L’Afrique reste à ce jour l’une des parties du monde où internet a connu une percée spectaculaire en ces dernières années. Bien que ne disposant pas de statistiques fiables, on se rend compte que l’usage de l’internet est suffisamment ancré dans les habitudes en Afrique, notamment au sud du Sahara. Ceci, au regard des multiples opportunités qu’offre cette autoroute de l’information.
Dans certains pays d’Afrique Centrale, le business du Cybercafé est d’ailleurs devenu l’un des plus rentables. A Douala par exemple, difficile de faire cent mètres sans dénombrer deux à trois cybercafés sur son passage. Le constat est presque identique à Libreville au Gabon, ou à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Et a y regardé de près, le constat est pratiquement le même : ici, en dehors des enseignants, étudiants et quelques fois des journalistes, la quasi-totalité des clients de ces cybercafés sont constitués des femmes, jeunes pour la plus part. Et, une et seule chose semble leur tenir à cœur : trouver l’âme sœur ! Et surtout de couleur « blanche »
A la question de savoir si elles trouvent réellement leur compte, elles vous répondent plutôt : « si on ne trouvait pas notre compte on se serait déjà lassées » nous lance une jeune femme avant de poursuivre « tous les moyens sont bons, surtout quand ils sont efficaces… ». Une thèse qui est rapidement confirmé par Zeph, jeune gérant de cyber à Yaoundé : « presque toutes ces filles finissent par trouver un jour un ami blanc… » Nous indique-t-il avant d’ajouter « il est vrai que ce n’est plus très facile comme avant, parce que les occidentaux sont devenus un peu plus malins ».
Cependant, les filles africaines ont aussi diversifié leur business sur internet, en choisissant de ne plus se limiter qu’à la recherche du « prince charmant blanc ». Aussi, depuis quelques temps, certaines d’entre elles, prostituées, proposent sur les réseaux sociaux leurs services. Ainsi, ceux de leurs compatriotes qui souhaitent se « soulager » les contactent et ensemble ils se fixent un rendez-vous. Et selon plusieurs personnes, cette nouvelle forme de prostitution serait très rentable.
Dans une partie du monde où plusieurs défis interpellent une jeunesse désœuvrée et abandonnée, cette autre forme de déviance vient remettre au gout du jour la politique juvénile des dirigeants de ces pays respectifs.
Bonjour. Vous oubliez il me semble, la principale utilisation du net en Afrique qui se généralise sous une forme beaucoup plus mafieuse que la prostitution. actuellement plus de cinquante pour cent des recherches de l’âme soeur en provenance du Cameroun mais surtout de cote d’ivoire sont des arnaques aux sentiments et sous l’apparence de jeunes filles souvent très mignonnes, des hommes qui le sont eux beaucoup moins, trouvent de nombreux pigeons qui donnent parfois beaucoup d’argent pour payer des billets d’avion ou du matériel informatique dans le seul but de faire venir en mariage de jeunes filles africaines. bien sur la dulcinée ne descendra jamais de l’avion et pour cause puisqu’elle n’obtiendra jamais un visa sur de simples promesses « pour peu que l’histoire soit vrai bien sur ! »