républicaines de droite et de gauche.

 

Document actu & à dia.

 

Support Wikipedia Pour beaucoup de gens de gauche Manuel Valls est à droite, bien qu’il ait adhéré au parti socialiste à l’âge de 17 ans. Manuel Valls est un mélange d’Espagne et d’Italie naturalisé Français donc avec une culture Française, c’est donc un Européen moderne qui a dépassé depuis longtemps les idéologies extrêmes. Élise Vincent du Monde.fr le qualifie de Yin et de Yang en d’autres termes de noir et blanc, ce qui lui permet de faire ce que bon lui semble. En novembre 2004, dans son parti en pleine campagne de référendum interne sur la Constitution européenne, il prend position pour le non. Quitte à passer pour un traître à la direction dont il fait partie et qui prône le oui et qui l’emporte avec 59 % des voix. Mais, le 25 mai 2005, Manuel Valls appelle publiquement à voter pour le oui, par discipline au parti, sur le texte de Constitution rédigé par Valéry Giscard d’Estaing, se ralliant à une victoire alors annoncée, alors que ce fût le non qui l’emporta par 54,68 % ! Manuel Valls fut le seul socialiste qui ait réussi cet exploit, perdre deux fois, résume un membre de la direction. «Il disait non quand le parti a dit oui, et il a dit oui quand les Français ont dit non». En outre, il vota avec d’autres élus de gauche l’article 2 «pour» la réforme du titre XV de la constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne, en 2007 lors du Congrès du Parlement français le 5 février 2008, ce qui fit dire qu’il trahissait le vote des Français.

 

Le 25 novembre 2008, faisant suite aux contestations des résultats du Congrès de Reims du PS où il soutint Ségolène Royal, en réclamant l’arbitrage des tribunaux sur les suspicions de fraude électorale dans les fédérations du Nord et de la Seine-Maritime favorables à Martine Aubry. Toutefois, revenant le 10 septembre 2009 sur cette affaire, à la suite de la parution du livre Hold up, arnaques et trahisons une enquête de deux journalistes qui fit une bombe, en ouvrant le jeu de Sarkozy, il considéra qu’«il faut tourner la page».

 

Le 13 juin 2009, Manuel Valls annonça, son intention de se présenter aux primaires socialistes de 2011 en vue de l’élection présidentielle de 2012. Le 30 juin 2009 il crée le club «À gauche on a besoin d’optimisme», sinon il n’avait pas de support juridique et financier pour se présenter à la primaire socialiste. Le 7 juin 2011, il confirma sa candidature aux primaires.

 

Au soir du premier tour, le 9 octobre 2011, Manuel Valls réalisa un score de 6 % des voix, juste derrière Ségolène Royal, et fut ainsi éliminé au premier tour de la primaire socialiste. Il rallia immédiatement François Hollande pour le second tour.

 

Il fût l’un des artisans du succès de François Hollande pendant le marathon de la présidentielle. Il organisa et coordonna ses meetings, serait-ce à dire que François Hollande ne serait pas de gauche ? Probablement vu du coté de ses extrêmes. Mais cette gauche dure que je connais, vu mes années, a fait son temps, elle est dépassée par cette évolution technologique que nous subissons depuis des décennies, elle a modifié notre façon de penser. Elle fût incarnée par ceux que nous trouvons actuellement à gauche du PS et dans les partis extrêmes qui obtiennent aux élections des nombres de voix ridicules. Non pas que leurs objectifs soient déplacés quand ils promeuvent plus de justice sociale, plus d’équité envers les classes défavorisées, mais ils évitent d’entendre que la situation économique que nous subissons fait que les Français ne leur font plus confiance, par ce qu’ils estiment que leurs propos sont démagogiques, et irresponsables. Pas pour eux, ils ne cessent de remettre en cause l’orientation politique du monde c’est à dire son libéralisme financier cause de tous nos soucis. Et c’est vrai que c’est lui qui est à l’origine de notre crise actuelle, mais comment le combattre quand on est minoritaire ?

 

François Hollande, Manuel Valls est beaucoup d’autres dans ce gouvernement dirigé par Jean-Marc Ayrault incarnent donc une voie pragmatique du socialisme, dans la sociale démocratie, la seule voie qui était possible pour obtenir une majorité de gouvernement, sans cela, nous aurions encore cette droite dure qui mit la France dans l’état que nous connaissons. Que l’on se rappelle les arguments de Nicolas Sarkozy sur le laxisme de la gauche envers les délinquants, il fit mouche dans l’électorat populaire qui subissait en premier les excès des révoltes bien compréhensives d’ailleurs des banlieues. Manuel Valls a bien comprit qu’il ne fallait pas ajouter l’insécurité à la misère, et sa logistique actuelle le démontre par son langage ferme contre cette délinquance, pour la sécurité, et contre les camps de Roms qui vivent parmi les rats ! C’est une question d’humanité.

 

Au parti socialiste c’est un cas. Rappelez-vous lorsqu’il voulut rebaptiser le parti en jugeant que le second terme socialisme était dépassé. «Je me demandais qui allait enfin le proposer !». Se félicita Laurence Parisot, présidente du Medef, qui l’apprécie. En fait, il s’inscrit dans la voie de Pierre Mendès France, de Michel Rocard et de celle de Lionel Jospin incarnée par François Hollande. C’est donc un mélange politique de Blairisme qui rend imprévisible ses comportements.

 

Il fût courtisé par Sarkozy en 2007 pour qu’il participe au gouvernement. Nicolas Sarkozy téléphona à Manuel Valls pour un rendez-vous à l’Élysée. Sarkozy d’emblée lança, «je m’appelle Nicolas, je n’ai pas changé de prénom !» Et de rappeler, «tu te souviens de ce que je t’ai dit il y a trois ans, dans l’avion, lors de notre voyage au Maroc ?», eh bien voilà, nous y sommes. Il refusa de participer à l’ouverture, sans pouvoir dissimuler complètement sa stupéfaction, et il s’est dit que, «contrairement aux apparences, Sarkozy n’était pas juste un homme qui parlait beaucoup, mais quelqu’un qui suivait une vraie stratégie, pensée depuis longtemps».

 

Son combat au ministère de l’intérieur il le fait par conviction, mais aussi pour ne pas laisser à la droite le monopole du drapeau Français. Ces mots sont République et Laïcité. Pour lui, il faut enlever de la tête des Français la liaison Sarkozy = sécurité. La gauche selon sa vision doit réussir sur le terrain de la sécurité.

 

À l’université d’été de la Rochelle son discours fut salué à l’applaudimètre. C’en était fini des complexités de gauche sur la sécurité, ce qui d’ailleurs étaient fausses. Devant plusieurs centaines de militants, il appela à soutenir les policiers et gendarmes, alors que deux fonctionnaires de la Bac furent touchés par des tirs dans la nuit de vendredi à samedi lors d’une intervention à Grigny, en banlieue parisienne. «Je demande à tous de prendre conscience que nous avons besoin de soutenir policiers et gendarmes dans ces quartiers», dit-il. «La gauche doit rétablir l’ordre républicain là où il y a un ordre de la jungle dans ces quartiers» du jamais entendu chez les socialistes. Pour lui, «la défiance vis-à-vis des forces de l’ordre serait une mauvaise chose». «Moi je suis le premier flic de France, je suis leur responsable, je suis avec eux», affirma-t-il .sur BFM-TV, il avait estimé que la délinquance roumaine en France, qui a augmenté de plus de 69% en deux ans selon des chiffres de la police publiés par le Parisien, était «une réalité qu’il ne fallait surtout pas nier». Quand aux Roumains mineurs c’est 103 % entre 2009 et 2011, plus de 5.000 sont mis en cause en 2011.

 

Dans son ancienne ville d’Évry, le 27 août il n’hésita pas à faire évacuer les 70 Roms le long de la voie ferrée même sans décision de justice qui vînt après. La politique que nous avons fixée, «c’est d’évacuer des campements quand il y a une décision de justice, ou quand la situation sanitaire en matière de sécurité est insupportable»,«c’est le cas, avec des baraquements sur le bord de la ligne RER». Il y avait 19 enfants qui vivaient dans le campement. Cette expulsion fût justifiée par la dangerosité du site au-dessus de la ligne du RER. Certes expulsés cette population se retrouve dans un autre endroit, et ainsi de suite.Voir aussi Gens du voyage, Roms, le problème n’a pas de solution viable.

 

Manuel Valls prolonge la politique d’expulsion de Sarkozy sur les Roms. Deux années après le discours de Grenoble, le 30 juillet 2010, où Nicolas Sarkozy avait violemment pointé du doigt les Roms vivant en France dans des campements sauvages se rapprochant avec les thèses du Front national, Manuel Valls, à son tour se positionne avec fermeté sur ce sujet, mardi 31 juillet. Un durcissement qui confirme le virage pris par la frange démocrate du Parti socialiste sur les questions d’immigration.

 

Manuel Valls est aussi un réformateur, il décide de mettre son nez dans les statistiques de chiffrage de la délinquance. Il a demandé aux inspections générales de la police et de la gendarmerie, d’évaluer «les pratiques d’enregistrement statistique et l’application des règles de comptabilisation des crimes et délits». «Mettre à plat l’ensemble de l’outil statistique pour assurer la robustesse et la continuité dans le temps» des chiffres et aboutir à une «présentation renouvelée».

 

Il bénéficie d’une bonne cote parmi les Français pour deux raisons. Tout d’abord sa politique sécuritaire et son positionnement à la marge du parti socialiste qui lui donne des sympathisants au centre et à droite. Son pragmatisme faisant fi des idéologies rejetant la droite par sa politique injuste et la gauche pour sa rêverie idéologique et laxiste. Il bénéficie donc à la fois des voix de droite et de gauche pour ceux qui ont comprit que finalement il fallait avant tout assurer la sécurité des Français. C’est un devoir régalien !