les incendies de son conservatisme.
Le centre d’Athènes, lundi 13 février, document Le Point.fr. © Louisa Gouliamaki / AFP. «Les Grecs ne sont pas violents mais moi, je préfère la violence à la misère»
Athènes le berceau de notre civilisation Européenne et Occidentale, brûle par la colère d’un pays soumis au diktat de la commission Européenne dirigée par le couple Merkel et Sarkozy. C’est en Grèce qu’Aristote avec son ouvrage l’Éthique à Niomaque traite de l’éthique. Cet ouvrage est l’un des trois principaux ouvrages, avec l’Étique à Eudème et la Grande Morale, qui traite de la philosophie morale d’Aristote. Éthique et politique sont inséparables chez Aristote. Il définit ainsi la vertu comme étant de la conduite d’un homme réfléchi. La décision et la responsabilité de la troisième partie nous montre que nous sommes responsables de nos décisions.
Les Grecs sont-ils responsables de ce qui leur arrive? D’aucuns diront que oui, mais cela dépend des Grecs, ceux qui ont magouillés, ceux qui ont fraudés, oui, mais les pauvres non. Dans cette crise, on ne fait pas de détail, les pauvres payent encore plus que les autres, c’est cette injustice qui est intolérable, qui nous indigne. Pour le Merkozy, ils n’avaient qu’à bien gérer leur finance, mais est-ce à eux seuls de porter cette responsabilité ? Non, ceux qui ont accepté que la Grèce intègre l’Europe et la zone euro sont aussi responsables que ces malheureux qui dans un comportement de folie en sont amenés à mettre Athènes en feu. Avec 590 euros par mois, et 750 € après 12 années d’études on n’a plus rien à perdre.
Tout le monde savait et sait que la Grèce est un pays pauvre, 11 millions d’habitants un peu plus que la région parisienne, répartit dans des îles de beauté, mais pauvres. Le pays est désertique 85,3 habitants au km². Son économie est principalement agraire, tabac, coton, vigne et huile d’olive, elles constituent avec le tourisme, qui représente 15 % du PIB, les principales ressources du pays. L’industrie est peu développée. Au quatrième trimestre le PIB s’est contracté de 7 %.
À l’austérité qui lui est imposée la finance n’y croit pas. Comment pourrait-elle rembourser ses créanciers, c’est évident. Ou peut-elle aller dans le serrage de vis de ses citoyens ? Sans argent et sans travail comment peut-elle rembourser sa dette, si la consommation n’y est pas. Dans le chaos ou elle se trouve, le tourisme est perdu pour longtemps.
Quelle fierté pour le conservatisme Européen de voir ce malheureux peuple soumis depuis plus d’une année à des plans d’austérité qui ne font qu’accroître leur misère, comme s’il ne savait pas que la Grèce comme d’autres pays sera condamnée tôt ou tard à sortir de la zone euro avec une forte dévaluation du drachme puisqu’elle retrouverait ainsi sa monnaie d’avant l’euro, mais pas avec la même valeur internationale qu’avant. Ce serait un lourd handicap pour ses importations, mais un avantage certains pour ses exportations. Elle devrait aussi réduire ses dépenses militaires et combattre la fraude fiscale, et prendre des mesures pour que les erreurs commises dans le passé soient rectifiées. Cette fraude dont sont fiers les plus aisés, qui votent à droite, doit être jugulée.
La politique Européenne, pour ceux qui n’ont pas encore comprit est le reflet du conservatisme qui dirige froidement cette Europe qui ne tient plus qu’à un fil. La plupart des pays qui composent la zone euro ont soit leur cotation dégradée par les Agences de notation, soit sont mis sous influence négative par l’Agence Moody’s. Ou est l’humanité dans ce conservatisme de l’argent ?
Une oligarchie politique Grecque pillant la société.
Le problème est la faillite ou le plan d’austérité, le choix est cruel pour le parlement. Mais le résultat est quasiment le même quelque soit la décision. Un refus et plus d’argent, il est au bord du gouffre. Soit il saute, soit il prend le pont en espérant que de l’autre coté du gouffre ça ira mieux.
Alors c’est 100.000 manifestants, 80.000 à Athènes, 20.000 à Salonique la seconde ville du pays qui attendaient le vote pour faire tout exploser. Selon Georges Contogeorgis, les manifestants ont le sentiment qu’on leur impose un plan d’austérité totalement injuste et antidémocratique. Ce que l’Europe ne comprend pas, c’est que la crise Grecque n’est pas la conséquence de la crise des marchés européens. Bien au contraire, l’économie Grecque n’a été que peu exposée à la crise. Au fond, c’est l’État grec, qui est entièrement responsable de la crise, un État converti en partitocratie qui se comporte en dynastie, source Le Point.fr.
{dailymotion}xolagh{/dailymotion}
On se croirait en mai 68 à l’annonce de nouveau plan d’austérité. Des gaz lacrymogènes, des cocktails Molotov, des pierres. «Ils nous ont attaqués alors que la manifestation était pacifique, explique une jeune actrice sans emploi. Ils arrivaient de trois endroits différents en lançant des produits chimiques sur la foule. Des gens étaient à terre». «Est-il possible d’imposer ces mesures à coups de gaz lacrymogènes ? Elles n’ont pas reçu le vote du peuple Grec». «A bas la dictature du monopole de l’Union européenne». Il est maintenant certain que si le Merkozy avait permit le référendum que proposait Georges Papandréou, voir, Grèce un souffle de démocratie et c’est la panique, cette situation ne serait pas arrivée. Il ne fallait surtout pas consulter le peuple, la peur de ne pouvoir faire ce qu’ils voulaient de ce pays.
Le bilan, plus de 120 blesses et 45 bâtiments endommagés. Le but de ce plan c’est 130 milliards d’euros d’aide mais, il faut affamer son peuple. Que doivent penser les dirigeants Européens devant ce désastre, on ne les entend pas. Pour Alain Juppé «la Grèce a pris des engagements, elle doit rembourser». Pour François Baroin, «à mi mars si la Grèce ne peut pas rembourser, elle n’a plus d’argent, elle doit réformer».
Les images ont fait le tour du monde. Elles laissent présager pour d’autres pays des affrontements du même ordre, l’exemple est donné. On ne peut que condamner ces violences, elles n’apportent rien sinon encore plus de misère. Seulement, il ne faut pas mettre son peuple dans cette situation. À la colère des manifestants, s’en suit le désespoir, qui mine ensuite toute possibilité de croissance, il faut vivre avec ce qui reste.
La majorité des députés ont adopté le mémorandum par 199 voies sur 300, il conditionne le nouveau prêt, qui lui n’est pas encore effectif. La Grèce devra attendre, l’Eurogroupe a changé ses plans par ce qu’il veut que les réformes soient mises en œuvre.
C’était dans le chantage à la banqueroute, à la marginalisation et à la sortie de l’euro que le premier ministre a demandé aux parlementaires de voter ce plan. Il a eu le soutien des deux grands partis gouvernant la Grèce en alternance depuis 1974, le Pasok, socialiste, et la Nouvelle Démocratie, droite. Mais plus de quarante députés ont refusé d’obéir à la consigne de leur parti et ont été exclus de leur groupe.
«Nous sommes déjà en faillite. Qu’au moins on nous laisse choisir notre propre banqueroute, pour que l’on puisse garder le respect de nous-mêmes. Notre problème, ce n’est pas l’Europe, c’est notre classe politique» expliquait un des manifestants.
Un peuple sans espoir est un peuple à la dérive, il faut donner aux Grecs de l’espoir, le problème est comment ? Pour cela, il faut un changement politique en Europe. François Hollande s’inscrit dans ce changement. Faut-il encore qu’il apporte de bonnes solutions, et qu’elles soient adoptées par les partenaires Européens. Son programme repose sur la croissance, «s’il n’y en à pas nous ne réduirons pas nos déficits, et donc nous aurons toujours le problème de la dette. Je me battrais au plan Européen pour qu’il y ait de la croissance a-t-il annoncé» sur BFMTV. Il préconise «les euros obligations qui sont une mutualisation de la dette, ce qui aurait pour conséquence des prêts à taux réduits», ce que refuse le Merkozy. C’est donc un clivage droite et gauche qui se creuse encore plus, avec la Grèce comme objet de discorde.
•Sarkozy, consterné par l’annonce d’un référendum en Grèce.
C’était juste en octobre 2011. Mais ce qui n’était pas bon pour la Grèce.(de quoi se mèlait-il ???) deviendrait bon sous Sarkozy II avec un référendum sur les chômeurs et un autre sur les immigrés….
D’ailleurs M. Sarkozy avait feint l’étonnement en octobre 2011 alors que le Premier Ministre Grec avait annoncé le referendum dès juin… (ici) .
Notons d’ailleurs que lorsque M. Sarkozy a obtenu la tête du premier Ministre Socialiste à Athènes, tout le monde s’était accordé sur les élections législatives anticipées ce 19 février.
Elles ont été repoussées (sine die ?) sans que NS n’ouvre cette fois son bec.
Et pourtant, si elle avaient été organisées ce dimanche prochain, peut-être Athènes n’aurait pas brûlé dimanche dernier…
On se demandera toujours si NS se souvient de ce qu’il a pu dire avant lorsqu’il nous sort un nouveau lapin du chapeau !
jf.
ww;lamauragne.blog.lemonde.fr
[b]lamauragne[/b] bonjour,
Avec Sarko le peuple c’est celui qui lui donne raison. Au nouveau traité de Lisbonne, il ne l’a pas consulté il aurait dit non comme pour la première mouture, avec les Irlandais il les a fait revoter pour qu’ils disent oui, avec les Grecs il a eu peur qu’ils disent non ! Avec Sarko si tu votes non il te fait revoter jusqu’à ce que tu dises oui.
Bien à vous,
Anido
ANIDO , excuses-moi , j’ai oublié les guillemets pour « protestantisme » !
par ce que pour MERKEL, agent de la CIA ,
le prostestantisme n’est qu’un souvenir familial.
Conférence téléphonique entre Mario Monti,
Angela Merkel et Lucas Papadémos.
(Benoît XVI a téléphoné à Mario Monti !!!)