Les chiffres sont éloquents et dressent un constat alarmant. Le Président de la République préconise l'ouverture d'un débat.

Quatre élèves sur dix quittent l'école primaire, en affichant de grosses lacunes.

15% sont déja en grande difficulté. L'écriture, la lecture et le calcul deviennent-ils la hantise de notre jeunesse ?

Les bases de l'enseignement sont à revoir. Le facteur des inégalités n'est pas la seule cause de ce processus alarmant. Le laxisme parental, les nouvelles technologies, le manque de personnel et la qualité même de l'enseignement qui est sujette à bien des interrogations.

Un nouveau langage est né. Les enfants du SMS deviennent incapable d'écrire convenablement une phrase quelconque. Prisonnier, dès leur plus jeune age, des produits de consommation de notre société. L'usage abusif des portables n'est-il pas une résultante de ce constat ?

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L'outil pédagogique s'est désagrégé au fil du temps. Les bases de l'enseignement sont fragilisées et donnent un aperçu du problème. Le manque de personnel, de moyen semble creuser le fossé. La suppression de onze mille postes de fonctionnaires démontre toutes ces limites.

Arriver au collège, avec toutes ces lacunes, ne peut conduire que vers l'échec. La situation est préoccupante, pour ne pas dire grave. Il va falloir plancher sur le sujet et redonner ses lettres de noblesse à l'Education Nationale.

La qualité de l'enseignement, au coeur du débat. Les plus anciens reconnaitront la valeur de l'école d'hier, une instruction qui n'a plus rien a voir avec la médiocrité actuelle. La culture s'éloigne à grand pas. La réaction doit être proportionnelle aux difficultés enregistrées. Nous n'allons pas sacrifier une partie de notre jeunesse, qui représente notre futur, par manque d'initiatives, de concertations, de débats…

Le personnel enseignant ne doit pas porter les responsabilités d'une politique drastique. La situation est urgente et appelle à une mobilisation générale…