C'est ce que pensent certains médecins, suite à l'épidémie de grippe australienne. Ils ont en effet remarqué que le nombre d'enfants présentant un diabète de type 1 (insulinodépendant) a été multiplié par 2 après les ravages provoqués par le virus de la grippe.

Le diabète, maladie auto-immune, détruit les cellules du pancréas à l'origine de l'insuline naturelle. Le corps devient alors incapable de gérer le taux de sucre dans le sang et sans injection d'insuline, la santé se dégrade et la mort peut survenir.

Le rôle de divers virus dans l'apparition du diabète était déjà soupçonné, notamment à travers l'action de la rubéole. Certains virus provoqueraient une réaction auto-immune du patient et déclencheraient la maladie. Leur rôle est indirect et progressif. Ils détruisent les cellules du pancréas, petit à petit, jusqu'à apparition du diabète.