Monsieur le Président…

 

 

 

Je vous fais une lettre que C4N publiera peut-être… 

 

Votre programme se préoccupe du chômage et souhaite le réduire. Qui pourrait être en désaccord ! Lors de votre visite au Grand Palais, vous avez indiqué que la culture serait une priorité. Ouf !

 

Toutefois, à l’insu de votre succès, vous êtes en train, avant même votre prise de fonction, de mettre à mal vos engagements.

 

 Il est une profession qui va subir, temporairement espère-t-elle, un chômage au moins partiel. La reconversion, si l’on vous croit, sera difficile et risque de prendre du temps. Ce n’est pas la mienne, mais son activité m’était très utile. Elle venait chez moi avec régularité. Dès le matin, pour peu que je tende l’oreille. Le soir, après les tragiques nouvelles du 20h. En plus, j’avais le mercredi recours à ses services.

 

Pourquoi cette sanction involontaire à l’heure où, vous allez choisir un Premier Ministre lequel vous proposera une kyrielle de Ministres.

 

Nous sommes heureux de ce changement maintenant. Mais, si ce n’est trop vous importuner, pourriez-vous tenir compte parmi des paramètres concourant aux nominations, des exploits de ceux qui sont en train de partir.

 

Nous allons être privés de N Morano. De F. Lefèvre. C’est vraiment trop dur. Je regrette déjà leurs interventions pertinentes.

 

La profession d’humoriste est en danger. Après 5 ans de loyaux services, d’un progrès sans relâche à l’école du sarkozysme, ce métier doute que vous leur donniez de quoi exercer son art. Canteloup, Gerra, Guillon, Roumanoff etc, etc… seront en manque de matériel sur lequel travailler.

 

Faute de Berlusconi, ils ne pourront se délocaliser en Italie !

 

Convenez que la situation des comiques est tragique.

 

Je suis sûr que dans votre entourage certains pourront reprendre les rôles tenus par votre prédécesseur d’abord et sa cohorte qui a nourri avec constance le monde du spectacle qui n’a en rien démérité à l’occasion de votre élection.

 

Beaucoup de citoyens, comme moi, sans doute vos électeurs, conviendront que la première austérité qui risque de leur être appliquée est facilement évitable.

 

D’aucuns oseront dire que sur France Inter, un matin, S Guillon… une bagatelle qui n’a pas dû vous desservir…

 

J’espère, Monsieur le Président, que vous entendrez ma supplique et saurez y répondre avec tout le talent humoristique que l’on vous attribue.

 

 

 

 Veuillez agréer,…