Je ne sais plus où, le P.N. (père Noël) répète constamment : "ah, ah, ah !", en repartant de la cheminée.

En 2012, les rois mages se sont pointés sur une partie de la terre (ils ont étendu leur champ de compétence, leur couverture géographique, se sont adaptés à la géopolitique et à la géo-économie), en serrant la vis à leur traditionnelle galette (économie ultra – libérale, cela ne pardonne pas : fais ta galette toi-même). Le pauvre dit, depuis depuis leur passage : "a,a, mais j’ai encore un +, papa ne va pas hurler". Est-ce si triste ? Imaginez  – nous n’en sommes pas encore là –  une bonne petite faillite de l’Etat, déclarant : "ah, bon ? Vous me prêtez du flouze au taux usuraire réservé aux pauvres ? Très bien. J’en appelle à la Commission de surendettement européenne (ça tombe bien, elle n’existe pas et, le temps qu’elle soit créée, on a le temps de refaire un peu de fafes) et, en attendant leur décision, bande de chacals puants, je vous la fais façon Amérique du Sud, quand vous vous êtes bien servis (je sais, nous en étions largement), je ne vous donne plus un penny." Pourquoi un penny ? Parce que c’est une des rares monnaies à sauver sa notation… Je demande, j’exige (je supplie, si nécessaire, glups ! C’est pour la bonne cause, je n’ai jamais connu la honte personnelle devant les "causes") que l’on créée une Commission européenne d’experts (mais évitez Minc, c’est le meilleur pour la pagaille), pour valider ou invalider (un peu coupeurs de papattes) ces acharnés de la notation. Révision de tous les dossiers en cours. Enfin, ces "gens-là" se permettent de porter un jugement de valeur sur les pays pour qu’ils palpent leurs emprunts à plus ou moins cher (procédé déjà douteux) mais, en plus, ils font "ça" dans leur petit coin, après, entre autres, avoir conseillé la Grèce pour maquiller ses bilans (ça leur a sans doute rapporter gros) pour entrer en Europe, et, gonflés, la déclarer, aujourd’hui, insolvable…

 

Nous allons y arriver aussi. Sans doute pas avant les présidentielles (nous sommes entre gensses qui ont du savoir vivre et nous allons les payer pour qu’ils se fassent "taiseux") mais après, garanti, ils nous tombent dessus à bras raccourcis. Alors, à tant faire, Niko, faites la preuve que vous avez ce qu’il faut là où il faut. Empruntez un super – maximum puis, les sous touchés, déclarez la France en cessation de paiements. Les Français ne me semblent pas prêts à casquer, si je puis dire, par tête, dans les 20 000 euros pour se débarrasser de ces dettes qu’ils n’ont pas voulues (la majorité d’entre eux n’est même pas au courant… ce qui vous arrange) et personne, en France, ne vous en voudra d’avoir "baisoté" cette bande de chacals : vous vous assurez une triomphante présidence à vie… Mais, il en faut. Et là, malgré Giulia, nous sommes dubitatifs.

Faîtes comme tout le monde. Un regroupement des dettes que vous revendez à Sofinco qui vous fera un gentil prix de remboursement bien étalé, peut-être sur cinquante ans (l’extinction de tous les Français étant peu probable). Ou alors, après une cessation de paiements classique, vous pouvez aussi opter pour une bonne petite faillite, vos biens personnels ne risquant rien, les nôtres non plus, d’ailleurs. Opprobe national et international ? A 1% du montant de la dette, je veux bien prendre les tomates des autres pays sur la figure, à votre place et conserver, en plus, mon sourire bien connu de certains, de communicante de choc (D’ailleurs, les tomates, je sais les renvoyer)..

 

Allez zou. Commencez, Chouchou, par réduire cette "indemnité" (sans impôt et sans charges sociales, la précision vaut d’être martelée) que vous avez doublée pour vous en arrivant à l’Elysée (tous frais payés plus l’argent de poche, aucun président de la République n’avait jamais osé – mais vous relevez un peu de "Amour, gloire et beauté", bien que la "Beauté"…) et donnez la différence à ceux qui en ont besoin. Vous, vous êtes assez "has been", incroyable ce brutal vieillissement sur vos dernières photos qui faisaient si bien ressortir vos grandes oreilles de choux (d’où le "Chouchou" de Carla ?). Allons, laissez-(moi) la place. Je promets d’éteindre la lumière en sortant des pièces de l’Elysée. et de collectionner les éoliennes à Versailles, pour montrer la bonne direction à nos concitoyens. Enfin, comme mon éducation est à peu près sans failles, au contraire de la vôtre – (je reconnais avoir ouvert quelques failles, en affirmant mon "adulté" au grand désespoir de ma mère), non seulement je saurai recevoir mais, en plus, discuter le bout "de gras" et obtenir des prix : ma grande force, vis-à-vis des concurrents qu’on me flanquait dans les pattes, était la justesse de mes budgets et des prix de "pauvre" pour une camelotte de luxe… La seule chose qui puisse, aujourd’hui, nous sortir de l’ornière, c’est de recommencer à fonctionner avec des industries que nous maîtrisons,  une agriculture et un élevage que nous puissions contrôler (tout cela est possible et est, par dessus tout, une question d’organisation) et, si possible, des ministres assez intelligents pour garder des diplômés de haut niveau étrangers, lorsqu’ils ont fini leurs études et souhaitent rester en France. Nous avons, en France, une énorme "fuite des cerveaux" , partant vers des contrées où ils sont normalement payés mais, surtout, où ils disposent du matériel de pointe leur permettant de faire évoluer leurs recherches. Et M. Guéant reconduit à la frontière, les mêmes diplômés – qui nous manquent cruellement – sous prétexte qu’ils ne sont pas ressortissants de la communauté européenne… Faut exporter le gouvernement. D’urgence. Pour imbécillité congénitale et irrécupérable, même diplômée, car avant d’accueillir un "quota" de jeunes de banlieue, histoire de "faire chic et social", nos grandes Ecoles ont accueilli, par force, la lie des bacheliers issus de grands bourges, diplômés du bac’ à coup de relations familiales et poussés aux études supérieures par relationnite parentale… Je deviens très méchante. Je sais, ces c…nards me font horreur, je les connais trop. Mais où les envoyer ? Qui les accepterait ? Une nation de gesticulateurs bien éloignée de l’Europe ; ici, il est trop connu.

 

Reprenons  une économie non spéculative (où les actionnaires gagnent le prix juste de leur investissement, c’est normal), saine, basée sur la plus-value d’un travail bien fait, une économie qui favorise un peu mieux un territoire exanguë et surtout les gens qui y vivent et y travaillent. Cessons ce jeu imbécile qui consiste à vendre les produits finis, avec la vente du savoir-faire et des outils de fabrication. Ce qui n’empêchera pas l’actionnariat, au contraire. Mais un actionnariat basé sur du palpable, où l’argent investi fait correctement son beurre au lieu de consommer le peu qu’en possèdent les plus pauvres. Arcelor-Mittal, vous vous souvenez ?

Je ne sais pas pourquoi, il m’a toujours semblé inimaginable, dans le but de vendre quelques exemplaires du produit fini, de vendre en même temps le savoir faire de toute la chaîne de fabrication. Pour moi, cela s’appelle un suicide. J’aime pas…

 

Mittal, l’Indien, lorsqu’il débarqua en France pour racheter Arcelor, la joua à la Tapie l’Ancien : je rachète à l’euro symbolique, mais je maintiens la boîte et les emplois. Applaudi, le mec (Sarko, tu peux mettre tes mimines ailleurs ?). Un généreux reprenneur. Faisant rire, en grinçant des dents, un certain nombre de personnes, habituées aux manœuvres à la Tapie. C’est sympa de toucher les subsides : de la commune, du département, de la région et de l’Etat ; "Et, qu’est-ce que j’y peux, moi, si l’économie mondiale (libéralisme à tout crin, complètement sauvage), se casse la figure un an et demi plus tard ?" (sourire aussi candide qu’ idiot).

 

Tapie, qui n’en faisait pas moins (et merci Mme Lagarde, pour la petite rente finale…) rachetait des usines possédant leurs terrains pour l’euro symbolique, jurant de conserver production et personnels. Six mois plus tard, après avoir touché toutes les aides (commune, département, région, Etat), il flanquait tout ça en faillite et revendait les terrains avec une belle plus – value… Il aurait été stupide, Mittal, de ne pas faire la même chose (et il ne fut pas le seul, beaucoup de patrons français firent la même chose et continuent…). Vous ne me ferez pas parler du Crédit Lyonnais (devenu LCL, gare à vos faffes), c’est un peu différent, bien que la magouille soit à son comble.

 

 

Il est vrai que ces braves, je les connais assez bien : j’ai travaillé avec certains, me faisant lourder quand je les rappelai un peu trop à leurs devoirs sociaux (m’en fichais, j’avais plusieurs clients, puisque j’avais fondé ma ‘tite boîte) . Il y eut des moments "difficiles", se faire "Zorro" n’est pas toujours rentable… (vu le regard réprobateur de ma secrétaire…) Certains ont finalement réussi à faire l’effort de connaître – un peu – leur personnel et d’éructer (dur, dur…) un bonjour ou un bonsoir… Enfin, môa, consultant bien payée de service (une honte), j’étais éminemment respectée, ce qui ne m’empêchait pas d’essayer – parfois de réussir – à faire respecter le petit personnel qui, finalement, marnait pour pas grand’chose. Leur façon de faire du pognon m’a souvent amusée. Il m’est arrivé de glisser un conseil ou deux pour qu’ils fassent plus, limite légal (car c’était le plus réjouissant : les voir se battre avec leur cabinet comptable, pas d’accord).

 

Enfin, bref. On peut gagner sainement sa vie. Finir par se faire construire une piscine (bonjour les ennuis), dans une très  vaste villa pouvant accueillir dix personnes (merci pour le personnel et ses frais). Moi, je m’en tape, ma politique est claire, je fais partie des invitées qui n’en fichent pas une rame et à qui on n’oserait pas demander de lever le petit doigt.

   

Votez pour moi, c’est voter pour quelqu’un qui connaît les ficelles, sait les utiliser et tentera de vous faire rire, surtout si vous devez vous serrer la ceinture. Ce qui ne me semble pas rédhibitoire, M. le P.R. : vous ne savez pas vivre. Quant à la gestion, et si qu’on la confiait à des gens qui savent compter ?