Il pleut sur nos âmes desséchées des remords,
De chaudes larmes sur nos blancs mouchoirs froissés,
De pieux mensonges, d’acides tristesses nées,
Il pleut sur le monde quelques doux vains efforts.
Il pleut sur nos joies des larmes de crocodile,
Des regards éteints parce que c’est comme ça,
Des bouts de ciel sombre mal accrochés aux toits,
Il pleut sur le monde une torpeur inutile.
© Terhi Schram (texte inédit) – 05.11.2010.
Un peu court pour un article sur C4N NON ?
Moi j’aime bien, je trouve cela profond. Après la taille importe « oui » et « non » mais dans l’art poétique la taille n’est qu’une illusion de l’éphémère (oh que c’est beau comme phrase, rires).
Félicitations en tous cas pour votre prose, moi j’aime bien, même si j’aurais bien aimé en voir un second en dessous 😉
Tom
Bravo,il y a de très belles phrases dans ce poème!
D’accord avec Tom, même si ce n’est pas ce poème que je préfère, peu importe en effet la longueur d’un poème. Tout le monde ne fait pas du Lamartine,ou du Hugo! ;D
Ce poème a été accepté par les modérateurs, c’est que la longueur convient. Et ravie de voir que ce texte suscite l’opinion.