S’il existe des domaines d’activité qui ne fixent pas de limite au nombre de leurs travailleurs et aspirants, la musique reste des plus productifs. Une telle activité ne peut pas se crédibiliser sans une organisation sérieuse préalable. C’est pourquoi des structures comme le BURIDA et l’UNARCI trouvent une raison d’être.
Comme les définitions l’indiquent, le BURIDA (Bureau Ivoirien des Droits d’Auteur) et l’UNARCI (Union des Artistes musiciens de Côte d’Ivoire) ont pour objectif majeur de lutter pour les droits des artistes. Le premier pour que tous les artistes se voient reversés leurs pourcentages des ventes pour l’exploitation de leurs œuvres et le second pour aider à organiser le milieu musical, vu qu’en rangs dispersés, ils n’ont aucune chance. La piraterie, l’un des grands maux du domaine est sensé trouver ces organismes sur son chemin. Les cas de différends entre les artiste musiciens étant légions, le BURIDA et l’UNARCI, dans l’accomplissement de leurs tâches pourraient être l’arbre à palabre qui aidera à une meilleurs entente et une parfaite harmonie.
Des organes régulateurs aux abois
Sous Valen GUEDE, l’on a souvent entendu des plaintes au sujet de la gestion du BURIDA, un remue ménage qui a couru jusqu’à la dissolution de ce bureau par le nouveau gouvernement pour un bureau de transition. La direction de l’UNARCI a elle aussi été revue suite aux derniers événements politiques en Côte d’Ivoire. Alors étonnement.
Que devient alors la lutte contre les ennemis communs ?
Au même moment, ces derniers s’en frottent les mains. En tout état de cause, eux, sont unis et déterminés à aller jusqu’au bout. Au moins, si les artistes ne peuvent sonner d’un seul et même son de cor, ils pourraient copier sur leurs ennemis. Le combat commun unit. Mais dommage que l’organisation artistique connaisse une telle désorganisation. En vérité, elle a besoin d’un vrai coup de pousse, peut être de la part de personnes extérieures comme les gouvernements. A y voir de plus près, c’est ce que leur actuel ministère de tutelle essaie de faire. Mais encore faudra-t-il les remplaçants fassent preuve d’un véritable professionnalisme en la matière. Autrement, si ces organismes se meurent, c’est la preuve que la collaboration artistique est déjà morte.