Google, leader des moteurs de recherche fait très fort avec ses différents programmes. Le dernier né, tout droit inspiré de Google Earth est un Google étoile.

Stellarium scrute les étoiles et offre ainsi aux férus d’astronomie ou aux curieux terriens que nous sommes une façon de voyager dans l’espace en restant devant notre écran. Tout comme Google Earth ce logiciel est libre, et intuitif. On accède donc en quelques minutes à une vue panoramique de notre atmosphère en temps réel.

Le zoom permet une vision d’un réalisme saisissant des étoiles, ou des planètes, jusqu’à afficher une vue correct de Saturne par exemple. Certes le logiciel n’affiche pas encore la précision de Google Earth quant au zoom, mais l’on peut se balader d’étoile en étoile. De plus grâce à l’image de Nasa World Wind, l’internaute ou l’astronome en herbe pourra activer ou non certains couches telles que le sol, l’atmosphère, la géothermie, …et ainsi avoir une représentation plus artistique.

C’est ainsi 100 millions d’étoiles et 200 millions de galaxies qui sont propulsées à portée de clics.  Un intérêt visuel pour le grand public avec 125 images haute-définition venues directement du téléscope spacial Hubble. Si la Nasa ou l’Esa proposaient déjà de voir certaines constellations, Google réalise un travail de généralisation en créant un planétarium mondial, accessible à tous, même aux non-initiés.

Le partenariat avec la Nasa et le Centre de Recherche Ames va permettre de mettre leur découvertes en avant.  C’est ce travail de « vulgarisation » que l’on peut saluer puisque le ciel se démocratise, même s’il ne faut pas être dupe, cette opération est une fois de plus une grande opération marketing.

On imagine en effet qu’il existe des accords financiers entre Google et la Nasa, cette opération s’inscrivant parfaitement dans le cadre de la politique spatiale américaine, qui encourage des partenariats entre le public et le privé.

 

Le moteur de recherche, comme on peut l’imaginer, va pouvoir afficher de la publicité dans les contenus fournis par la Nasa. De son côté l’agence spatiale va bénéficier d’une nouvelle aura, et rassembler un nouveau public alors que son efficacité est régulièrement mis en cause.

 

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