L’actualité est là pour nous rappeler que la vie est dure pour beaucoup de Français et que des associations travaillent sans bruit pour faire vivre et se loger des milliers de personnes, femmes, hommes et enfant qui ne doivent leur salut qu’à une poignée de gens généreux qui donnent de leur temps pour se mettre au service des plus défavorisés


 Les médias on tendance à oublier ces gens de l’ombre. Pourtant sans eux les trottoirs de Paris seraient couverts de paillasses et de cartons qui sont toute la fortune de ces gens que la société a oublié. Combien seraient morts cet hiver, de froid et de faim sans le soutien désintéressé d’hommes et de femmes de cœur qui passent tous leur temps de libre à récolter, trier, et redistribuer, bénévolement, des tonnes de nourritures provenant de dons en tout genre.

Les Restaurants du cœur avaient une vocation éphémère et provisoire pour palier  une crise devenue aujourd’hui permanente. Aujourd’hui ces restaurants associatifs sont devenus d’utilité publique, presque aussi important pour ces gens de la rue que la sécurité sociale.

Les compagnons d’Emmaüs, cette fondation créée par l’abbé Pierre se battent pour réinsérer les sans abris de notre pays qui travaillent dans les magasins de la fondation avec courage. Ils récupèrent, trient arrangent, réparent et mettent en vente les produits d’ameublement et d’habillement qui ne sont plus utilisé par d’autres. Leur travail, en plus de leur donner un but dans la vie et une reconnaissance vis-à-vis de la société aide à se loger et à se meubler une foule grandissante de nécessiteux. La croix rouge avec ses bénévoles organise des maraudes les soirs de grands froid pour empêcher les hommes et femmes que l’on nomme « Clochard » de mourir. Eux aussi s’occupent de boutiques ou les prix dérisoires couvrent à peine les frais de gestion et permettent à des enfants, privés de tout, de s’habiller comme tout le monde. Nous nous devons de parler de tout ce monde silencieux, tellement utiles à notre société et qui ne demandent pas grand-chose si ce n’est une juste reconnaissance et quelques dons pour les aider à continuer leur besogne d’assistance humanitaire. Chapeau bas à toutes ces associations ainsi qu’à celles que nous n’avons pas cité et qui sont tout aussi méritantes