L’arrivée de Nicolas Sarkozy au palais de l’Elysée en 2007 a suscité beaucoup d’espoir et d’engouement tant chez les français que chez les africains. Lesquels africains voyaient déjà en lui l’homme par qui devrait enfin intervenir la rupture du pacte colonial qui a toujours lié la France à ses anciennes colonies africaines. Mais, au terme de ce premier quinquennat, c’est la déception totale tant du côté des français que des africains.
Au jour d’aujourd’hui, l’économie française est dans une impasse indicible. Il ne fait plus vraiment bon être français. Le taux de chômage ne cesse de grimper au quotidien, malgré les quelques rares reformes stériles et infructueuses que l’homme fort de la France et son gouvernement tentent de mettre sur pied. La France, pourtant une grande puissance économique mondiale a tout récemment perdu son « triple A », un triste record pour monsieur Sarkozy et sa bande.
Sur le plan international où Nicolas Sarkozy peut se vanter d’avoir relevé certains défis, il convient de dire que le président français n’a engagé jusqu’ici que des chantiers qui restent non achevés et constituent même des bombes à retardement. De la côte d’Ivoire en Libye en passant par les autres conflits mineurs, difficile de dire que l’apport de la France a été efficace. Car jusqu’à l’heure actuelle, les Ivoiriens peinent à se réconcilier, et monsieur Ouattara ne cessent de pratiquer une justice des « vainqueurs » contre les pro-Gbagbo. Du côté de la Libye, c’est la désillusion totale avec un Conseil National de la Transition incompétent et illégitime. Aussi, les pauvres Libyens ont quitté le navire de la « dictature » pour emprunter celui du terrorisme avec des islamistes radicaux qui ne cessent d’émerger au jour le jour dans ce pays qui jusqu’ici était un pays paisible où chaque habitant trouvait plus ou moins son compte. Dans les rues des principales villes libyennes, les armes distribuées par Nicolas Sarkozy constituent la chose la mieux partagée entre des jeunes désœuvrés et voués à un avenir incertain.
Au regard de ce bilan pour le moins catastrophique de monsieur Nicolas Sarkozy et sa bande, c’est en toute logique qu’il devrait renoncer à solliciter une fois encore les suffrages des pauvres français qui ne demandent qu’à mieux vivre ! Mais, il s’est entêté à se représenter malgré la défaite humiliante que lui prédisent déjà les instituts de sondage. La balle est dont désormais entre les pieds des électeurs français ; eux, qui devraient éviter de se laisser tromper par les discours fallacieux d’un monsieur Nicolas Sarkozy dépassé par les événements.
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