20 ans, le bel âge, nous dit-on ! Oui, certes, en apparence. Car la vie, notamment sociale et professionnelle des jeunes n’a jamais été aussi compliquée.

Effectivement si l’on vit dans un monde très industrialisé, et où la vie  est plus facile qu’ailleurs, ce n’est pas pour autant que les jeunes y trouvent réellement leur compte. Ils ont accès à plus de consommation de biens et services, c’est une évidence, mais qu’en est -il vraiment avec le reste ?

Les choses ont changé entre la génération des parents et celles des jeunes d’aujourd’hui. Avant, on trouvait plus facilement du travail d’une part, avec moins d’études d’autre part, puis les achats se faisaient plus rares car les prix étaient sur certains produits plus onéreux (notamment l’électromenager)mais les salaires étaient plus élevés qu’en 2012 et permettaient d’épargner plus facilement dans l’éventualité d’un achat de bien immobilier par exemple. C’est sûr, il y avait plus d’insouciance chez les moins de 30 ans dans les années 70 ou 80.

La réalité des jeunes qui ont la vingtaine actuellement, c’est qu’on les pousse à faire des études dans le domaine du tertiaire alors qu’on manque de main d’oeuvre dans l’industrie où l’artisanat. A qui la faute ? Qui n’a jamais entendu "si tu ne travailles pas bien, tu feras un BEP pour devenir plombier" où autre ? Les filières ont été dévalorisées alors qu’aujourd’hui, ce sont des secteurs qui recrutent, et cela réellement !

. Parce que des filières qui recrutent dans le tertiaire, on dit qu’il y en a : l’informatique, la communication, le commerce (etc) mais où sont passées les offres d’emploi?

Pour les jeunes, le problème en 2012, c’est qu’avec un master (bac+5) en poche, avec des stages et petits boulots antérieurement effectués, on ne trouve pas de travail, et s’ils ont la chance de trouver au bout de 6 mois ou un an de recherche active, ce sera payé au SMIC. Pas de quoi sauter au ciel non plus. Quoique, quand on voit que certains jeunes diplômés et demandeurs d’emploi touchent une misère en indemnités et retournent parfois chez leurs parents par manque de moyens pour financer leur logement, on peut penser qu’ils sont quand même soulagés d’avoir un nouveau job, même au SMIC, même en CDD de 3 mois. Il y a toujours l’espoir, au moins.

Les soucis qui se posent ensuite découlent de tout ça : problème d’accès aux logements, où appartements délabrés et petits en attendant de pouvoir se payer mieux.. et l’accès à la propriété avant 30 ans, on en parle même plus. Cette tranche d’age, sauf exceptions, n’est plus concernée par l’achat d’un bien immobilier. La consommation générale est également altérée… En bref, le constat global au niveau social et économique pour les jeunes est très loin d’être glorieux.

 

Heureusement, il y a quelques coups de pouce qui existent !

Les jeunes qui arrivent à sortir la tête de l’eau, sont soit pistonnés où issus d’un milieu qui les favorisent, soit débrouillards où encore chanceux. Ce qui nous intéresse ici, c’est la catégorie "débrouillards" car les chanceux, sont malheureusement peu nombreux, et souvent ces personnes à qui la chance sourit ont été mise à l’épreuve avant de réussir. 

L’idée, en 2012, c’est de favoriser un maximum les stages, les formations en alternance et les séjours à l’étranger dans la mesure du possible. Faire du bénévolat et des activités peut également aider. Parfois, repenser son orientation universitaire et professionnelle peut être très utile si c’est un secteur qui est vraiment trop bouché. L’industrie et l’artisanat, notamment, sont des secteurs qui embauchent, tout comme le secteur de la santé (liste non exhaustive!). Pour peu que le jeune ait une idée en or, quelques sous de coté et des soutiens moraux et financiers d’autre part, il peut également créer son propre emploi…

 

En bref, s’il est vrai que le travail ne fait pas tout.. il permet quand même de s’épanouir et de pouvoir payer ses factures. Il faut aussi faire attention à ce que l’interim parfois pénible ne devienne pas un emploi permanent, sauf si le désarroi est tel que persévérer n’est plus du tout utile. On espère que le minimum de jeunes en arrive là. Pas si simple la vie hein ?