Le président syrien Bachar al Assad est vivant et se battra à côtés de nous, c’est en quelques mots le message que l’Iran a lancé d’une voix forte par l’intermédiaire d’un de ses émissaires à Damas, où le dictateur syrien est apparu dans une vidéo suite à des rumeurs sur sa mort présumée.

Selon les militants anti-régimes, au moins 156 Syriens dans divers endroits à travers le pays, y compris Alep, l’épicentre actuel de la bataille entre le gouvernement et les rebelles sont mortes dans la seule journée de Mardi.

"Le peuple syrien et le gouvernement sont déterminés à nettoyer les terroristes venant de Syrie," a déclaré Assad, cité par les médias après sa rencontre avec Saïd Jalili, le Haut Représentant de la garde suprême de la révolution iranienne de Khamenei Ali.

Le président s’est montré calme et froid et plus que jamais serein en parlant à Jalili, qui a réitéré le plein soutien au régime Assad de la part de Téhéran, allié stratégique pour plus de trente ans.

Les terroristes auxquels a fait allusion El Assad sont les rebelles de l’armée libre, mais aussi des franges qui ne sont pas contrôlées, et qui ont notamment tués à Jandar,près de Homs, 16 travailleurs.

La plupart de ces victimes était alaouite, les membres de la minorité chiite qui possède le pouvoir en Syrie depuis 40 ans, mais aussi parmi eux quatre familles chrétiennes.

 Sur un autre front diplomatique, le ministre des Affaires étrangères iranien Ali Salehi a demandé à la Turquie à Ankara d’intervenir dans une tentative pour libérer la quarantaine d’iranien – pèlerins selon Téhéran, miliciens selon les rebelles syriens – capturé par des militants prés de Damas le samedi.

La République islamique menace aussi la Turquie. En effet le chef iranien du personnel, le général Hasan Firuzabadi dit que la Turquie grand partisan de l’opposition syrienne, pourrait être "le prochain théâtre de la violence" après la Syrie.  

Des déclarations qui ont été rapidement condamnés par le ministère turc des Affaires étrangères.