Environnement. Tu es partout : dans les médias, dans les livres, dans les discours des politiciens, dans le cœur des écologistes, dans les rêves d’un monde meilleur. Tu nous menaces de tous les côtés, non sans raison, mais ta si grande présence finit par en ennuyer plus d’un. Pourtant, environnement, quoi de plus important que toi? Sans ton infinie bonté, que serait l’espèce humaine? Il semblerait qu’elle oublie malencontreusement qu’elle dépend de toi. La santé, la qualité de vie des humains sont essentiellement liées à la tienne. Sans toutes tes richesses, et malgré son intelligence, l’humain ne survivrait pas ici bas.
Je ne vois donc pas comment il se permettrait d’oublier le respect qu’il se doit d’avoir envers l’environnement. La société et le gouvernement semblent juger que son unique place se résigne à un point tôt-fait d’être oublié dans les programmes des partis. Ce qu’il vaudrait mieux comprendre, c’est qu’il n’y aura plus besoin d’aucune économie lorsqu’il n’y aura plus rien pour la soutenir, quand les sols n’auront plus rien à offrir, lorsque les mers seront asséchées et les océans pollués jusqu’au dernier crustacé, lorsque les industries peineront à trouver l’eau ou les matières nécessaires à leur production ou quand il n’y aura plus que quelques rares personnes d’élite pour se partager les derniers arbres.
En fait, depuis l’ère industrielle, l’Homme exagère et a trop d’audace dans tous les domaines. Il se croit en droit de tout faire à son bon plaisir. Pendant longtemps, il n’a eu aucune considération pour son environnement et il commence à peine à réagir. Il court à sa perte et la planète l’attend dans le détour.
Les pays industrialisés tels que les États-Unis, la Chine, le Canada et l’Inde, pour ne citer que ceux-ci, les plus gros producteurs de gaz à effet de serre et de déchets chimiques, toxiques, et tout ce que vous voudrez, n’ont que l’argent dans les veines et sous aucun prétexte ne veulent participer à une collecte pour le bien de l’humanité afin de sauver des vies, aussi humaines qu’animales ou végétales. Avec leurs grosses industries et leurs deux yeux centrés sur leur nez, les dirigeants de ses pays ne voient pas de réels intérêts à tenir compte des problèmes environnementaux qu’ils ont eux-mêmes causés ou accentués et s’ils en prennent compte, ils n’y font pas grand-chose. Les populations les plus démunies de notre planète subissent les conséquences, et ce, malgré leur faible contribution à l’émission de gaz à effet de serre. Malgré tout, une lueur d’espoir est née, une Kényane du nom de Wangari Maathai. Ses convictions ont su faire sonner le gong de la raison à plusieurs populations. Originaire d’un des pays les plus sévèrement touchés par les changements climatiques, elle en connait un rayon. En effet, le continent africain est le malheureux principal bénéficiaire des contrecoups de la surconsommation en produits fossiles (pour ne parler que de ce problème) des pays industrialisés. Pourquoi cette partie du monde plus qu’une autre? En fait, les pays d’Afrique sont contrôlés par la corruption et l’injustice et leurs populations sont plus vulnérables, car extrêmement dépendantes de leurs ressources matérielles naturelles. Ces dernières sont menacées et la pauvreté, la corruption et l’insalubrité gagnent du terrain, tout comme le désert…
Toutefois, à travers cette marée d’ordures, Wangari Maathai a su se faire entendre, elle, une simple femme dans un pays régi par les hommes. Par la paix et la puissance de ses convictions et de la grandeur de son cœur, elle est l’espoir de ce monde meilleur, autant pour ce qui est de l’environnement que pour la condition de la femme, principalement dans son pays, le Kenya. Quels impacts peuvent avoir des implications dans un seul pays d’Afrique, vous demanderez-vous? Pour citer l’environnementaliste René Dubos, voici ce que je vous répondrais : « Il faut penser globalement, mais agir localement. » Effectivement, si chacun agit dans son coin de pays en pensant au bien-être collectif mondial, les effets se feront vite ressentir à la grandeur de la planète. Dans ce qui suit, vous verrez que la détermination est la source d’inspiration la plus considérable et qu’il faut un début à tout.
Qui est Wangari Maathai?
Tout d’abord, Wangari Muta Maathai est née en 1940 au Kenya en Afrique de l’Est. Elle est récemment décédée d’un cancer en septembre 2011 à l’âge de 71 ans dans son village natal au pied du mont Kenya. Bon nombre de titres peuvent lui être attribués : féministe, pacifiste, écologiste, progressiste, intellectuelle, fervente militante pour ce qui lui tenait à cœur et véritable révolutionnaire. Elle est la première femme d’Afrique orientale à avoir obtenu un doctorat en biologie et à enseigner à l’Université de Nairobi. Il y a même son propre département : L’institut pour la paix de Wangari Maathai et les études environnementales. Elle a également beaucoup milité pour un espace politique où les libertés de pensée et d’expression seraient assurées dans les pays aux dirigeants corrompus. Elle a prôné la non-violence dans chacune de ses actions, et ce, malgré les attaques personnelles, ses emprisonnements injustifiés et même un exil forcé en Tanzanie. Face à toutes ses épreuves, son courage qui l’a poussé à persévérer dans ses luttes pour obtenir une vraie démocratie, un développement durable et enfin la paix ne peut que l’élever à une figure emblématique de l’activisme kenyan. D’ailleurs, elle est également devenue la première femme africaine à recevoir le « Prix Nobel de la Paix » en 2004 pour sa contribution en faveur de ses trois projets. Elle a été une véritable source d’espoir, de persévérance et de générosité tout au long de sa vie. Un de ses combats les plus prenants est bien sûr celui d’améliorer les droits de la femme, initialement pour les Kényanes, mais ensuite pour toutes les femmes en Afrique. N’oubliez pas : « Pensez globalement, agissez localement! » Une fois l’idée lancée et le projet enclenché, il est plus facile d’influencer les autres à agir pour le mieux. Ainsi, à partir de 1976, elle milite activement dans le Conseil national des Femmes du Kenya et plus tard, en devient la dirigeante. C’est d’ailleurs auprès d’elles que Wangari Maathai trouve les fondements de ses combats pour les droits de l’Homme et de la gouvernance. Elle a dénoncé la corruption et les dérives autoritaires et a fortement manifesté pour sauver les forêts, principalement au Kenya puis, plus tard, à la grandeur de son continent. Dès lors, elle a eu pour surnom « La Femme Arbre. » Cette honorable femme a reçu plus de cinquante honneurs, distinctions, récompenses et décorations pour ses actions remarquables telles que : le « Prix Nobel alternatif pour la conversion du débat écologique du Kenya en action de masse pour le reboisement. » Elle a créé le premier projet d’envergure pour le reboisement du Kenya qu’elle a voulu étendre à la grandeur internationale : « The Green Belt ». Nous y reviendrons plus loin. En 2003, elle a même fondé le Parti vert Mazingira et s’est alors beaucoup impliquée en politique. Le président l’a nommée ministre adjoint à l’Environnement, aux Ressources naturelles et à la faune sauvage. Puis, dans les dernières années de sa vie, Wangari Maathai s’est investie avec son esprit militant dans la sauvegarde du deuxième massif forestier tropical au monde, la forêt du Bassin du Congo en Afrique centrale. Elle a étendu son combat pour l’environnement le plus loin que sa persévérance et son amour de la terre le lui ont permis. Sa détermination continue de vivre à travers la force et les convictions qu’elle a inspirées à d’autres femmes et hommes. À sa mort, un arbre a été planté en son honneur au Uhuru Park (Parc de la Liberté, sauvé de la destruction par Wangari et d’autres militantes en mettant en échec un projet de gratte-ciel des années auparavant) à Nairobi.
L’état critique du berceau de l’humanité
Bien installés dans notre confort en Amérique du Nord, il n’est pas si facile de se faire une idée de la misère qui règne dans les pays plus défavorisés, où avoir un toit pour se protéger, de la nourriture pour se nourrir et de l’eau potable pour survivre n’est qu’un long combat dont la conclusion n’est que bien souvent tragique. Le continent africain compte une grande partie de ses pauvres pays. La désertification accrue sur les terres arables d’Afrique entraîne des pertes incroyables en production agricole, en bois pour faire cuire les repas ou pour bâtir des abris, en eau pour les populations et bien entendu, en vie humaine. Le tableau qu’on peut dresser de la situation dans cette partie du monde est très alarmant. En 112 ans, le Sahara a avancé de 250 km sur une largeur de 6000 km. Les forêts continuent de disparaître à raison de 2 millions d’hectares (20 000 000 000 m2) par année dans la seule région du Sahel qui longe le Sahara.
Il y a deux facteurs liés provoquant la désertification. Le premier est la poussée démographique de 3% depuis le début du XXIe siècle. Une population plus nombreuse fragilise plus rapidement les sols, car elle surexploite les terres afin de produire de plus en plus de nourriture. Ce phénomène a porté les Africains à abandonner la culture traditionnelle en jachère qui consistait à cesser la culture sur une terre pour une durée d’un an afin de la laisser se reposer pendant qu’on en cultive une autre et ainsi de suite. De plus, la surexploitation du bois, ainsi que les bétails qui mangent les jeunes pousses des arbres, mènent à l’érosion des sols à une vitesse insoutenable pour la nature. Le deuxième est l’exposition des sols arables. Étant déjà fragilisées par l’activité humaine, les conditions naturelles contrastées (l’érosion par le vent et l’écoulement des eaux de pluie rares, mais violentes) finissent la tâche de dégradation. Une fois les terres devenues stériles, elles forment des plaques désertiques qui finalement se rejoignent. Ainsi, les populations perdent de plus en plus de terrain. Des villages entiers doivent se déplacer afin de subvenir à leur besoin, en vain. La déforestation facilite donc l’érosion des sols et l’avancée du désert. La situation peut également se voir ainsi : le bois se faisant rare, les repas cuits sont moins fréquents et cela engendre une mauvaise alimentation se concluant en des maladies. La rareté de l’eau crée elle aussi de nombreuses maladies, car les populations sont forcées de boire n’importe quelle eau trouvée. Depuis les années 60, les sécheresses sont également plus fréquentes et plus dévastatrices. Elles entraînent le malheur sur les populations qui perdent alors toutes leurs récoltes, leur bétail et leurs maigres ressources en eau potable. Vous pouvez imaginer les impacts sur les populations et l’économie quand une telle catastrophe se produit plus de deux ans consécutivement. Outre cela, la condition de la femme est très reculée en comparaison avec nos pays industrialisés. Elles sont soumises à leur mari et n’ont pas de droits. Dans tous les domaines, les femmes ne sont pas respectées et doivent se battre si elles veulent obtenir ce qu’elles veulent. Wangari Maathai en a fait d’ailleurs son combat personnel lorsqu’elle a obtenu un poste à l’Université de Nairobi, où les enseignantes étaient très mal traitées et où leurs droits d’enseignement étaient bafoués. Sa contribution au sein du Conseil national des Femmes du Kenya a également ouvert la voie à plusieurs revendications en faveur de la femme. De plus, la corruption des gouvernements en faveur des dirigeants et au détriment des populations pauvres ne fait qu’intensifier l’écart énorme qui se trace entre les Africains et leur liberté, qui est déjà dépendante de leur environnement. Ainsi, la déforestation sans limites détruisant la biodiversité, la désertification accentuée, les maladies, la famine, la corruption, les braconniers, les droits de l’Homme ridiculisés et les guerres civiles pour les matières premières, dont la commercialisation n’enrichit pratiquement pas les populations locales, voilà ce que l’Afrique a à offrir. Un triste portrait.
« The Green Belt »
Wangari Maathai, militante pour l’environnement, s’est levée parmi les derniers arbres restant dans son pays. C’est avec ses convictions et l’aide de plusieurs autres Kenyanes, qu’elle a réussi à mettre sur pied le plus grand projet de reboisement d’Afrique, le Mouvement de la Ceinture verte. C’est en 1976, alors que Wangari milite activement au Conseil national des femmes du Kenya, que l’idée nait, et ce, grâce aux femmes qui lui racontent leurs problèmes (rareté de l’eau, maladies, manque de nourriture, manque de bois, etc.) Le premier nom donné au projet est « Harambee pour sauver la terre! » Le mot « Harambee » signifie « tirons ensemble. » Le mouvement est officiellement mis sur pied en 1977 et on le rebaptise « Green Belt Movement. » Le premier geste posé par Wangari est celui de planter sept arbres le jour de la Terre en l’honneur des femmes qui sans elles, ce projet n’aurait peut-être pas vu le jour. Les buts recherchés par la « Ceinture verte » sont : promouvoir la biodiversité pour prévenir la déforestation et l’érosion des sols qui sont des facteurs de sécheresse, de désertification, de pauvreté, de maladie et de rareté des ressources matérielles naturelles dont les populations dépendent; obtenir une éducation environnementale et civique dans les écoles; la sécurité alimentaire; l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques et amener d’autres institutions à planter des arbres. Toutefois, le tout premier objectif de ce mouvement est celui de faire comprendre aux populations qu’elles doivent protéger l’environnement pour protéger la paix et la liberté des gens qu’ils aiment, car ils en dépendent. Wangari a un jour dit : « L’environnement et les ressources naturelles sont un aspect important de la paix, parce que lorsque nous détruisons nos ressources, lorsqu’elles se raréfient, nous nous battons pour nous les approprier. » Elle n’aurait su dire mieux.
La Ceinture verte a permis à de nombreuses femmes de travailler et d’acquérir plus d’autonomie. En seize ans, ce mouvement a planté plus de 30 000 arbres pour lutter à la préservation des hauts plateaux du Kenya. Le mouvement a voulu rendre le bois accessible à tous pour promouvoir la paix. L’une des premières actions à avoir vraiment attiré l’attention et fait la réputation de la Ceinture verte a eu lieu entre les années 80 et 90. Il a en effet obtenu après beaucoup d’acharnement, l’abandon d’un projet de construction d’une tour de soixante étages dans Uhuru Park (Parc de la Liberté.)
L’action de reboisement a permis également d’aborder d’autres sujets entre femmes tels que : le sida et autres maladies, les droits de la femme, comment créer des jardins « communautaires », la culture biologique, etc. Malheureusement, la plus grande difficulté rencontrée par la Ceinture verte, comme on s’en doute, a été d’obtenir du soutien financier de la part des pays d’Afrique. Malgré tout, cela n’a aucunement arrêté la « Femme arbre » et ses alliés. Ce mouvement a lutté principalement au Kenya, certes, mais la force de ses actions et la persévérance des gens impliqués ont su influencer les populations à la grandeur du continent. C’était le rêve de Wangari Maathai, le début d’une prise de conscience du pouvoir d’action pour un monde meilleur. Un début à tout et quel début!
La Ceinture verte en a inspiré plus d’un. Il y a maintenant près de 35 ans que des populations ont décidé de prendre en main l’image de leur pays et la biodiversité de leurs terres grâce en partie aux cris du cœur de Wangari Maathai. Aujourd’hui, 11 pays se sont engagés pour la naissance d’un nouveau mouvement, un projet dit pharaonique par certains, mais étant soutenue par plusieurs États, l’idée devient plus que fortement réalisable. « La Grande muraille verte » est en effet un mouvement qui fait son chemin depuis quelques années, mais il n’a pas encore réellement été mis en action pour l’instant, mis à part quelques initiatives prises par le Sénégal, le Tchad et le Niger. Ces derniers ont prouvé que l’idée tenait la route alors qu’ils ont récupéré 30 000 hectares de terre en quatre ans. En fait, le projet consistera en une grande muraille de verdure multi-espèces d’une largeur de 15 km reliant les villes de Dakar et Djibouti, donc sur une longueur de 7000 km, la largeur du continent africain. Son but premier est d’empêcher l’avancée du désert du Sahara dans le Sahel. Le Sahel est la bande de territoire marquant la limite entre le désert et la savane. Dix millions de personnes y luttent contre la famine, car les terres arables deviennent « dévégétalisées. » En effet, selon l’ONU, la désertification est le plus grand défi environnemental de notre époque alors que la solution est à notre portée. Celle-ci consiste à fixer les dunes mouvantes avec des arbres (le Prosopis et l’Eucalyptus sont les mieux adaptés pour la cause.) Cette muraille permettrait de faire pousser des fruits pour nourrir les populations et de capter plus de carbone pour combattre le réchauffement climatique. De plus, de nombreux emplois seraient créés, dont ceux des gardiens responsables d’empêcher le pillage de bois jour et nuit. Malheureusement, le plus grand problème rencontré est bien entendu, le manque d’argent pour appliquer le projet. Les États ont plus de réticence à financer le bien de leurs populations via l’environnement que le développement économique détruisant celui-ci. Il n’y a donc, actuellement, aucun budget pour la poursuite de « La Grande muraille verte » et les forêts continuent d’être décimées à raison de 2 millions d’hectares par année à des fins d’alimentation et d’agriculture.
Les pays industrialisés pourraient, pour une faible portion de leur budget, participer à ce mouvement et régler la question monétaire. Après tout, ce n’est pas comme si reboiser l’Afrique n’était pas profitable pour toute l’humanité au bout du compte, car les arbres pourraient grandement aider à la diminution des gaz à effet de serre dans l’atmosphère de notre planète. La biodiversité est la solution la plus efficace (après celle d’abolir toute source d’énergie fossile) pour absorber le plus de carbone émis par l’homme. La solidarité, est-ce quelque chose de si effrayant?
Voici une citation d’Hubert Reeves de son livre « Mal de Terre » que j’ai trouvé pertinente : « Il faudrait [donc] une solidarité beaucoup plus forte des pays riches envers les pays pauvres pour remédier à cette situation. Le grand défi, auquel l’humanité est aujourd’hui confrontée, c’est de mettre en œuvre un développement économique durable qui ne laisse pas au bord de la route des populations entières du globe et qui respecte les équilibres naturels de la Terre. C’est loin d’être impossible : cela demande simplement une volonté politique concertée des États industrialisés.»
En conclusion, aujourd’hui, grâce à cette femme honorable au courage et à la générosité sans limites que fut Wangari Maathai, plus de 3000 pépinières au Kenya donnent du travail à plus de 80 000 personnes. D’autres actions, d’autres mouvements se sont lancé la balle avec pour même but, celui de reboiser l’Afrique. On continue de se battre, non violemment, pour les droits de la femme et l’arrêt de la désertification des bonnes terres. « La femme arbre » a su sensibiliser beaucoup de gens à propos de l’environnement et cela est déjà très admirable. Espérons maintenant que les mouvements inspirés, l’espoir, la force et l’action des populations continuent de progresser et d’en influencer d’autres. Peu importe leur nationalité! Agir ensemble pour empêcher la progression de la déforestation à raison de deux terrains de football par seconde, l’étendue des terres désertiques (cela vaut pour toutes les terres arables perdues à travers le monde, pas seulement en Afrique) et leur retrouver un visage verdoyant pour le bien-être de tout le monde, voilà comment les combats de Wangari Maathai n’auront pas été en vain. « Nous plantons les graines de la paix, maintenant, et pour le futur. »
Bibliographie
· http://www.africansuccess.org/visuFiche.php?id=407&lang=fr
· http://www.youtube.com/watch?v=p5GX6JktJZg Vidéo: Taking root : The vision of Wangari Maathai.
· http://fr.wikipedia.org/wiki/Wangari_Muta_Maathai
· Sources(fr) : von Lüpke / Erlenwein le "Nobel" alternatif, 13 portraits de lauréats, La Plage, Sète, 2008
· http://www.come4news.com/wangari-maathai-et-le-projet-de-la-ceinture-verte-440902
· http://www.terraeco.net/Wangari-Maathai-brandit-sa,7828.html
· Reeves, Hubert.Mal de Terre. Les Éditions du Seuil, collection « Science ouverte », Paris, 2003. 272 pages. En collaboration avec Frédéric Lenoir.
· http://herbe-medicinale.blogspot.com/2009/11/ceinture-verte.html
[b]Article riche et bien documenté, c’est une bien belle figure que vous nous décrivez là espérons que son œuvre soit suivie dans le temps .[/b]