Si l’on tient compte de l’hypothèse émise par des scientifiques américains qui a été récemment publiée dans la revue britannique « Nature », il est probable que d’ici 50 à 100 millions d’années un supercontinent apparaisse « l’Amasie », formé de la réunion de l’Europe, l’Asie, l’Afrique et de l’Amérique.
D’une façon générale, les continents ne sont pas statiques, ils sont constamment en mouvement. La terre est toujours active et les plaques continentales bougent les unes par rapport aux autres. Ainsi, l’on peut constater que l’Afrique et l’Europe se rapprochent de plus en plus, ce qui inéluctablement entraînera à plus ou moins long terme la disparition de la Méditerranée
Ce supercontinent issu de la fusion des principaux continents actuels, regrouperait donc toutes les masses terrestres autour du pôle Nord à l’exception de l’Antarctique et entraînerait la disparition de la mer des Caraïbes et de l’océan Arctique.
Avec un tel scénario, les Amériques resteraient au niveau de la ceinture du Pacifique, à l’endroit où les plaques tectoniques s’enfoncent sous la croûte terrestre et après avoir fusionné ensemble tout en se déplaçant vers le Nord, les deux Amériques se regrouperaient avec l’Europe et l’Asie, à l’endroit actuel du Pôle Nord.
Cela peut paraître actuellement utopique mais pas pour autant impossible, ni anormal même si ce phénomène qui risque de se produire d’ici plus de 50 millions d’années est la continuité de ce qui s’est déjà produit dans le passé.
Le dernier supercontinent qui s’était formé il y a plus de 300 millions d’années était "La Pangée", il regroupait la quasi totalité des terres émergées de la fin de l’ère carbonifère au début de l’ère jurassique, en les concentrant autour de l’actuell Afrique de l’ouest.
D’ici 50 millions d’années, les choses peuvent encore changer et les continents peuvent bouger différemment par rapport aux études et observations scientifiques actuelles, mais une chose est sûre on ne sera plus là pour observer tous ces phénomènes terrestres..
Article intéressant.
Un grain de sel sur la notion de continent, ici traitée à juste titre sous un angle géo-physique. Les politiciens aiment, depuis le 19ème siècle notamment, y glisser des considération humaines voire raciales, au départ dans le but de simplifier la représentation du monde (le continent des blancs, celui des noirs, des jaunes, des rouges et des aborigènes…) dans un contexte d’expansion coloniale qui devait donner lieu au partage du monde au bénéfice d’une seule couleur. D’où par exemple le souci des autorités australiennes, jusqu’aux années 1970 au moins, pour interdire toute immigration non blanche et pour attirer toute immigration blanche.