La finale de la Coupe d’Allemagne se déroulait hier soir à Berlin. Elle opposait le Borrussia Dortmund au Bayern Munich, les deux ogres du football Allemand. Retour sur une finale de toute beauté.
Les enjeux étaient multiples lors de cette finale. Certes, il y avait la Coupe en elle même, un trophée toujours à part dans la carrière d’un footballeur. Pour Dortmund, après avoir décroché la Bundesliga pour la deuxième année consécutive, il s’agissait de réussir le premier doublé Coupe-championnat de l’histoire du club. Pour le Bayern, après avoir été devancé par son adversaire du soir pour le titre de champion, il fallait décrocher un titre cette saison. Car même si la finale de la Ligue des Champions se profile à l’horizon, le palmarès 2011-2012 du club est pour l’instant vierge.
Hier soir, les hommes de Jurgen Klopp n’ont pas fait dans la dentelle ni dans le détail. Au terme d’une rencontre parfaitement maîtrisée (ouverture du score dès la 3ème minute), ils ont confirmé la forme qui est la leur depuis maintenant plusieurs mois et récité leur football qui nous ravi depuis la saison dernière déjà.
Forts de leur rapide avantage, et même rejoints au score, ils ont rapidement repris l’avantage et parfaitement exploité tous les contres qui se sont offerts à eux. On retiendra en particulier la performance du Polonais Lewandowski (que l’on retrouvera à l’Euro) et son triplé hier soir, même si c’est avant tout la performance collective du Borussia qu’il faut louer. Le score final (5-2) est assez révélateur de la physionomie de la rencontre. Le Borrussia s’offre donc le premier doublé Coupe-championnat de son histoire et confirme sa mainmise actuelle sur le football Allemand.
Du côté du Bayern, y a-t-il de quoi être inquiets? D’une certaine manière oui. Les Bavarois ont affiché des faiblesses défensives incroyables à ce niveau de la compétition. Au milieu de terrain, ils ont été inexistants. Mais le Bayern va se servir de cette claque pour rebondir. Travailler toute la semaine. Pour se rassurer. Pour se motiver encore davantage. Car un club comme le Bayern, lorsqu’il est giflé, ne tend jamais l’autre joue. Il est trop fier. Cette claque hier soir, c’est peut être ce qui pouvait lui arriver de mieux avant son grand rendez-vous de la saison, dans son stade qui plus est. Une finale de Ligue des Champions à domicile. Tout une ville en rêve. Chelsea est prévenu.