De la taille d’un grand chat domestique, il est comme lui un excellent chasseur et grimpeur. Différence notable, le chat du Bengale est également bon nageur. Naguère très répandu de l’Inde aux philippines en passant par la Chine, il a été massacré pour sa fourrure et a failli disparaître, victime de sa beauté.

 

Celui qu’on appelle également chat léopard a de nombreux cousins, eux aussi hôtes discrets de la jungle mais aucun n’atteint la perfection de sa robe mouchetée aux tons chauds, ni la finesse de son masque  dessiné au pinceau. 

Toujours à cause de sa beauté, on a essayé de l’apprivoiser, mais comme la plupart des animaux sauvages, le chat du Bengale faut un piètre animal de compagnie et les amateur de félins en mal d’originalité ont presque tous fini par s’en séparer. Résultat : il fut pensionnaire de zoo  assez prisé avant de se voir supplanter par des félins plus imposant comme le tigre. 

A l’état sauvage, il n’en existe pas moins de six sous-espèces dont la couleur et la densité du pelage varie du jaune doré au roux vif et au gris argenté selon les régions. A la chasse d’autrefois a succédé une menace encore plus redoutable : la déforestation. Bien que capable de s’adapter  à divers milieux à condition d’y trouver de l’eau, le chat du Bengale en bon grimpeur se plaît dans les forêts denses et humides où abondent ses proies favorites, rongeurs et oiseaux.

Son comportement amoureux ? Comme la plupart des félins, ce forcené du célibat ne recherche la compagnie de ses congénères que pour le bon motif. Lorsque la femelle entre dans la période amoureuse, les mâles se rapprochent attirés par ses appels. Le plus ardent la suit à ses traces; épiant ses moindres mouvement.

Les petits naissent d’une gestation d’environs 2 mois, dans un trou d’arbre mort, dans une cavité ou sous les racines d’un arbre tombé. Ils ouvrent les yeux vers 10 jours, et atteignent leur maturité sexuelle à dix-huit mois.  A cet âge ils ont déjà quitté le giron maternel et ne peuvent compter que sur leur agilité et leur adresse de chasseur pour survivre. 

Libre, mystérieux et solitaire, le chat du Bengale aurait très bien put avoir sa place dans le "Livre de la Jungle"