Embargo sur le pétrole iranien

Pour tenter d’assécher les financements iraniens à propos de la recherche nucléaire, l’Europe a enterriné un embargo sur le pétrole iranien. Cet embargo inclut des sanctions sur l’importation, l’achat ou encore le transport du pétrole, qui entreront en vigueur à partir du 1er juillet. Une décision qui a été difficile à prendre pour les pays dépendants du brut iranien comme la Grèce… Le pays achète 30% de sa consommation de pétrole à l’Iran (réputé peu cher et de bonne qualité) et le risque est de voir son prix fortement augmenter. D’autres pays comme l’Arabie Saoudite se sont engagés à produire plus mais ces nouveaux fournisseurs pourraient être frileux vis à vis de la zone euro. A partir du 1er juillet, l’Iran sera privée de près de 20% de ses exportations (60% des ressources financières de cet Etat du Golfe proviennent du pétrole). L’Iran menace en représailles de fermer le détrot d’Ormuz par où transite 35% de la production mondiale de pétrole.

Cela se confirme en Grèce

Les négociations entre les créanciers privés et l’Etat grec semblent toucher à leur fin. Alors qu’une décote de 50% était initialement prévue, on s’achemine tout doucement vers une décote de près de 70%. Les négociations traînaient en longueur sur le taux auquel les banques allaient reprêter à la Grèce et sur l’échange de titres. Le taux négocié serait autour de 4%. Par conséquent, les banques, et notamment françaises, vont augmenter leurs provisions vis à vis de la dette grecque. La BNP Paribas par exemple qui a déjà provisionné plus de 2,5 milliards d’euros, va devoir en provisionner 400 millions de plus. Le 20 mars, une partie de la dette grecque arrive à échéance et le pays pourrait se trouver en défaut de paiement si les négociations n’aboutissent pas jusque là.

Impôt sur les sociétés : mise en place compliquée

La France et l’Allemagne veulent harmoniser leurs impôts sur les sociétés. L’idéal voulu par le gouvernement c’est que la France s’aligne sur son voisin avec une assiette beaucoup plus large, mais un taux plus bas. Aujourd’hui, le taux théorique est de 33,3% pour les entreprises réalisant plus de 7,6 millions de chiffre d’affaires. Mais en vérité, les grands groupent profitent de ce système et sont imposés à 8% alors que les PME, elles, doivent payer 22%. Les grands groupes profitent en fait de nombreuses niches fiscales. Ces dernières seront difficiles à supprimer, ou alors à coup de négociations acharnées qui risquent de durer. Du côté des patrons, on n’est pas contre mais l’on souhaite d’abord une diminution des charges patronales.

En bref, le livret A est toujours une épargne sollicitée par les Français. Malgré le taux qui est resté stable avec l’inflation, il a réussi à attirer 17 milliards d’euros de collecte pour comptabiliser au total 217 milliards d’encours, un record !
L’Espagne a annoncé qu’elle prévoyait un recul de son PIB de 1,5% en 2012 avant une faible reprise de 0,2% en 2013. Le FMI est encore plus pessimiste en prévoyant un recul d’au moins 1,7%.
Enfin, le FMI, par la voix de sa directrice, Christine Lagarde, a annoncé qu’il voulait bien augmenter sa capacité de prêt pour la faire passer de 500 milliards à 1000 milliards. Christine Lagarde a également approuvé la mise en place d’euro obligations pour partager les risques dans la
zone monétaire européenne et pour rassurer les marchés. L’Allemagne est contre.