En Côte d’Ivoire, l’heure est actuellement à la réconciliation et des actes interviennent afin de la retarder. En effet, le président de la jeunesse de PDCI, KKB a été sauvagement tabassé par des militants du RDR dans la localité de Bonon. Nous n’arrivons pas à comprendre cet acte barbare des militants du parti au pouvoir. Cela est vraiment regrettable pour la Côte d’Ivoire qui a désormais tourné la page de la violence. J’ai tout de même essayé de comprendre les raisons qui ont poussé ces militants à se comporter ainsi.
J’ai tout de suite constaté que les militants qui s ‘en sont pris au président de la jeunesse de PDCI-RDA étaient des personnes fanatiques. Nous savons que dans une partie du pays, les élections législatives ont été reprises pour des questions d’irrégularité. Ainsi, il était question de faire des campagnes en vue de procéder aux élections. Le reproche fait à KKB, c’est d’avoir décidé de soutenir un candidat indépendant. Le PDCI et Le RDR sont deux partis alliés, les militants RDR ont perçu cet acte comme une trahison. Cependant, je condamne avec la plus grande énergie cette façon de raisonner et de voir les choses. Les militants de ce parti n’ont pas encore compris que ce n’est pas une manière de résoudre leurs problèmes. Ils continuent toujours de se bagarrer pour des questions d’élections.
L’analphabétisme et le manque de Fair-play
Pour ma part, je suis certain que l’analphabétisme est la cause véritable de toute cette violence. L’on doit encore et encore faire des campagnes de sensibilisation afin d’inculquer aux populations la culture du Fair-play. L’on ne peut pas gagner à tous les coups, il faudrait aussi préparer l’esprit à la défaite dans ces cas de figure. Le candidat et les partisans doivent savoir reconnaître avec humilité leur défaite. Ce n’est qu’une élection et le meilleur a gagné, il ne sert à rien de s’entretuer pour ce genre d’histoire. Je suis réellement déçue des agissements des fanatiques du RDR. Ce n’est pas la première fois qu’il y a ce genre d’incident. Cela est à bannir et à condamner afin que ça ne se répète plus jamais.