Jadis convoitée par les touristes pour la beauté de ses baies, Abidjan la perle des lagunes est en phase de perdre cette appellation, tellement la pollution des eaux connait une évolution impressionnante. Cela a engendré un réel danger pour la population de la lagune ebrié qui représente également la capitale économique de la C I.
La pollution est l’action de contaminer l’eau, l’air et le sol. Dans le cas des eaux, elle représente la souillure de celles-ci. La pollution des eaux (lagunes) met en danger la vie de toutes les populations de la ville d’Abidjan et plus précisément celle de personnes vivant et travaillant à coté des baies.
Cette situation est produite par un ensemble de facteur qui sont : le manque de gestion des eaux usées et fluviales, les mauvaises habitudes de certains industriels et même de la population qui contribue directement à la dégradation des cours d’eaux abidjanais. En effet les lagunes sont pour certaines populations ignorantes ou conscientes de l’acte qu’elles posent, un dépotoir de toute sorte de déchets liquide et solide.
C’est fort de ces actes et comportement que la lagune abidjanaise se meurt. De cette pollution de la lagune abidjanaise, il fut déconseillé à une période la baignade et la pêche dans ladite lagune. Cette interdiction traduit l’état avancé de pollution de cette lagune. L’objectif aujourd’hui est que l’on parvient à la dépollution de la lagune d’Abidjan. Pour cela il faut utiliser de grands moyens. Cela revient à dire qu’il faut conjuguer le financement et les compétences. En clair l’Etat garant de notre santé doit dégager les fonds et recruter des mains d’œuvres de qualité.
L’accès des habitants à la lagune sans risque de contracter des maladies devrait aussi être le fer de lance des ministères chargés de l’assainissement et du bien être. Toutes fois le défi de la dépollution de la lagune abidjanaise pourrait être relevé avec la contribution de tous (population et autorités).