La Crise, tout le monde à le mot à la bouche, et même si on n’en ressent pas les effets immédiats, il faut savoir que nous allons devoir changer nos habitudes, et ce, DURABLEMENT !
Les conséquences du ralentissement économique, de la progression du chômage (eh oui, 9%, pour 2009) et du recul du Pouvoir d’Achat vont nous conduire à consommer différemment, de manière plus sélective !
Les banques commencent à durcir, l’octroi de crédits aux particuliers, comme aux Entreprises !
Le désendettement, contraint et forcé, entrainera une restriction de la consommation !
De nombreuses PME, ne pourront honorer leurs échéances, et la faillite est au bout « du parcours »
L’Hôtellerie, la Restauration et le Bâtiment-Travaux-Publics, sont les plus touchés !!
Pour nous consommateurs, sans vraiment le savoir, nous avons déjà modifié notre comportement, et celui-ci ne fera que s’amplifier, pour s’installer durablement dans notre vie quotidienne !
Nous fréquentons déjà les Superdiscount, nous continuerons, et d’autres acheteurs, que nous n’avons pas l’habitude d’y rencontrer nous rejoindrons, les classes moyennes, mais aussi les Cadres, les Professions Libérales, tout ce joli monde arpentera les allées de ces magasins à bas coût, qui, sans tapage publicitaire, nous offre les meilleurs prix.
Les achats sur internet, vont se multiplier !
Le commun des consommateurs, boudera « les Marques » !
Le Marché de l’occasion connaitra un renouveau !
On réparera : les vocations de Bricoleurs et Bricoleuses, fleuriront dans tous les foyers !
On ne « jettera » plus sa vielle télé (d’un an ou deux !!), pour se procurer avant tout le monde le dernier « écran plat, encastrable » !
On conservera plus longtemps son téléphone portable
On se découvrira des dons de couturière retoucheuse !
On supprimera, nos pelouses, pour en faire des potagers !
Nous nous acheminons donc vers une réduction de la « Consommation » dans presque tous les secteurs
A vrai dire, ces restrictions ont déjà commencé cet été !
Moins d’achat de voitures, moins de dépenses en « à-côté » durant les vacances, moins de vêtements, moins de restaurants !
Le CREDOC, nous dit que toutes les catégories de la population sont touchées : des familles à faible budget, aux classes moyennes, même les détenteurs de revenus élevés, commencent à « compter leurs sous » !!
Si vous pensez que ces comportements s’effaceront dès que la croissance sera de retour, dites vous bien que « rien n’est moins sûr »
Car un autre facteur intervient : celui du basculement vers une consommation qui tient compte des défis de l’environnement !
L’exemple le plus frappant, qui allie économie, et respect de l’environnement : le retour à la consommation de l’eau du robinet !
Revenir à l’eau courante plutôt qu’à l’eau minérale en bouteille est « vertueux » pour la Planète, et coute bien moins cher
Nous entrons dans une longue période de consommation ralentie, différente, et bien plus sélective !
Ces restrictions de consommation ne concernent pas que l’Europe, et les Etats Unis, Les classes moyennes des grands pays émergents, comme la Chine et l’Inde, auront l’impression de réduire leur retard , et connaitrons « l’ivresse » que procure la croissance régulière et soutenue de leur niveau de vie !
Une seule bonne nouvelle dans ce désordre financier dans le quel nous sommes plongés : les cours du pétrole qui avaient atteints les 150 Dollars le baril, le 11 Juillet dernier à New-York, sont retombés en dessous de 90 Dollars, une chute de près de 40%, en près de trois mois !
Mais : à quand la répercussion à la pompe ????
Vidéo : La Guerre des Hard-discount !
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OOOlà là ,y va faire là tronche le peuple,restrictions,ce fada de la fée conso!!!
Bonjour Sophy.
Ben moi je n’m’en fais plus.Toutes manières j’ai souvent vécu dans le contentement,alors!
Sophy,promis je repasserai quand le temps sera plus propice.Le temps,avoir du temps,et ça qui que ce soit ne peux se payer le luxe d’allonger les heures,les journées,les années bref…
A plus Sophy,amitiés.
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Bonjour, Réaction-Pascal, eh oui, l’heure est aux restrictions!
Mais sans nous en rendre compte vraiment, je pense que chacun d’entre Nous, à sa manière, a commencé à se restreindre, ou a consommer autrement!!
Si Nous avons l’Intelligence de l’accepter, en sachant que nous sommes tous, à des degrés différents à la même « enseigne »!!, nous contribuerons presqu’involontairement à l’environnement, et à la diminution des déchets!!!
Pensons à l’eau du robinet, premiere « restriction », qui me soir venue à l’esprit!
Quand elle a séjourné, une nuit dans le réfrigérateur, bouchon oté, elle n’a plus le goût de chlore, et devient agréable à boire!!
Nous ne nous en rendons pas compte, mais la plupart d’entre nous vivons dans le « Superfu »
Alors : RESTRICTIONS, mais, amélioration de notre environnement, et des habitudes, qu’on connues nos parents, et que nous appelons maintenant des TRADITIONS…..
Eh bien revenons aux « traditions »…….
A bientôt, Réaction-Pascal, et merci de votre passage, vous fûtes le Premier, fidèle lecteur, depuis si longtemps
TRES @micalement SOPHY
[b]SOPHY, [/b]
[b]Bigre… Votre excellent papier nous fait horriblement peur !
J’espère que nous n’en serons pas réduits à nous contenter de peu…
Ceci dit, c’est au début, pendant les 30 Glorieuses, qu’il aurait fallu donner l’habitude, aux gens, de réparer (ou faire) réparer au lieu de jeter…
Si on voyait ce qu’il y a dans les poubelles : aliments, objets encore neufs…
Hier, j’ai vu, dans le local « poubelle » de mon immeuble, un sachet de café neuf, hermétiquement fermé, jeté tout simplement parce qu’il était en grains… Je l’ai signalé aux agents de sécurité de mon immeuble en leur donnant ce sachet, qu’ils ont pris pour leur consommation personnelle[/b]
[b]
Puis, je me demande si la crise n’est pas provoquée parce qu’il y a trop d’égoïsme de la part des patrons, des syndicats, des Politiques… et… des citoyens eux-mêmes…
GBGB
Dominique[/b]
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Bien sûr que oui, qu’il n’y avait jusqu’à ce jour, que la Rentabilité, donc les revenus qui comptent essentiellement pour les « Entrepreneurs » de tous bords, et à « grande Echelle » surtout!!
Mais eux aussi seront touchés, et eux aussi, devront se restreindre, bien sûr, ils seront toujours plus « riches », que le « commun » des mortels….
Vous comme Moi, savons bien que la théorie qui consiste à Tout Nationaliser, et à Tout redistribuer, « THEORIE UTOPISTE », féfendue par Olivier Besancenot, est IRREALISABLE, en Démocratie!!
Mais, à notre niveau, de simple consommateur, ne pourrions nous, faire l’effort de supprimer tout ce dont nous n’avons pas réeelement besoin pour VIVRE, (je n’ai pas dit « survivre »)
Il y a tant de biens matériels dony on pourrait se passer, en revenant, comme je le disai à Réaction-Pascal, aux Traditions de nos Ancêtres, (pas les Gaullois tout de même!)
C’est à NOUS, peut-être, grâce à la crise, de reprendre en main nos habitudes de vie!!
Ce moment qui nous est Imposé, par la recession, doit être profitable à tous!
C’est le moment de serrer les coudes, et….la ceinture par la même occasion!
Sommes nous prêts ????
Il le faudra bien! si nous voulons sauver l’avenir de nos enfants, et petits enfants!!!
C’est maintenant qu’il nous faut prendre conscience que la vie d’AVANT, c’est FINI!!
NON, je ne tombe pas dans le misérabilisme, encore moins dans la « déprime », je suis LUCIDE!!!
Soyons le Ensemble!!
GBGB, Ami, Dominique
Sophy : Bonsoir. Votre article est super mais il me fait peur. J’aurai du mal à changer
mes habitudes même si les contraintes du moment l’exige. Toutefois, c’est une leçon
à saisir pour apporter des modifications à ce dont on a pas besoin. Cordialement.
@ SOPHY
SOPHY,
[b][u]C’est bien ce que pense, sans l’avoir écrit sous votre article[/u] :[/b] i[i]l faut s’en aller, avant qu’il ne soit trop tard, vers un régime social démocrate « à la scandinave », mais avec les spécificités françaises ![/i]
[b][u]Puis, les entreprises elles-mêmes sont responsables de ce gaspillage dont vous parliez[/u] :[/b]
[b][i]- En obligeant les consommateurs à manger ce qui est produit en batterie,
– En obligeant les consommateurs à jeter plutôt qu’a réparer ou faire réparer,
– En obligeant les commerçants de la grande distribution à jeter, tout simplement parce que les dates limite de consommation sont trop strictes,
– En obligeant les citoyens à recourir de plus en plus au crédit à la consommation, parce que les salaires sont trop bas…[/i][/b]
[b]
[u]L’Europe des 27, parlons en, puisque vous l’avez critiquée fort justement dans votre avant dernier papier, est, elle aussi responsable de cette crise[/u] :[/b]
[b][i]- En laissant des entreprises françaises délocaliser leurs productions vers les pays de l’Union moins « gourmands » en matières salariale, fiscale et sociale,
– En laissant des entreprises européennes délocaliser leurs productions vers les pays en voie de développement moins « gourmands » en matière salariale, fiscale et sociale…[/i][/b]
[b][u]Et le Gouvernement dans tout ceci ? Il a sa part de responsabilité[/u] :[/b]
[i][b]- En ne faisant pas en sorte que les salaires, les pensions de retraite, les allocations « chômage » et les minima sociaux soient augmentés, ce, de manière à mener une politique de consommation,
– En ne menant pas une politique destinée à supprimer cette hausse des prix de plus en plus contraignante,
– En laissant notre fiscalité « à la française » s’alourdir de plus en plus pour certains, et s’alléger de plus en plus pour d’autres,
– En laissant nos entreprises françaises délocaliser leurs productions vers les pays de l’Union moins « gourmands » en matières salariale, fiscale et sociale…[/b][/i]
[u][b]Tout ceci ne peut guère concourir à la confiance[/b][/u] [b]![/b]
Le programme politique d'[b]Olivier Besancenot[/b] est utopique, irréalisable, liberticide, confiscatoire, ubuesque… Mais, si cela continue ainsi, j’ai bien peur qu'[b]Olivier Besancenot[/b] ne soit le [i] »Jean-Marie Le Pen de la Gauche »[/i], lors des Présidentielles « 2012 » !
Puis, pour conclure, cette culture du gaspillage, qui crée la crise !
GBGB
[b]Dominique[/b]
Bonsoir Sophy
Bel article . Quant on a connu la guerre, même enfant, des parents économes on l’est aussi.
Et durant toute sa vie sans gaspillage. Ceux qui sont gaspilleurs le resteront même si l’on
leur demande de se restreindre, c’est dans leur nature.
Encore bravo pour cette mise en garde pour ceux qui y mettront de la bonne volonté.
Bien amicalement
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]Absente du site, ce soir, je viendrai répondre demain, (sans faute!), à ceux qui ont eu la gentillesse de venir lire et Commenter, ce « billet », ce soir j’ai déjà dépassé mon « quota » (lol) de temps devant mon écran!!!
A demain, Dominique, Oulaid, Eiléna, et tous ceux qui auront envie de débattre ici!!
Bonne soirée, le « marchand de sable », est passé!!!
Amicalement SOPHY
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]Dominique, VOUS avez deoyis longtemps déjà, LA SOLUTION, je viens de relire votre commentaire, et suis en TOTAL ACCORD, avec VOUS!
Il n’y a oas qu’au citoyens, consommateurs, à qui il faut demander de faire un effort!!
Les Entreprises, l’Etat, doivent revoir leurs copies!
GBGB, Dominique, je reviendrai dans une heure, suis en core dérangée!!!
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] La Crise Financière, grâce à l’intervention « musclée », de Nicolas Sarkozy, Dimanche, avec les 15 pays de la zone euros réunis à Paris, semble « passée »!!!
MAIS, la crise ECONOMIQUE, qui attend la France, et les autres pays de l’Union, n’est pas prête d’être enrayée, loin de là!!!
C’est l’occasion UNIQUE de remettre de FAIRE L’EUROPE SOCIALE, comme beaucoup d’entre nous l’appelle de nos voeux!!!
Nous allons souffrir sur le plan économique, c’est certain!!!
Le chômage, va augmenter, le pouvoir d’achat va diminuer, (encore), les pauvres seront plus pauvres, mais les classes moyennes seront les nouveaux « pauvres », de cette Europe là, si rien n’est fait, et ce, très rapidement!
Les Riches, seront malgrè tout moins riches, mais la différence se fera sentir encore plus qu’avant!!
Alors je reviens à ce que j’ai mis dans l’article, c’est le moment de changer, nos comportements de CONSOMMATEURS!!!!!
Il y a URGENCE!!
Les Entreprises seront OBLIGEES de suivre, si bous changeons notre mode de consommer, sinon, elles mourront!
SOPHY
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]OULAID, je ne sais pas comment vous vivez cette crise au Maroc, mais ici, en France, la Crise Financière semble être résolue, mais la Crise economique, elle, sera bien au rendez-vous!!!!
Si nous ne changeons pas nos habitudes, nous en souffrirons, par contre si nous adoptons un autre moyen de consommation, les Fabricants, les distributeurs, seront OBLIGES de suivre!!!, s’ils veulent vendre leurs produits!!!
C’es Nous consommateurs, qui tenons le « bon bout »!!
Alors, changeons nos habitudes!!!
Merci de votre passage sous l’article OULAID
Amitiés SOPHY
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]Eleina, vous faites partie de ceux qui vivent en cohérence, avec leur EDUCATION parentale!!
Et je suis sûre, que vous souffrirez moins de ce qui nous attend, parce que vous y êtes préparée!!!
Merci, Eleina
Amicalement
Sophy
@ SOPHY
[b]SOPHY, je ne sais pas si ma solution sera adoptée…
Cependant, bien des consommateurs ne sont pas responsable de ce qu’on leur impose à la vente ! Tous ces emballages inutiles… d’accord, cela créée des emplois… mais, si, au moins, ils étaient faits dans des matières bio-dégradables… [u]Mais, c’est un autre débat[/u]…
Les consommateurs ne sont pas responsables
– lorsque, voulant faire changer une pile de leur montre, ils se voient répondre : [i] »vous devriez jeter votre montre et en acheter une autre »[/i],
– lorsque, voulant acheter un ressort pour le petit portillon de leur machine à laver, ils s’entendent suggérer : [i] »pas la peine d’acheter votre ressort… Mettez votre machine à laver à la poubelle prenez en une neuve »[/i]…[/b]
Voilà où en sont les choses…
[b]Puis, il y aurait d’autres exemples de gaspillages…
Alors, si crise il y a, il faudrait peut-être que les entreprises revoient leurs copies et adoptent une culture du durable !
Puis, mais, là, [i]il s’agit d’un autre domaine[/i], il faudrait augmenter les salaires et baisser la pression fiscale ![/b]
[b]A voté…
GBGB, SOPHY
Dominique[/b]
Bonjour Sophy
En effet les magasins hard-discount seront de plus en plus fréquenté, le problème c’est qu’ils ont déjà augmentés les prix.
Et lorsque nous irons tous dans ce genre de magasin. J’ai bien peur que les prix augmentent nettement.
Pour ceux qui comme moi ont la chance d’avoir du terrain, les petits potagers vont fleurir.
je pense que l’année prochaine, mon potager sera nettement plus grand. Pour avoir des légumes et fruits nombreux.
HS: Sophy, je ne vous vois plus beaucoup sur mes articles. Pourtant j’ai remarqué, que vous laissiez de nombreux commentaires.
Que se passe-t-il Sophy ?
GBGB Sophy.
Amitié.
Andréa.
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Le baril de Pétrole, ce jour est à 72 Dollars,!!!!
Du Jamais « VU », depuis Aout 2007!!!
Enfin, une Bonne Nouvelle ????
SOPHY, croyez-moi : on a pas fini de voir du jamais vu !!! Bonne journée !
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]OUI, Véritas, mais c’est une baisse, qui pourrait peut-être répercutée à la pompe,
Le consommateur, à besoin d’un coup de pouce, celui-ci arrive à point!!
Mais en sera-t-il le cas ?
J’en doute!!
Sophy
Une interview intéressante du Président Abdou Diouf, Secrétaire Général de l’OIF
Sur [b]lefigaro.fr[/b], il y a une vidéo intéressante : [b]«[i] La Francophonie peut aider à résoudre la crise »[/i][/b].
Dans cette vidéo, le [b]Président Abdou Diouf[/b],[i] secrétaire général de l'[b]Organisation Internationale de la Francophonie[/b] (OIF), et, ancien Président de la République du Sénégal[/i], explique en quoi [b][i]« son Organisation peut jouer un rôle dans la résolution de la crise financière.»[/i][/b], et au dessus du petit film, il est inscrit en blanc sur fond noir : [i][b]« la Francophonie peut proposer des solutions »[/b][/i]…
Les propos ont été recueillis, pour [b]lefigaro.fr[/b] par [b]Samuel Laurent [/b]
[b]
[u]Le tout est sur ce lien[/u] :[/b]
[b]http://www.lefigaro.fr/international/2008/10/17/01003-20081017ARTFIG00682–.php [/b]
L’ETAT ET LA CRISE
[b][i]L’État lance la recapitalisation des banques françaises[/i]
Bertille Bayart et Cyrille Lachèvre
[i]21/10/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 09:4[/i][/b]
[i][b]
Tous les établissements vont bénéficier de la souscription de 10,5 milliards d’euros d’obligations à long terme par le gouvernement.[/b][/i]
La ministre de l’Économie a donné, dans la soirée de lundi, le coup d’envoi au volet le plus délicat à manier du plan de soutien du secteur bancaire annoncé il y a une semaine. [b]Christine Lagarde[/b] a en effet lancé une vaste opération de renforcement des fonds propres de l’ensemble des grands groupes bancaires français, qui sera réalisée avant la fin de l’année. En discussions jusqu’au dernier moment, le montant de cette opération atteint 10,5 milliards d’euros, répartis entre six grands réseaux.
En retour, les établissements s’engageront chacun, au travers d’une convention, à répondre présent à la demande du gouvernement de développer leur politique de prêt malgré la crise qui s’annonce : [i]leurs encours de crédits aux ménages et aux entreprises augmenteront de 4 % en rythme annuel, ce qui représente environ 80 milliards d’euros en volume.[/i]
Pour réaliser cette opération, l’État va puiser dans l’enveloppe de 40 milliards d’euros destinée soit à renflouer les banques en difficulté une mesure dont seul[b] Dexia[/b] a fait l’objet à ce jour soit à souscrire à des obligations convertibles émises par les banques ce qui va donc être fait pour toutes.
Par cette opération globale, l’État renforce le capital des établissements concernés au sens bancaire du terme : les obligations « subordonnées » (avec une possibilité de conversion ou de remboursement ouverte après cinq ans) auxquelles il va souscrire entrent en effet dans le calcul du ratio de solvabilité qui est aujourd’hui la mesure phare de la solidité des banques par les marchés. Au sens du droit des sociétés et aux yeux des actionnaires, l’État ne fait en revanche pas son entrée au capital des banques. Il n’aura ni dividende, ni droit de vote, ni représentant au conseil d’administration.
Du point de vue des finances publiques, le gouvernement financera cette mesure exceptionnelle par endettement. L’opération n’est pas gratuite. Chaque banque rémunérera l’État comme elle le ferait pour un investisseur classique, à 400 points de base en moyenne au-dessus du prix de l’argent sans risque. Un chiffre qui variera en fonction de la solidité de chacun. Ces modalités ont fait l’objet d’âpres discussions lundi soir entre les équipes de Bercy et les patrons des six réseaux concernés, qui se sont éclipsés une fois l’accord conclu et avant le point presse de la ministre.
[u][i][b]
«Des moyens supplémentaires»[/b][/i][/u]
L’enjeu de l’opération générale est d’éviter l’amalgame avec un renflouement répondant à un risque immédiat de faillite. [i][b]« L’objectif n’est pas de recapitaliser les banques. Elles n’ont pas de besoin de fonds propres »[/b][/i], a d’ailleurs martelé lundi le gouverneur de la [b]Banque de France[/b], [b]Christian Noyer[/b]. [i][b]« Nous ne sommes ni Royal Bank of Scotland, ni UBS »[/b][/i], plaide un banquier français en évoquant les établissements qui, en Grande-Bretagne ou en Suisse, ont bénéficié de recapitalisations bien plus massives de leurs gouvernements respectifs. «[i][b] Le gouvernement nous demande de développer notre activité de crédit à l’économie. Cela suppose des moyens supplémentaires »[/b][/i]. Une deuxième tranche de 10,5 milliards d’euros pourrait d’ailleurs être débloquée en 2009.
Tout en cherchant à se distinguer des établissements en difficulté, les banques françaises sont cependant soumises à une pression croissante ces derniers jours. Dimanche encore, le néerlandais [b]ING[/b] a obtenu 10 milliards d’euros de La Haye. Au bord de l’asphyxie ou pas, les groupes étrangers recapitalisés sont donc chaque jour plus nombreux à afficher des ratios de solvabilité de 9 % (en Grande-Bretagne) sinon 13 % ([b]Credit Suisse[/b]) ! De plus qu’honorable, la situation du paysage bancaire français, étalonné entre les 7,9 % de [b]BNP Paribas[/b] et les 9,6 % des [b]Banques populaires[/b], risquait de glisser progressivement et apparemment dans une catégorie moins solide que ses meilleurs pairs. Pis, les rumeurs de recapitalisation imminente de [b]BNP Paribas[/b] (la semaine dernière) ou de la [b]Société générale[/b] (lundi) courent régulièrement sur le marché boursier et envoient telle ou telle action au tapis.
Pour bénéficier du dispositif, les banques s’engagent non seulement à financer l’économie nationale, mais aussi à adopter le code de bonne conduite en matière de rémunérations et de gouvernance récemment élaboré par le [b]Medef[/b] et l'[b]Afep[/b].
[b]
http://www.lefigaro.fr/societes/2008/10/20/04015-20081020ARTFIG00622-l-etat-lance-la-recapitalisation-des-banques-francaises-.php%5B/b%5D
Les suites de la crise à la Caisse d’Epargne
[b][i]Bercy salue les sanctions prises par l’Écureuil[/i]
Armelle Bohineust
[i]21/10/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 06:46[/i] [/b]
[u][i][b]Le projet de mariage avec les Banques populaires reste sur les rails. Nicolas Mérindol prendrait la tête du Crédit foncier.[/b][/i][/u]
Comme on pouvait s’y attendre, le changement de dirigeants décidé dimanche à la tête de l'[b]Écureuil[/b] a été salué par le gouvernement. [b][i]« C’est une bonne chose. C’est ce qu’on attendait d’eux »[/i][/b], a estimé [b]Christine Lagarde[/b], [i]la ministre de l’Économie[/i]. Deux jours auparavant, [b]Nicolas Sarkozy[/b] avait appelé les responsables du groupe, après la perte découverte la semaine dernière et qui approche les 700 millions d’euros, à [b]« en tirer les conséquences »[/b]. Les trois principaux patrons de la banque mutualiste, le président [b]Charles Milhaud[/b], le directeur général [b]Nicolas Mérindol[/b] et [b]Julien Carmona[/b], en charge des finances et des risques, ont remis dimanche soir leur démission lors d’un conseil de surveillance extraordinaire.
Leurs successeurs – [i][b]Bernard Comolet[/b] devient président du directoire et [b]Alain Lemaire[/b] directeur général[/i] – sont des poids lourds du groupe. Ils tiennent les manettes des deux plus grosses [b]banques régionales[/b], les [b]Caisses Ile-de-France[/b] – Paris et Provence-Alpes-Corse. [b]Bernard Comolet[/b], âgé de 61 ans, est depuis vingt-trois ans membre du directoire de la [b]caisse parisienne[/b] dont il a orchestré la fusion avec deux autres caisses régionales. [b]Alain Lemaire[/b], énarque de 58 ans, a commencé sa carrière à la [b]Caisse des dépôts[/b] et au [b]Crédit local de France[/b] (devenu [b]Dexia[/b]), et il a rejoint l'[b]Écureuil[/b] en 1997.
Dès leur nomination, le directoire a affirmé sa volonté de continuer à avancer avec le groupe [b]Banques populaires[/b]. Ce mariage est vivement souhaité par les autorités politiques. [b]Christine Lagarde[/b] espère que sa réalisation sera [b][i]« rapide »[/i][/b]. [i][b]« C’est un projet qui est bon pour la finance. »[/b][/i] Loin de s’y opposer, les dirigeants des caisses régionales, qui ont en quelque sorte repris le pouvoir hier, sont surtout [i][b]« satisfaits de pouvoir piloter la fusion »[/b][/i], remarquent plusieurs observateurs.
[u][i][b]Situation tendue[/b][/i][/u]
La colère grondait en interne contre [b]Charles Milhaud[/b], et la « [i][b]situation était déjà tendue »[/b][/i], mais la perte liée à des opérations boursières a été la [i][b]« goutte d’eau qui a fait déborder le vase »[/b][/i], explique un responsable de banque régionale. [b]Charles Milhaud[/b] avait [i][b]« verrouillé le pouvoir »[/b][/i] au sein du groupe coopératif, constate un autre [b]Écureuil[/b]. Il avait aussi donné un fort coup d’accélérateur à la croissance du groupe avec la création de la banque d’affaires[b] Natixis[/b] et l’acquisition du promoteur [b]Nexity[/b] notamment. Mais ces deux opérations se voient aujourd’hui infliger un sérieux désaveu en Bourse.
Les nouveaux dirigeants veulent redonner à l'[b]Écureuil[/b] sa vocation de banque de proximité. [b]Charles Milhaud[/b], qui devait céder son mandat dans quelques mois lors de la fusion avec les [b]Banques populaires[/b], a abandonné son mandat dimanche soir, [i][b]« sans élégance »[/b][/i], constate un participant au conseil extraordinaire réuni dimanche. Le conseil a dû mener, par émissaire interposé, de longues tractations avant d’obtenir sa démission et sa renonciation à des indemnités. [b]Charles Milhaud[/b] voulait mener les négociations de fusion à leur terme et réclamait des indemnités de départ correspondant à trois années de salaire. [b]Nicolas Mérindol[/b] et [b]Julien Carmona[/b], également démissionnaires, conservent des fonctions dans le groupe. [b]Nicolas Mérindol[/b] devrait prendre la tête de la filiale [b]Crédit foncier[/b], tandis que [b]Julien Carmona[/b] gérera le pôle financier.
[b]http://www.lefigaro.fr/societes/2008/10/21/04015-20081021ARTFIG00280-bercy-salue-les-sanctions-prises-par-l-ecureuil-.php[/b]
Le premier ministre demande aux banques d’éviter « excès de prudence » et « attentisme », et de continuer à prêter aux entreprises, aux ménages et aux collectivités
[i][b]Fillon veut s’assurer que les banques prêtent encore [/b][/i]
[b]Olivier Auguste[/b]
[b][i]20/10/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 21:13[/i][/b]
[u][i][b]
Pour bénéficier du guichet de refinancement, les établissements devront s’engager à augmenter leurs encours de crédit.[/b][/i][/u]
[i][b]« Les conditions sont aujourd’hui réunies pour un fonctionnement normal du marché du crédit »[/b][/i], a assuré lundi [b]François Fillon[/b], s’appuyant sur les dires de la [b]Fédération bancaire de France[/b]. Le premier ministre demande donc aux banques d’éviter [i][b]« excès de prudence »[/b][/i] et [i][b]« attentisme »[/b][/i], et de continuer – [i]ou de recommencer[/i] – à prêter aux entreprises, aux ménages et aux collectivités. Pour cela, il a annoncé lundi trois mesures.
[u]Premier point[/u], les banques qui voudront bénéficier des 320 milliards de la [b]Société de refinancement de l’économie[/b] – [i]probablement toutes ou presque, selon [b]Matignon[/b][/i] – devront s’engager à ce que leur encours de crédit[i][b] « progresse de 3 % à 4 % en rythme annuel »[/b][/i]. Ce point figurera dans les conventions que ces banques devront signer avec l’État avant d’emprunter à ce guichet. En août, le montant des « crédits au secteur privé » progressait encore de 7,6 %, selon la [b]Banque de France[/b]… Le gouvernement promet de se montrer attentif aux particuliers pris au piège par un crédit-relais, entre l’achat d’un bien immobilier et la vente du précédent. Il promet aussi de veiller à ce que les PME ne se voient pas privées de toute possibilité de découvert du jour au lendemain.
[u][i][b]La Caisse des dépôts à la rescousse des collectivités[/b][/i][/u]
Au passage, le ministre du Budget, [b]Éric Woerth[/b], a promis l’indulgence du fisc et des [b]Urssaf[/b] pour les PME retardataires. La dernière enquête [b]COE-Rexecode[/b] sur la trésorerie des entreprises est alarmante. L’écart entre celles qui jugent [i][b]« difficile »[/b][/i] et celles qui trouvent [i][b]« aisée »[/b][/i] la situation de leur trésorerie d’exploitation grimpe à 17,4 %, contre 8,7 % en septembre.
[u]Deuxième point[/u], des réunions mensuelles auront lieu dès cette semaine entre préfets et responsables locaux des banques, du [b]Trésor[/b] et de la [b]Banque de France[/b]. Le but : vérifier que les engagements pris par les banques à Paris sont bien tenus dans leurs agences. Faute de quoi, [i][b]« l’État pourra être conduit à adapter les conditions d’intervention de sa garantie »[/b][/i], prévient [b]François Fillon[/b], sans plus de précision. [i][b]« C’est la contrepartie normale d’un système où le financement des banques est, temporairement, assuré par la collectivité»[/b][/i], insiste son entourage. [i][b]«On ne cherche pas seulement à maintenir les banques debout mais à faire tourner l’économie. »[/b][/i] Certains représentants patronaux reçus lundi par le chef du gouvernement auraient néanmoins aimé plus d’assurances sur ce point.
[u]Dernier point[/u], 5 milliards d’euros ([i]pris sur la cinquantaine de milliards déposés sur les [b]Livrets d’épargne populaire[/b], centralisés par la [b]CDC[/b][/i]) pourront être prêtés aux collectivités locales. La moitié directement par la [b]CDC[/b], sous forme de prêts à 20 ans ; l’autre moitié par les banques, qui répondront à des adjudications auprès de la [b]Caisse[/b]. [b]Matignon[/b] assure n’avoir, à ce jour, détecté aucun cas critique, mais rappelle que la fin de l’année est toujours une période difficile pour la trésorerie des collectivités . Pour l’entourage du premier ministre, la somme devrait suffire à passer ce cap. [i][b]« L’important, c’est que les collectivités ne soient pas freinées dans leurs investissements »[/b][/i], argumente [b]François Fillon[/b], rappelant que cela peut être capital pour certains secteurs comme le [b]BTP[/b]. Pas question pour autant que l’Etat joue exagérément les pompiers pour des communes ou des régions imprudentes. [i][b]« Les collectivités sont adultes, elles sont responsables»[/b][/i], prévient-il, tout en reconnaissant que les plus petites d’entre elles ne disposent pas toujours des experts qui auraient pu les mettre en garde contre les dangers des « produits structurés ».
Interrogé sur un éventuel plan de relance, [b]François Fillon[/b] dit [i][b]«attendre»[/b][/i] de la [b]Commission[/b] ses [i][b]« propositions de soutien aux secteurs clés pour la croissance»[/b][/i]. À ses yeux, la relance sera européenne ou ne sera pas.
[b]http://www.lefigaro.fr/economie/2008/10/21/04001-20081021ARTFIG00040-fillon-veut-s-assurer-que-les-banques-pretent-encore-.php[/b]
Bonjour Sophy
Merci pour votre petit mot. En ce moment je ne suis pas en forme tout me coûte. Du surmenage!!!
Bien amicalement
au sujet de la recapitalisation de six grandes banques françaises :
[b]Six grandes banques françaises seront recapitalisées à hauteur de 10,5 milliards d’euros[/b]
[b]20Minutes.fr[/b],
[i][b][u]éditions du[/u] 20/10/2008 – 21h28, [u]dernière mise à jour [/u]: 21/10/2008 – 08h57 [/b][/i]
Les banques ont commencé à réagir ce mardi au plan de recapitalisation. L’injection de 2,55 milliards d’euros annoncée lundi soir par le gouvernement dans[b] BNP Paribas[/b] [i][b]«ne diluera pas les actionnaires et n’aura aucune conséquence sur la gouvernance de BNP Paribas et sa politique de dividende»[/b][/i], explique le groupe dans un communiqué.
Au total, l’Etat va injecter 10,5 milliards d’euros dans le plan de sauvetage des six principales banques privées françaises d’ici la fin de l’année, a confié la ministre de l’Economie [b]Christine Lagarde[/b].
Outre les 2,55 milliards d’euros pour [b]BNP Paribas[/b], le [b]Crédit Agricole[/b] recevra 3 milliards d’euros, la [b]Société Générale[/b] 1,7 milliard, le [b]Credit Mutuel[/b] 1,2 milliard, la [b]Caisse d’Epargne[/b] 1,1 milliard et la [b]Banque Populaire[/b] 950 millions.
Cet apport de fonds est rendu indispensable pour que ces banques soient [i][b]«en mesure de financer correctement l’économie»[/b][/i], a précisé la ministre lors d’un point de presse à l’issue d’une réunion avec les dirigeants de ces banques.
[u][i][b]Les banques ne sont pas sous-capitalisées, selon Noyer[/b][/i][/u]
Egalement présent, le gouverneur de la [b]Banque de France[/b],[b] Christian Noyer[/b], a souligné que les banques françaises n’étaient pas sous-capitalisées.
Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière un plan de soutien aux banques qui prévoyait notamment une enveloppe de 40 milliards d’euros pour recapitaliser les banques qui en feraient la demande.
[b]Joel Saget AFP/Archives ¦ Le siège de la Société Générale, le 7 février 2008 à P*****x[/b] [b]Avec agence [/b]
http://www.20minutes.fr/article/264735/Economie-Six-grandes-banques-francaises-seront-recapitalisees-a-hauteur-de-10-5-milliards-d-euros.php
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]ELEINA, reposez vous, et surveillez votre santé!!!
Des soucis ???
Je vous embrasse très fort
Sophy