La poésie, dit-on, ne fait pas recettes. Il reste à savoir pourquoi les livres poétiques n’arrivent pas à attirer le lectorat élargi à l’instar des autres genres. Est-ce parce que le lecteur trouve la poésie trop éclectique, métaphorique ?

Selon l’animatrice Mireille N’Doulou Pango de l’émission poétique « Une voix dans la nuit » de la Radio Fréquence 2, la deuxième chaîne de la radio nationale ivoirienne dans les années 1995 : « Les poètes d’aujourd’hui doivent rompre avec le comportement casanier  de leurs prédécesseurs, en s’adaptant aux enjeux du troisième millénaire. C’est la seule condition pour que la poésie ait un droit de cité, afin qu’elle retrouve sa place de choix dans l’univers de l’écriture. » Autant dire qu’au-delà de la poésie écrite, le poète doit avoir des talents de chanteur, en faisant suivre son recueil d’une K7 sonore. Un artiste multidimensionnel comme l’écrivain camerounais Francis Bebey, qui,  à l’époque, nous a montré la profondeur d’un poème, lorsqu’il est chanté. La symbiose en la matière n’a-t-elle pas été atteinte par Brassens, Brel, Fanon et autres ?

 

 

La poésie, dit-on, ne fait pas recettes. Il reste à savoir pourquoi les livres poétiques n’arrivent pas à attirer le lectorat élargi à l’instar des autres genres. Est-ce parce que le lecteur trouve la poésie trop éclectique, métaphorique ?

Selon l’animatrice Mireille N’Doulou Pango de l’émission poétique « Une voix dans la nuit » de la Radio Fréquence 2, la deuxième chaîne de la radio nationale ivoirienne dans les années 1995 : « Les poètes d’aujourd’hui doivent rompre avec le comportement casanier  de leurs prédécesseurs, en s’adaptant aux enjeux du troisième millénaire. C’est la seule condition pour que la poésie ait un droit de cité, afin qu’elle retrouve sa place de choix dans l’univers de l’écriture. » Autant dire qu’au-delà de la poésie écrite, le poète doit avoir des talents de chanteur, en faisant suivre son recueil d’une K7 sonore. Un artiste multidimensionnel comme l’écrivain camerounais Francis Bebey, qui,  à l’époque, nous a montré la profondeur d’un poème, lorsqu’il est chanté. La symbiose en la matière n’a-t-elle pas été atteinte par Brassens, Brel, Fanon et autres ?

                                                                                                                                   Constant Ory, écrivain.