Les mauvaises herbes sont le cauchemar des jardiniers depuis toujours. Mais que sont ces « mauvaises » herbes, et pourquoi les qualifier de mauvaises ?
Le philosophe américain Ralph Waldo Emerson disait : « une mauvaise herbe est une plante dont on n’a pas encore trouvé les vertus ». A méditer, mesdames et messieurs les jardiniers !
Dans de nombreux pays ces plantes que nous essayons d’éradiquer s’utilisent tous les jours en cuisine et nourrissent des humains.
Sur les 6000 plantes sauvages répertoriées, 3000 sont comestibles, et environ un millier s’avèrent être même délicieuses.
Alors, lesquelles manger ?
La cardamine hirsute a le goût du cresson, à récolter les jeunes feuilles , ensuite les manger crues en salade ou cuites comme des épinards.
La stellaire, ou mouron des oiseaux, a un petit goût sucré et peut se manger en salade. Le chénopode blanc avec sa saveur proche de l’épinard se mange aussi bien cru que cuit, au beurre ou en gratin.
Préparez de délicieuses soupes au chenopode ou au pourpier sauvage.
L’ortie, que tout le monde connaît est une vraie bombe à vitamines, jusqu’à huit fois plus de vitamine C que dans une orange ! Immangeable crue, mais délicieuse en potage.
Les pissenlits et les pâquerettes sont délicieux en salade, à condition de ne pas les ramasser au bord de la route, ils sont pollués par les gaz d’échappement et les déjections d’animaux.les boutons floraux des pâquerettes peuvent se confire au vinaigre, comme les câpres.
D’autres contiennent plus d’acides aminés que dans les légumes cultivés.
[b]à part la racine des pissenlits (quoique?) les feuilles sont excellentes, merci pour ce billet si rafraichissant dans cet environnement politique délétère.[/b]
comme d’habitude Kate,très bon article (qui change un peu de la politique!) 😉