C’est la question que beaucoup d’entre nous se pose en cette fin d’été, quand on voit les mesures prises ces derniers jours par le gouvernement. On se demande si les engagements pris par le Président pourront être tenus, compte tenu des difficultés économiques du moment et du contexte social actuel.
Même si le Président a cinq ans pour essayer de tenir l’ensemble de ses promesses électorales, il faut bien reconnaître qu’on se demande parfois si actuellement on ne navigue un peu à vue, avec la crainte de se retrouver d’ici quelques mois dans la même situation que certains de nos voisins européens.
On met donc l’accent actuellement sur la confiance et sur les capacités de la France, pour essayer de calmer les esprits, mais on a du mal à y croire.
Bien sûr certains font un bilan positif des premiers mois de gouvernance en mettant en évidence ce qui a déjà été fait, comme la suppression de la TVA sociale décrétée par l’ancienne majorité, le retour partiel à la retraite à 60 ans, le plafonnement de la rémunération des patrons publics, ou même plus récemment la baisse de 30 % du traitement des membres de l’exécutif ; mais de nombreuses mesures sont encore en cours d’exécution ou totalement éludées pour l’instant.
On se glorifie de doubler le plafond de dépôts du livret A, mais pour l’instant ce plafond ne sera relevé que de 25 % dès la mi-septembre et il faudra attendre au mieux la fin de l’année pour arriver au doublement de ce plafond. Mais en fait qui va bénéficier de cette mesure ? Sûrement pas les ménages modestes qui ont du mal à finir les fins de mois !
Le blocage des prix des carburants ne paraît plus réalisable maintenant, alors que c’était un cheval de bataille électoral pour essayer de gagner des voix. Après mure réflexion on s’oriente vers une baisse modeste et provisoire des taxes perçues par l’Etat à la pompe. Comment, de Combien et Quand ? Rien n’est précis dans ce domaine et risque avant tout de plomber davantage le déficit public.
En ce qui concerne les plans sociaux et la lutte contre les licenciements boursiers et les restructurations sauvages, qui devaient faire l’objet d’une loi de développement économique et social avant juin 2013, on n’en parle plus et on change d’orientation.
Quant aux récentes mesures prises pour favoriser l’intégration des « roms » dans le monde du travail, cela fait clairement sourire quand on voit le taux de chômage en France.
Au-delà des promesses utopiques, c’est l’avenir de la France qui est en jeu et là je crois que sincèrement il est important de réagir avant qu’il ne soit trop tard !
[b]- à vau-l’eau ?[/b]
Quelles mesures ?????
Les annonces faites sont en effet difficilement compréhensibles tant elles partent dans tous les sens
[b]il faut nommer une commission pour examiner les mesures…[/b] 🙂 😀 😉
On verra dans les mois et années à venir, comment sera l’économie Française.
Mais pour le moment soyons positif.Donnons une chance à notre nouvelle gouvernement.
Dés l’adoption du budget 2013, et surtout son résultat qui sera connu dés la rentrée 2013, il ne sera plus possible d’invoquer l’héritage empoisonné.
A 0% de croissance, la France fabrique 7% de déficit.
Il me parait pas impossible que le déficit cumulé grimpe à 125% en 2017.
un désendettement à l’espagnole ou à la grecque provoquerait chez nous des troubles extrèmement sérieux.
ca ressemble beaucoup à 1789, je vais tenter un déménagement en Montagne, c’est plus prudent.
La crise ? Quelle crise ? C’est une invention de la droite ! Avec notre président normal, y a plus d’crise ! Tout va bien dans le meilleur des mondes… et puis on a le temps… pas trop vite le matin et doucement le soir ! Ne vous faites pas… cool !
Au lieu de suivre la presse quotidienne qui endort les gens, un conseil, lire plutôt les spécialistes économiques et financiers neutres (oui oui il en existe dans des universités ou dans certaines revues…) qui depuis des années analysent les choses et annoncent bien en avance ce que les états et la presse commerciale cherchent à faire reculer dans les esprits des gens. Nous sommes en Euorpe et cette dernière est même dans le monde pour rappel, donc penser que la France ou même l’Allemagne resterait la tête hors de l’eau avec ses petites mesurettes internes à seul finalité de pouvoir électoraliste (cela marche encore trés bien tous les 5 ans et à chaque appel aux urnes, puisque seul les votants sont pris en compte, reste un leurre. Président bling-bling ou normal ne sont plus que es pionts sur l’échiquier international ou d’autres jouent aussi bien avec les simples pions ouvriers comme avec les rois et les reines que l’on met en échec désormais ou comme les cavaliers militaires envoyés face à des tours de papier.
PH