Les tenants de l’islamisme conquérant radical doivent se féliciter d’avoir mobilisé, du Maroc à l’Indonésie, tant des leurs et d’abrutis répondant aux mots d’ordre sans le moindre questionnement sur leur validité. De plus, ils ont réussi à faire tonner leurs meilleurs alliés et comparses, les chefs de file de la croisade antimusulmane, et les crétins galvanisés qui reprennent leurs antiennes telles des mantras. L’ennui, pour eux, et leurs « adversaires », est peut-être qu’ils ont creusé leur propre piège dévoilant leurs impostures. Mais, hélas, prêcher un convaincu de l’invalidité, non de ce qu’il répand, mais de ses dessins, est une gageure…
Bernard-Henri Lévy a considéré que les djihadistes ayant assassiné l’ambassadeur étasunien en Libye étaient des… « imbéciles ».
Finalement, il n’a qu’à moitié tort. Cela étant, BHL, qui en crée d’autres, n’est certes pas près de se remettre en question : l’historiographie à sa gloire lui importe davantage que toute autre.
C’est là un paradoxe. De même qu’il est impossible d’établir que les religions ont eu une influence civilisatrice (sauf à considérer qu’un pouvoir central fort contribue davantage à la « civilisation » qu’un plus faible, ce que même des religieux ont pu contester), on pourra toujours mettre le nez d’un menteur sur ses mensonges, même et surtout le plus érudit les maintiendra ou en trouvera d’autres, ou des variantes, qui réussiront à convaincre celles et ceux pour qui la croyance et l’aveuglement sont préférables au libre arbitre.
L’inspirateur du film L’Innocence des musulmans serait donc un certain Zakaria Botros, prêtre copte à la retraite, théologien fin connaisseur des divers islams. Il dispose déjà d’un grand renom dans l’univers arabophone et ses écrits sont traduits en diverses langues.
Les djihadistes viennent de lui offrir un formidable coup de pub. Ils risquent de s’en mordre très fort les doigts… nonobstant, bien évidemment, ce tout aussi profond bémol : rien ne peut forcer un croyant à abjurer ce qu’il considère lui convenir.
Voyez la Russie. En dépit de Krouchtchëv, premier dirigeant soviétique à écorner son mythe, et de tant d’autres par la suite, Staline conserve des partisans et tous ne sont pas des « imbéciles ». De même, avant que les partis communistes, à la suite de l’italien, rassemblent davantage de personnes aux regards décillés que de partisans de la ligne antérieure, beaucoup d’eau passa sous les ponts.
Le plus convaincant…
Je cite souvent Barnum : point de mauvaise publicité tant que l’orthographe est respectée. Donc, Zakaria Botros, bientôt 85 000 références Google pour cette seule translittération.
Je n’ose ici donner le patronyme de mon amie Farida, agnostique de culture musulmane et formidable connaisseuse de l’islam, la plus déterminée des islamophobes de ma connaissance. Docteure de l’université française (entre autres), en sciences dures, elle pourrait soutenir une thèse en théologie musulmane (option paléographie, entre autres). Zakaria Botros bénéficie d’une protection que Manuel Valls rechignerait à lui accorder, je veux bien l’admettre.
Pour un chrétien, il y a de quoi se poser des questions en consultant les évangiles et l’histoire du couple Joseph et Marie selon la tradition copte. Ou sans doute « les » traditions coptes. Zakaria Botros renvoie les musulmans sincères mais aptes à confronter ses écrits à d’autres textes, émanant de musulmans, aux histoires de leurs divers islams.
31 corans recensés, dont au moins quatre considérés valides par d’éminents théologiens musulmans égyptiens. Les prêchiprêchas chrétiens de Zakaria Botros me laissent froids (comme quoi, peut-être, quand on ne veut pas voir…) mais ses études des traditions musulmanes ne doivent pas laisser les musulmans indifférents. Pour les francophones, c’est là en particulier.
Ce qu’il scrute, analyse, n’est pas inconnu des historiennes et historiens de religions du Maghreb, et généralement peu contesté, ni même par celles et ceux de profession (ici, faisant profession de, se déclarant) musulmane.
Vulgarisation partielle
Le film L’Innocence des musulmans semble donc être une vulgarisation partielle (et certes partiale) des éléments les plus à charge des enseignements de Zakarias Botros. Il serait souhaitable que les chrétiens les plus islamophobes se référent aux originaux : ils trouveraient par exemple ce texte intitulé « Les superstitions irrationnelles dans la Sainte Bible : l’ânesse qui parle ». Relire saint Jean et son Apocalypse ensuite. La huppe et les fourmis de Salomon ou les histoires « d’impureté » de la femme lors des règles, double en cas de grossesse féminine (une semaine si elle porte un garçon, deux pour une fille), sont cocasses, croquignolesques.
Zakarias Botros ne prend pas tous les compagnons de Mahomet pour des affabulateurs ou de simples d’esprit, mais pour des pairs. Il cherche certes à convertir les musulmans, qu’il considère sincères, et tout à fait aptes à s’interroger. Ce dont j’atteste aussi, qu’il en déplaise aux islamophobes obsessionnels dont je conchie les plus hypocrites et intéressés des chefs de file. En matière d’âneries, la bible a peu à envier au coran mais, bien évidemment, il faut, c’est selon son propre bord, les prendre à la lettre ou tout au contraire, les interpréter. Voire les édulcorer, ce que fait Botros pour affirmer la supériorité de ses thèses. En face, il en est de même.
Que croyez-vous qu’il adviendrait si les musulmanes et musulmans formés, par exemple, par l’université française (et ils sont à présent une petite légion) allaient piocher dans les textes de Botros, et remontaient ses sources musulmanes. Sans doute, pour beaucoup, si ce n’est la plupart, la même chose qu’il advint aux chrétiens qui se sont formé leur propre religion, fort loin des diktats du Vatican. Soit une religion intérieure, qui se passe ou non d’entrer en communion, à l’occasion, avec d’autres chrétiens. Ce qui ne les empêche pas de braver ou non certains interdits formels, et de ne pas mélanger l’espérance d’un au-delà présumé meilleur avec tout un fatras de superstitions.
L’état actuel de l’islam, vu et interprété par les salafistes intégristes (il en est d’autres), c’est essentiellement un ensemble d’interdits qui évoque fort ceux des anabaptistes amish. Plus un dessin dominateur qui n’est pas trop étranger aux mennonites et à d’autres, ainsi des haredims – certes différemment – de croître et de se multiplier. Ajoutez des rites prescrits (comme se laver les pieds chez les mennonites, d’autres chez les vieux russes, d’autres encore chez les baha’is, sans parler de ceux des israélites), destinés à se distinguer des « gentils » ou « infidèles » et des autres croyants.
Isolement
L’église catholique romaine à longtemps prohibé la lecture de la bible autorisée, l’islam intégriste ne propose que la lecture du seul coran par lui admis. D’où les cris d’orfraie lorsque, par exemple, la BBC diffuse une émission de Tom Holland (voir « Le Coran et l’invention de La Mecque »). L’idéal reste d’interdire tout divertissement, hors ceux de la prière, du prêche et de la prédication. Calvin, à Genève, tout comme plus tard d’autres sectes, avaient bien compris que la préservation des pouvoirs des mentors supposait que les suiveurs n’aient nulle autre influence qu’eux-mêmes.
Mais il est vraiment très difficile de couper tout accès au monde extérieur. L’Iran des mollahs tente de bannir les paraboles satellitaires, mais les saisies font surtout le bonheur des installateurs. De même, les manifestants islamistes de France et Belgique – fort peu nombreux au plus grand dépit des islamophobes compulsifs qui auraient souhaité un déferlement conforme à leurs prédictions – ne pourront s’empêcher de s’informer sur le succès ou l’échec de leurs rassemblements. Et que liront-ils, incidemment, mais non accessoirement ? Que Zakarias Boutros est l’inspirateur de leur ressentiment. Mais qui est donc زكريا بطرس ?
Comme le dit Patty Culhane sur Al Jazeera (je ne sais si ses propos ont été reproduits en arabe), avant l’Internet, la vidéo de L’Innocence des musulmans aurait tout au mieux circulé sous le manteau.
Certes, la chaîne qatari fait tout ce qu’elle peut pour occulter le nom de Zakarias Boutros, mais la chaîne satellitaire Al-Hiyat diffuse ses propos. Et il fait des convertis, comme Amani Mostafa qui conclut : « nous ne faisons que citer le Coran et les hadiths, et si les musulmans ont un problème avec ça, ils ont un problème avec leur propre livre. ».
Cela n’aura sans doute aucune répercussion chez ceux pour qui l’enchaînement de Tariq Ramadan (sécularisation>colonialisme>désislamisation>dictature) reste le crédo… le temps de s’apercevoir que la charité des Frères musulmans, ou d’Ennahdha et d’autres, parvenus au pouvoir, ne se transforme pas en avancées sociales généralisées.
Mais l’ijtihad (qui correspond à l’approche protestante de la religion : relation directe à dieu comme dans l’islam spiritualiste, indépendant et individuel examen des textes) peut gagner du terrain.
Et puis, tout comme les ouvriers catholiques pressurés par des patrons s’asseyant au premier rang à l’église, les musulmans d’Europe ou d’ailleurs rackettés par des marchands de sommeil qui se frappent le front à la mosquée ne sont pas trop longtemps dupes.
Après Salman Rushdie, il finira bien par être produit une « Vie de Nabri » sur le mode de La Vie de Brian des Monty Python. C’est encore plus facile avec Mahomet qu’avec Jésus, en se référant aux textes. Comme l’avait rétorqué John Cleese à ses critiques, religieux ou laïcs chrétiens : « documentez-vous… ».
Divisions
Le Front populaire de Judée et le Front populaire judéen (voir La Vie de Brian), soit au Mali, Ansar Dine, Aqmi, le Mujao, tous trois se réclamant d’un islam, n’ont pas d’autre idéologie de rechange. Détruire des mausolées ou pourchasser des adultères, couper les mains aux voleurs (soit peut-être les soustraire au lynchage meurtrier spontané), procure un maigre pain, qui ne dure pas. Prendre des otages rapporte gros, mais ne nourrit pas son homme très durablement, surtout si un comparse file avec l’essentiel de la rançon ou que le groupe adverse finit par faire main basse dessus.
Selon « la rue musulmane modérée » en France (n’exagérons rien ; entendez : conversation de bistrot et chauffeur de taxi pour témoin « autorisé »), ce film reste néanmoins un coup orchestré, planifié, par « les Américains ». Soit, selon les cas ou l’interlocuteur, la droite dure américaine ou l’appareil militaire qui, voyant les islamistes gagner un peu trop de terrain, se serait offert un sondage grandeur nature pour faire sortir les plus déterminés du bois, pousser les gouvernements à faire des rafles.
Croyez-le ou non, c’est considéré plutôt bien joué.
Ennahdah, en Tunisie, n’est peut-être pas loin d’estimer que c’est le cas. La police tunisienne a bien protégé l’ambassade des États-Unis, mais n’a pas procédé à des arrestations. Du coup, les États-Unis évacuent le personnel non-essentiel et le ministre tunisien du Tourisme bat un peu sa coulpe (« c’était un événement qu’on aurait pu anticiper » et qui fut « mal géré ») en assurant « nous ferons tout pour redonner confiance », que les islamistes violents sont « une toute petite minorité ».
Effectivement, le Madhi (prophète et guide) soudanais, sixième à se proclamer tel vers 1880, avait largement plus mobilisé qu’Omar el-Béchir, l’actuel dirigeant, aux prises avec une ébauche de printemps (le mouvement Girfana, ou « ras le bol », dont environ 2 000 adeptes sont emprisonnés depuis juillet dernier). Les rangs des manifestants de Karthoum ont fondu de moitié (d’environ 10 000 à 5 000 personnes) lorsqu’ils ont entrepris de se montrer plus violents. C’est peu sur plus de 4,6 millions d’habitants dans la capitale.
D’excès à d’autres
Pierre Fréhel, dans Le Républicain lorrain, veut croire que les « violentes » manifestations (singulier pluriel) de Paris « ont constitué un choc pour l’opinion française ». Ah bon ? Patrick Chabanet (Journal de la Haute-Marne) a vu dans 150 personnes rassemblées « une démonstration de force religieuse ». De force ou de faiblesse ? Ce nombre, dans La Nouvelle République devient « quelques centaines de radicaux ». Tous si « radicaux » qu’ils auraient voulu assassiner un diplomate ? On peut quand même en douter.
La réalité est que Civitas mobilise davantage en France contre des œuvres bien moins offensantes pour le catholicisme que L’Innocence des musulmans y parvient pour les islamistes.
Près d’un an après l’incendie de Charlie-Hebdo, on peut jauger le formidable essor de l’islamisme radical en France. Des actes isolés (dont le cas Merah), puis une « déferlante » de moins de 200 manifestants, dont il n’est pas sûr que tous soit des fondamentalistes ultra-déterminés.
Minorer, ou plutôt remettre en perspective, est bien la preuve de l’aveuglement et de la dhimmitude des socialo-communistes, clameront bientôt les Fillon, Guéant, Copé qui ont tant fait pour solliciter l’émir du Qatar. Que même le Front de Gauche ait condamné « certains groupuscules violents » après que Caroline Fourest, à la Fête de L’Humanité, eut préféré céder à leur fort minoritaire « pression » plutôt que d’attendre qu’on les fasse taire ne suffira sans doute pas. Valls est quasiment coupable de n’avoir pas fait tirer dans le tas à coups de mitrailleuses, c’est un « dhimmi » masqué ayant fait preuve d’une trop molle « bravitude ». Désolé, mais il n’y a pas que les « cercles parisiens » a considérer tout cela avec une forte dose de « méprisance » (pour reprendre le propos de Nicolas Sarkozy à Nantes en mars dernier). L’examen des faits, têtus, soit des interpellations – en proportion – massives, suivies de très peu d’inculpations (car présumer d’intentions violentes violerait les principes d’un état de droit laïc), ne caractérise pas la mollesse timorée dénoncée.
On ne peut évidemment entasser tonsurés, barbus calotins de bords opposés, derrière des miradors, pour voir s’ils s’entretueraient ou accoucheraient d’une religion syncrétiste conforme à leurs dessins d’avidité de pouvoir.
Compromis bancals
Au contraire, peut-être verra-t-on, tout comme Sarkozy s’était payé Christine Boutin à coups de portefeuilles, missions, invitations dans son jet présidentiel, les caciques du PS caresser des religieux chrétiens, juifs, ou musulmans dans le sens du poil, dispenser subventions et décorations aux mieux conformes. Continuité dans le changement et inversement.
Pendant ce temps, la Chine, dont les principales religions s’accommodent de toutes les contradictions et privilégient le pragmatisme, avance ces pions, tout en réprimant bien plus durement tant ses lamas que ses imams dissidents. On finirait presque, trop occupés à se gargariser des faits religieux en Europe, Amérique ou Moyen-Orient, par le négliger. La Chine a recours au deux poids, deux mesures, condamnant officiellement les atteintes aux sentiments religieux mais interdisant la pratique du ramadan à ses fonctionnaires et étudiants.
Tous les pouvoirs séculiers se débrouillent tant bien (ou moins pire) que mal et tant la gauche que la droite gouvernementales françaises ont dû s’accommoder d’aumôniers musulmans (une trentaine dans les armées) puisque tolérant les catholiques, les protestants, les israélites, et même un orthodoxe russe à temps partiel. On peut soit le déplorer, soit constater que la cohabitation apaise d’éventuelles tensions (de toutes sortes, pas forcément confessionnelles).
Les tensions dans la société française sont peut-être aussi, pour une part, de la responsabilité des médias, dont la logique n’est pas plus de parler des trains arrivant à l’heure en gare que des personnes de cultures musulmanes non pratiquantes, voire hostiles à l’islam. Mais n’apportent-ils pas ces petits frissons que les lectorats leur réclament ?
Balayer devant sa porte
Si, en dépit d’évidences contraires, on part du postulat que l’islam est irréductible et réfractaire à la conception laïque de la République, que la moindre dose d’arabité fait de vous ad vitam un musulman (ce qui ferait du Poitou-Charentes l’une des plus importantes régions musulmanes de France, du fait de lointains métissages), on ne s’en sortira pas.
On reproche aux musulmans de ne pas faire le toilettage du coran, mais l’église catholique romaine, qui l’a peut-être fait subrepticement, n’expurge pas davantage les contradictions subsistantes de ses évangiles, qu’on peut interpréter différemment.
Il s’est produit, en Libye, des contremanifestations après les émeutes de Benghazi, on n’en voit pas en France de la part des catholiques (ou des protestants) quand Civitas descend dans la rue. L’épiscopat catholique romain français n’appelle pas les pouvoirs publics à en disperser les participants. J’ai beau trouver quelque peu timorée la condamnation des manifestations musulmanes françaises de la part d’autorités musulmanes censées être représentatives, je constate que l’exemple vient aussi de leurs « collègues » d’autres confessions.
Un islam sunnite officiel a bien réussi à abroger des sourates antérieures à l’hégire (le départ de La Mecque) telle « nulle contrainte en religion », d’autres s’y réfèrent encore, d’autres peut-être, finiront par expurger ou édulcorer les interprétations brandies par les islamophobes. Ou pas. Ce n’est affaire que de conviction pifométrique, assurément pas de science…
Par ailleurs, soyez sérieux, et cohérents, ô distingués islamophobes : exigez le retrait de Victor Hugo des programmes des écoles. La « ridiculitude » n’a jamais tué. Car Hugo n’a-t-il point écrit :
Et l’ange lui dit : « Dieu désire ta présence.
– Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
Halte à la dhimmitude du père Hugo, traitre honni à jamais par la nation française, fossoyeur de l’identité nationale ! Au poteau les laïcs francs-maçons qui jurent encore autant sur le coran et la bible que sur le livre blanc : bannissons à jamais les noms de Jules Ferry, Littré, suppôts des loges !
P.-S. – merci de ne pas citer ces dernières phrases hors contexte.
[img]http://www.presseurop.eu/files/Broelman-back-up.jpg[/img]
Jeff , encore une fois vous bottez en touche …….
Encore une fois vous comparer des pommes et des poires ( ex ci-dessus Les Amish et les salafistes )
Ils sont tous barbus d’accord mais ensuite ? , le problème aujourd’hui ce sont les salafistes , ce ne sont pas les anabaptistes……
NB[b] Sir Salman Rushdie said writers and publishers needed to ‘be braver’
[/b]
Trés intéressant bien que parfois confus et coupé sur la page.
Un point intéressant que je retiendrai, et qui augmente la confusion, sera le nombre de version de certains livres comme le Coran, idem pour la Bible ou les évangiles.
Pour le Coran les textes de base reconnus doivent l’être « sur le sens » par l’université d’El-Azard du Caire. Il existe malheureusement de trés nombreux imprimeurs et difuseurs de ce Livre ou nous voyons bien derrière des intentions, et ou un simple mot permet de retourner un verset ou de changer tout les interprétations déviantes possibles.
Il en est de même d’ailleurs pour la Bible (Ancien testament), mieux vaut se baser sur la traduction officielle du rabbinat français pour être en accord sur la même approche, éviter celle des témoins de Jéhova ou les multiples autres possibles…
Pour les évangiles prenez les évangiles oécuméniqued reconnues par les Catholiques, les protestants et les orthodoxes en commun par un travail collectif, sinon la encore ne pas s’étonner que chacun se fabrique son propre petit Jésus… (il existe des centaines d’églises avec chacune ses versions parfois…)
De la à retrouver dans la jungle des textes possible le fondement sans analyse ou approche spirituelle et grande objectivité et recul la vérité, je laisse à chacun son cheminement, même si j’invite à lire au minimum les trois livres de la même histoire des hommes.
PH
[i]« … répondant aux mots d’ordre sans le moindre questionnement sur leur validité »[/i] Hélas ! Il en est des religions comme des idéologies:l’absence de raisonnement !
[b]Ironie, Salman Rushdie vaut encore un peu plus : 3.3 m$ à ce jour ![/b]
Zelectron , si j’avais du temps ce sont les verset sataniques que je lirais, à défaut….
[url]https://twitter.com/SalmanRushdie[/url]