La CPI depuis le mois d’octobre 2011 a ouvert une enquête sur les évènements qui se sont déroulés après les élections présidentielles de 2010. Toutes ces enquêtes ont été diligentées dans le but de situer les responsabilités sur les évènements après l’élection d’Alassane Ouattara au pouvoir et le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir.
Laurent Gbagbo est actuellement à la Haye, et bientôt il sera jugé. Après la chute de Laurent Gbagbo, les langues ont commencé à se délier. N’oublions pas que de nombreuses découvertes macabres ont été faites. Mais la chambre préliminaire III n’entend pas s’arrêter là. Elle compte prendre en compte les évènements qui se sont déroulés du 19 septembre 2002 au 28 novembre 2010.
Dès l’annonce de cette nouvelle, des personnes très proches de l’ancien président Laurent Gbagbo se sont réjouies. Elles ont salué cette décision de la chambre préliminaire III. Amani N’guessan, ancien ministre et proche de Laurent Gbagbo a déclaré qu’ils étaient actuellement en fête et que la justice commençait à jaillir. Pour lui cette décision de la chambre préliminaire III permettra de faire ressortir les causes, les faits et les conséquences. Je suis tout à fait d’accord avec l’ancien ministre Affi N’guessan, mais il ne faudrait pas qu’il pense que les enquêtes ne mettront pas à nu les manœuvres du camp qui était au pouvoir pendant cette période.
La justice pour une réconciliation parfaite
Il faudrait une justice impeccable afin que la réconciliation soit effective dans tout le pays. Il faudrait que les responsabilités soient situées afin que ceux qui doivent être jugés le soit. Il faut donner l’exemple pour marquer la fin de l’impunité. La justice sera rendue et l’on saura enfin qui est l’auteur de la mort du général Gueï, du journaliste Kieffer. L’on pourra être situé sur les donneurs d’ordre qui ont entrainé les charniers et les génocides dans certaines régions de la Côte d’Ivoire. Comme nous l’espérons, la justice fera son œuvre pour la réconciliation nationale qui est tant attendu.