Société de consommation oblige et ne connaissant pas la crise, quand Finaref et Cie s’en mêlent, il est tentant de s’offrir à coup de "petits crédits" le nouveau bijoux higt-tech de son choix en encore quelques jours au soleil pour palier aux frimas hivernaux et se remonter le moral.
C’est ainsi que, selon les sources de la Banque de France, les dossiers de surendettement sont en hausse de 10% en un an ! Autant vous dire que les organismes de crédits révolving, peu scrupuleux envers les possibilités de remboursement de leurs clients et les relançant même régulièrement pour les engager à dépenser davantage, sont dans le colimateur de la Banque de France car grands pourvoyeurs de dégâts !
Et n’allez pas croire qu’il faille vivre péniblement avec un SMIC pour être concerné par le cercle vicieux en question : la plupart des surendettés sont souvent des familles (voire des personnes célibataires) aux revenus de 3000€ et plus par mois !
voici quelques astuces pour ne pas tomber dans le panneau…
Avant d’acheter quoi que ce soit, demandez-vous si vous en avezvraiment besoin et obligez-vous à y réfléchir durant trois jours avant tout type d’achat : vous verrez que dans la majorité des cas, votre désir de l’objet convoité verra sont intérêt baisser et que vous n’y penserez déjà plus ! Vous en doutez ? Faites le test et vous allez être surpris.
Concernant les vêtements et accessoires de mode, si vous savez qu’il vous faudra investir dans un manteau ou une nouvelle paire de bottes pour l’hiver prochain : profitez des soldes ou ventes privées via Internet… Vous allez vous dire que c’est pas marrant d’acheter un manteau fin janvier alors que vous ne pensez qu’au printemps et à ressortir au plus vite vos vêtement d’été : mais dès octobre : vous serez bien content de trouver cette paire de bottes neuves indispensable à votre hiver.
Et puis surtout, optez si possible pour un style décontracté et donc plus indémodable : l’essentiel étant aussi de porter ce qui vous va et non ce que « la mode » vous impose.
Enfin, ne mettez pas le prix fort sur des vêtements (hormis chaussures peut-être) car de nombreuses chaînes de magasin vous offre actuellement de la mode à tout petit prix ! Ainsi, vous pouvez vous permettre le plaisir de renouveler une partie de votre garde robe à chaque saison sans culpabiliser de jeter tout ce qui n’a pas résisté à un certain nombre de lavages.
Vous pouvez également lancer la grande mode de l’échange convivial en invitant vos amies et leurs maris un après-midi : chacun vient avec des vêtements qu’il ne met plus et en excellent état : essayez et échangez à volonté : des changements dans votre armoire qui ne vous auront rien coûté et permis de passer un bon moment entre amis !
Mais le fin du fin, c’est quand même de savoir tenir un budget souvent serré (le coût de la vie augmentant plus que les salaires ou retraites) à savoir réviser les additions et soustractions…
Donc à vos charges ? Prêt !
Mettez « noir sur blanc » toutes vos charges incompressibles : loyer et charges locatives éventuelles ou crédit d’accession à la propriété, assurances habitations et véhicules, EDF/GDG, téléphonie fixe et mobile/internet et décodeur TV (chez un seul fournisseur d’accès de préférence donc moins cher et ceci pour les besoins de toute la famille), alimentation (ne pas hésiter sur les discounts non cités mais vous proposant des produits de qualité égale pour environ 40€ de moins sur le caddie remplie pour une semaine) : gardez vos tickets de caisse sur un mois pour juger de vos dépenses, taxe d’habitation et éventuellement taxe foncière (à diviser par 12 pour répartition sur un mois), impôts sur le revenu, charges concernant les moyens de transport (achat de carburant à conserver durant un mois pour se faire une idée, crédit voiture, entretien voiture (révision, pneus à changer, contrôles techniques : tout peut se conserver pour se rendre compte du budget sur un mois), mutuelle santé pour toute la famille… frais de cantine des enfants, de nounou éventuelle, de centres aérés durant les vacances scolaires (si vous n’êtes pas instituteur avec 4 mois et demi de congés par an et que vos enfants n’ont pas des grand-parents servant de centre de vacances)…
Ah ! L’addition vous colle des sueurs froides là ? C’est bon signe : le médicament commence à agir…
Bref : essayez de compter vos frais MENSUALISES… et vous en trouverez peut-être d’autres que ceux cités. Là : vous allez déjà faire des bons (mais pas de joie) au regard de ce qui entre et de ce qui sort chaque mois ! Et vous vous apercevrez donc forcément qu’il n’est pas anormal de terminer chaque mois « dans le rouge » (si tant est que vous disposiez d’un bon « découvert autorisé » de votre banque qui ne manque pas de vous le faire payer puisqu’un découvert est en fait un crédit dont les agios représentent les intérêts et sont onéreux suivant les banques !
Alors établissez un plan entre ce qui entre et ce qui sort, et voici une solution pratique pour éviter à tout prix de tomber dans le piège des crédits « revolving » (ou réserves d’argent à des taux exorbitants que même les banques vous proposent de plus en plus :
-
Mettez de côté tout ce qui doit sortir sur un compte épargne en début de mois et évitez tout prélèvement automatique sur votre compte, en payant par TIP sur facture mensuelle ou en CB via Internet sur le site concerné : parce que les prélèvements s’ils tombent à un moment où votre compte n’est pas assez approvisionné vous coûtent alors très cher en frais bancaires pour leur rejet… ensuite parce que toutes les banques ou presque vous proposent via un montant dérisoire annuel des services de banque en ligne qui vous permettent de faire au cas par cas sur votre compte courant un versement de votre compte épargne afin de faire face à chaque facture qui se présente, et ce dans les temps (prévoyez une corbeille{mosimage} à factures et notez
chaque date sur votre agenda pour effectuer le paiement dans les
temps… et enfin, parce qu’en cas de litige avec un créancier, il vous sera toujours plus facile de négocier quelque chose sur une échéance non payée que via un prélèvement automatique déjà effectué… -
Essayez dans la mesure du possible, une fois « tout ce qui doit sortir étant établi » d’épargner en plus sur environ 10% de « ce qui rentre » et de n’y toucher qu’en cas de coup dur : travaux sur votre voiture, lave linge ou vaisselle qui vous lâche…
-
Si, à la fin de l’année, vous n’avez pas eu de « coup dur » : utilisez cette somme pour quelque chose qui fera plaisir à toute la famille : le petit brin de folie bien mérité.
Notez bien que le budget « vacances » été et hiver est à calculer dans les charges mensuelles !
Grrr… Mais si, mais si… Ceci dit de plus en plus de français s’éclatent en vacances sans forcément partir… Pff : c’est la crise, comme diraient ces chers messieurs du gouvernement qui n’ont pas appris à gérer un budget (celui de l’état donc le nôtre) et qui connaissent bien le problème du surendettement (de la France et d’ailleurs)
Allez, courage : cessez de « naviguer » à vue et prenez vos finances en mains : vous dormirez bien mieux !
Et si cela vous force vraiment trop, eh bien demandez-vous comment font ceux qui se retrouvent durant un temps (ou plus longtemps) obligés de vivre avec un minima social (RSA… ASS) ou bien encore ceux qui ne peuvent plus faire face à leurs emprunts et se voient contraints de le déposer, le fameux dossier de surendettement qui les privera de crédit durant un sacré bout de temps (quelle horreur!). Enquête sur le terrain à l’appui !
[b]Autres astuces: caviar, truffes, Don Perignon, Testa Rossa, piscine privée, pourtant c’est pas compliqué*… ![/b]
Un article à lire car il reflète bien la réalité…..
Une augmentation aussi forte n’arrive pas par hasard, même en période de crise. L’augmentation constatée cette année est surtout liée aux changements de procédures de la banque de France et notamment la généralisation des procédures de rétablissement personnel (loi Borloo de 2003 : faillite civile, effacement de dette).
Ce mécanisme diminue et va diminuer fortement le crédit. Les CSP les plus fragiles n’ont désormais un accès difficile au crédit (ce qui n’est pas un mal), mais cela crée une demande forte vis-à-vis de l’Etat pour prendre le relais.