Après la prise des villes de Kidal, Tombouctou et Gao, les rebelles du Mouvement National de Libération de l’Azawad ont proclamé en cette fin de semaine de façon unilatérale l’indépendance de ce qu’ils appellent la république de l’Azawad. Immédiatement, la communauté internationale dont l’Onu et l’Union Africaine, l’ont jugé inadmissible, avant de condamner très fermement l’option inacceptable de ces séparatistes maliens. Parallèlement, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’est dit prête à déployer sur place au Mali une force sous-régionale, chargée de combattre ces forces rebelles. C’est ainsi que les chefs d’Etat-major des différentes armées de la région se sont retrouvés cette semaine à Abidjan, pour étudier en profondeur les modalités pratiques de cette opération. Seulement, avant toute chose, il devient important pour nous de passer un tout-petit peu au scanner ce territoire désertique de l’Azawad qui suscite tant d’appétit chez les touaregs.
L’Azawad est un territoire situé dans le nord du Mali. Il est l’objet depuis l’indépendance du pays en 1960 d’aspirations à l’autonomie et plus récemment à l’indépendance, portée par les rébellions touarègues. Ces revendications se sont amplifiées ces dernières années avec l’avènement du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), qui combat depuis le mois de janvier dernier l’armée régulière malienne dans cette partie du Mali.
Les principales villes de l’Azawad sont Gao, Tombouctou et Kidal. Aussi, la délimitation du territoire de l’Azawad n’est pas clairement définie et varie selon les auteurs. Il s’étend sur un peu plus de 800 kilomètres carrés et compte près 150 000 mille âmes. Depuis le début des affrontements dans ce territoire, les populations du Nord sont victimes d’exactions, de pénuries et de la sécheresse qui, cumulées, ont des effets dévastateurs selon les organisations humanitaires internationales.
La Cédéao a menacé vendredi dernier de recourir à la force pour mettre fin à la partition du pays, après la déclaration d’indépendance du MNLA. En attendant, c’est pratiquement l’enfer que vivent les populations de cette partie du Mali. Vivement que la communauté internationale soutiennent les pays de l’Afrique de l’Ouest dans cette démarche salutaire.
Oui a l état d Azawad indépendant ,oui au droit a l autodétermination des touaregs qui sont les vrais indigènes de l Azawad. Et grande surprise le regime Algérien renie le droit de ce peuple a son autodétermination ; le régime algerien a perdu le nord tout ces principes qu’ il exhibe durant un demi siècle sont devenus caduques.et non au polisario au rasdiens qui sont des sahraouis arabes provenant du sahara de l arabie saoudie.et vive les amazighs qui constituent 80 pou cent de la population marocaine et qui sont les vrais indigènes du sahara occidental marocain.
SOUHAITONS BON VENT A AZAWAD