 %. Ces pays souffrent d’une population vieillissante.

 

Nous avons atteint au premier janvier 2012, 65,350 millions d’habitants selon des résultats provisoires. Notre natalité compense la mortalité, en 2011 + 0,42%. L’excédent naturel c’est à dire ce qui fait que nous restons naturellement en vie est estimé à 272.000 personnes, un chiffre inférieur à celui de 2011. Le solde migratoire participe également à l’augmentation de notre population. Il faut y associer le facteur de notre espérance de vie qui ne cesse de progresser sur le même rythme depuis les années 1970. Il s’établit à 84,8 années pour les femmes et à 78,2 années pour les hommes. Notre hygiène de vie, les progrès de la médecine dans la mortalité infantile, le traitement des maladies cardiaques, de l’hyper tension, mais aussi les cancers, la pratique d’une activité sportive pour beaucoup de séniors font qu’ils restent en forme bien au delà de 80 ans.

 

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Ces dix dernières années les gains de vie ne se produisent pas aux mêmes âges pour les femmes et les hommes. Le plus fort gain s’effectue pour les femmes entre 80 et 89 ans, tandis que pour les hommes c’est entre 70 et 79 ans soit 10 ans plus tôt, alors que le gain de l’espérance de vie des femmes n’est supérieur que de 6,6 années. Cela pourrait expliquer la plus grande longévité pour les femmes puisque leur métabolisme reste actif au delà de 80 ans. Pour les hommes il apparaît qu’au delà de 79, ans la croissance de leur espérance de vie se calme, ils vieillissent donc plus vite au delà de 79 ans. Le tableau suivant donne l’évolution de l’espérance de vie en fonction de l’âge.

 

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Ce tableau nous apprend que l’espérance de vie des hommes qui, à la naissance, est en 2011 inférieure de 6,1 ans par rapport aux femmes l’écart entre les hommes et les femmes tend malgré tout à se réduire au cours des âges. À 1 an l’écart entre hommes et femmes entre 2000 et 2005 est de 1,6 année pour les hommes et n’est que de 1 année pour les femmes. À 20 ans il est pour les hommes de 1,4 année et de 0,9 année pour les femmes. À 40 ans il est de 1,2 pour les hommes et n’est que de 0,9 pour les femmes. À 60 ans il est de 1 pour les hommes et n’est que de 0,8 pour les femmes. Cela montre que malgré une espérance de vie plus faible pour les hommes à la naissance ceux-ci réduisent l’écart au cours des années de vie. Il reste qu’à 60 ans une femme peut vivre encore 27,3 années tandis qu’un homme n’a que 22,5 années. Ce tableau nous apprend aussi qu’à 60 ans entre les années 2000 et 2011 l’écart d’espérance de vie pour un homme est de 2,1 années tandis que pour une femme il n’est que de 1,7 année.

 

L’INSEE conclue en 2060 qu’à la naissance l’espérance de vie des hommes augmenterait de 8,2 années pour les hommes et seulement de 6,6 années pour les femmes.

 

L’écart femmes hommes, qui est encore le plus important en France par rapport aux autres pays Européens, tend à se réduire.

 

Partout en Europe l’espérance de vie augmente. Au cours des cinquante dernières années, l’espérance de vie à la naissance a augmenté d’environ dix ans tant pour les femmes que pour les hommes dans l’Union européenne à 27. La France fait partie des pays où les femmes vivent le plus longtemps, avec l’Espagne et l’Italie, mais elle ne se situe que dans la moyenne pour les hommes. Les Suédois et les Espagnols ont l’espérance de vie la plus longue et peuvent espérer vivre au moins un an de plus que les Français. En 2060, on estime que l’espérance de vie à la naissance dans l’Union européenne atteindra 84,5 ans pour les hommes et 89 ans pour les femmes, soit un écart de 4,5 ans, nous l’avons vu, il est actuellement de 6,1 années.

 

Ce qui est notable est la réduction du taux de mortalité infantile.

 

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On voit qu’en 15 années, de 1995 à 2010 le taux de mortalité à chuté de 5 à 3, 6 pour 1.000 naissances. Cette baisse concerne entre autre les enfants morts dans les sept jours ainsi que ceux de mortalité plus tardive. Par contre la mortalité n’évolue pas, ou peu.

 

Sous le vocable population l’INSEE définit,

 

  • la population des résidences principales ;
  • la population des communautés de la commune ;
  • les personnes sans abri ou vivant dans des habitations mobiles.

Cette population comprend donc la population étrangère résident en France. L’INSEE chiffre en 2008 à 3,7 millions d’étrangers résident en France, soit 5,8 % de la population totale. Après plusieurs années de croissance, le nombre d’étrangers acquérant la nationalité Française a reculé entre 2005 et 2007. Toutefois cette tendance semble marquer le pas. En 2010, 143.000 étrangers ont obtenu la nationalité Française, soit une augmentation de 5,5 % après une année 2009 en recul par rapport à 2008, – 1,2 %. Cette croissance est essentiellement due à la progression des déclarations à raison de mariage.

 

En 2008 la France comptait 5,3 millions d’immigrés soit 8,3 % de la population totale ce qui représentait 5, 3 millions de personnes. 40% d’entre-elles ont obtenues la nationalité Française soit par naturalisation soit par mariage. Cela donne pour 2008 3,185 millions de personnes non Françaises. Entre 2008 et 2012 la population s’est augmentée de 63, 961 millions à 65, 350 millions soit 2,217 %. N’ayant pas de données pour 2012 et voulant cerner la population essentiellement Française, j’ai fait un calcul proportionnel à l’accroissement de la population entre 2008 et 2012. Rapporté à 65, 350 millions, le calcul donne 3,254 millions de personnes qui seraient non Françaises au 1er janvier 2012. On peut donc estimer que la population de Français s’établit à environ 62, 1 millions d’habitants.