Apparu à l’automne 2011 aux Pays Bas, un nouveau virus se propage peu  à peu dans toute l’Europe et touche actuellement dix départements français, au Nord d’une ligne Caen Besançon. Même si certains assurent que ce virus est sans danger pour l’homme, il convient tout de même d’être vigilant dans ce domaine.

Ce nouveau virus, dénommé Schmallenberg, cela en référence à la localité dans laquelle il a été localisé la premières fois, appartient à la famille des virus des orthobunyavirus.

A certains moments cette famille de virus avait déjà été signalée en Asie et en Afrique, mais les connaissances sur ces virus sont très minces et il est très difficile de pouvoir en mesurer les conséquences.

Il est essentiellement transmis par des insectes, tels que les moucherons et les tiques et il touche à la fois les ovins, les bovins et les caprins.

Si ce virus est relativement bénin pour les animaux adultes dans la mesure où il est révélé par des symptômes de fébrilité ou de diarrhées, il peut être plus dangereux pour les femelles en gestation dans la mesure où il provoque des malformations au niveau des fœtus. Mais actuellement, on ignore les éléments de son origine et les raisons de sa rapide propagation.

Ce virus inquiète fortement les autorités sanitaires européennes et les chercheurs très mobilisés sur le sujet, essaient actuellement d’accumuler les données sur ce virus de façon à en prévoir les effets et à tenter de mettre au point un remède efficace pour le bétail, voire un vaccin adapté.

En France, le ministre de l’agriculture  assure que pour l’hexagone, le risque est encadré par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, dans la mesure où les animaux malades ne rentrent pas dans la chaîne alimentaire.

Même si certains spécialistes restent optimistes et pensent qu’il est pratiquement improbable que ce nouveau virus puisse causer des maladies chez l’homme, il est peut être hasardeux pour l’instant d’exclure totalement cette hypothèse.

On a déjà entendu dans le passé, ce genre de discours à propos d’autres épidémies animales et par la suite on a vu que cela c’était révélé faux. Alors prudence !