Il est tellement facile d’accuser un prix du baril qui flambe, à cause des évènements de Syrie, d’Egypte ou d’Irac, facile également de démontrer avec une parade de chiffres, aussi réalistes qu’invérifiables, que les baisses valent les hausses. En force de vouloir prendre les français pour des imbéciles, nos gouvernements successifs nous parlent comme à des êtres grabataires, incapables de se rendre compte de la réalité des choses.


 Pourquoi le gasoil qui était proche des 1 euro il y a à peine une décennie est-il aujourd’hui à 1,50 €. A chaque évènement climatique, politique, international,  le prix flambe immédiatement sans tenir compte des stocks qui ont été achetés avant les pseudos crises. Ensuite il faut attendre des mois pour que le prix baisse de seulement quelques centimes histoire de contenter l’opinion publique.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, tous les ans, la veille des départs en vacance, des petits hommes grimpent sur les totems d’affichage des prix pour en augmenter les montants ? Dans les stations-service les fax tombent avec les prix de la concurrence, tous à la hausse, et le réajustement est immédiat sur toute la France, alors que le sous-sol de ces mêmes stations, contiennent pour certaines plus de 500000 litres de carburant soit 5 jours de distribution. 5 centimes d’augmentation par litre, ce qui est un minimum la veille des grandes migrations d’été, représentent pour une seule station un gain de 5000 €. Pour seulement une semaine de distribution. Les dépôts de carburants qui ont des stocks de carburant pour faire face à une dizaine de jours de distribution, répercutent par anticipation le prix d’un baril évalué à la hausse. Quand la crise est terminée ils annoncent tristement qu’il leur faut maintenant vendre les stocks avant de redescendre partiellement les prix. La méthode n’est pas nouvelle et se pratiquait déjà les mois d’été ou de départ en vacance, sans qu’il soit question d’une crise ou d’une hausse du baril. Quand on sait qu’une bonne partie de ces recettes part dans les caisses de l’état, il est facile de comprendre à qui profite le crime ! Et pourquoi l’état ne finance pas de grandes recherches sur les énergies nouvelles, sur la mise au point de moteurs encore moins gourmands en carburant ou sur la mise en série de limitateurs automatiques de vitesse au lieu de refleurir nos routes de radars. Enfin voilà ! Payons mes frères ! Payons