Le gouvernement ivoirien veut mettre fin à la cyber-escroquerie et la cybercriminalité, deux  fléaux qui sévissent en Côte d’Ivoire avec des répercussions très importantes sur les milieux socio-économiques et professionnels. C’est l’annonce qui a été faite  récemment par le ministre des Tic, Bruno Koné au cours d’une conférence.

 Quelles sont les solutions prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour bien mener cette lutte drastique ? Pour rappel, il faut savoir que la cyber-escroquerie et la cybercriminalité en Côte d’Ivoire ont pris des proportions inquiétantes ces dernières années avec l’avènement des fameux brouteurs qui sont des personnes généralement jeunes se servant d’Internet pour escroquer leurs victimes.  Pour mettre hors d’état de nuire ces personnes dont l’activité ternit l’image de marque de la Côte d’Ivoire, le président de la république a signé un décret depuis le 1er janvier 2012. Ce décret portant identification des abonnés des services de télécommunications ouverts au public, permettra d’identifier obligatoirement les utilisateurs de téléphones mobiles et des services Internet. L’objectif poursuivi à travers cette action est la sécurisation de ces utilisateurs contre le piratage informatique. Le ministre  a pris le soin de préciser que cette action n’a pas pour but d’espionner les abonnés des services de télécommunications de Côte d’Ivoire dans leur vie privée.  Le deuxième volet des mesures prises par le gouvernement ivoirien est d’associer les hackers certifiés à cette lutte.

 

Quelles seront les retombées de cette lutte pour la Côte d’Ivoire ? Le broutage qui s’est développé à un rythme accéléré ces derniers en Côte d’Ivoire a fait de ce pays un paradis de la cyber-escroquerie et de la cybercriminalité. Toutes choses qui n’ont pas manqué de causer de nombreux torts aux personnes résidant en Côte d’Ivoire notamment dans les domaines de la monnaie électronique.