Orange Mécanique, le film culte, de Stanley Kubrick, et les gangs londoniens.

Un enfant de onze a trouvé la mort, victime d’une recrudescence de criminalité, enserrant la capitale du Royaume Uni.

Rhys Jones, une mort gratuite qui refléte une réalité consternante. Les gangs filment leurs exploits sinistres, certaines vidéos ayant même trouvées refuge sur le site YouTube…

Depuis le début de l’année, une quinzaine d’adolescents ont trouvé la mort. Pour la plupart, par balles. La criminalité chez les adolescents devient un véritable phénomène de société. Une folie meurtrière, qui trouve un écho, sur les sites de partages de vidéos. L’abomination est à son comble. L’assassinat du petit Rhys Davis a plongé la Grande-Bretagne, dans un sentiment d’indignation générale.

Un journaliste du quotidien The Guardian, a eu l’occasion de visionner les films diffusés par YouTube (qui depuis ont disparu). Des images de mauvaise qualité, crues et terrifiantes. Les gangs rivalisant par vidéos interposées pour étaler leurs sinistres méfaits.

Orange Mécanique ressemble à un conte de fées, par rapport à ce déballage infecte. Les auteurs de ces exploits trouvant une fierté, d’exhiber la folie meurtrière, semblant les animer. La Grande Bretagne en passe de rejoindre les Etats-Unis, par gang interposé…

Rhys Jones jouait tranquillement au football, avec ses amis. Abattu par des adolescents, son innocence violé par une montée de violence méprisable. L’empirisme de ces actes donne a réfléchir. Comment un site comme YouTube a-t-il pu laisser passer de telles vidéos ?

La surenchére permanente  de violence allimente réguliérement les sites de partages de vidéos. The Guardian fait le constat d’une politique, ou plus rien ne semble tabou. Les sites communautaires vont finir par se mettre hors jeu. La spirale de violence entourant la capitale londonienne n’est que le reflet d’une société  laissant dériver l’ordre public. S’indignant du malheur d’une famille, mais détournant le visage pour ne pas montrer la triste réalité. Un sentiment de culpabilité face à l’adversité constante d’une jeunesse désoeuvrée et en mal de sensations morbides.

Londres aujourd’hui, Paris demain ?

Une éventualité, nullement utopique. La ghettoisation de la banlieue, les cités sont des poudrières. Un constat d’échec pour les gouvernements, qui se sont succédés, laissant s’installer un laxisme permanent. Attention de ne pas tomber dans le travers de l’indifférence générale, qui ne fait que refléter une incapacité a ne pas vouloir affronter la dure réalité…