Samedi 21 Janvier 2012. Rendez vous pour une IRM à 9h30, dans une clinique privée de ma ville.
J’avais pris tous mes papiers, tous les médicaments pour la préparation de l’examen, et avait bien respecté les consignes du « petit matin » (que je ne développerai pas)
« On » vient me chercher à 10 heures : 1ere injection du produit et perfusion à tenir dans ma main.
« On » m’installe. (Je dis « On » car la personne qui est venue me chercher ne s’est pas présentée : médecin, infirmier, technicien, allez savoir ???)
Suis enfermée dans le gros tuyau, en respirant calmement, prévenue des bruits que j’allais entendre. Interdiction de bouger, et de parler (là çà va être dur)
Pour s’assurer que je ne bougerai pas, on me scotche à la table coulissante sur laquelle je me suis allongée, avec du gros ruban collant de déménageur
Première série de Booms, de Cracs, et de Clics : durée : un quart d’heure.
Je ne vois pas, mais le « monsieur » (ou la dame ?) qui s’occupe de la machine, vient me refaire une injection (« On » ne voyait « pas bien » les images )
« On » recommence, mêmes bruits, nouveau quart d’heure « musical ».
« On » me retire du tuyau, « on » me demande de ne pas bouger, « on » me dit qu’on a des problèmes avec la machine.
« On » me change le coussin ventral, « on » me re-scotche, « on » tripote les prises à droite à gauche, et hop à nouveau dans le tuyau, et Recrac, Reboom, Reclic.
Là je me suis dit, cette fois ils ont les images.
Que Nenni, Le Monsieur qui conduit la « machine » (eh oui cette fois je l’ai vu) revient à nouveau dans la salle de l’examen et me dit : je n’ai aucune image, je vais éteindre l’appareil pendant une demi heure, et je le rallumerai : surtout ne bougez pas !
Comment aurai je pu bouger, ligotée comme je l’étais…
Allongée, frigorifiée, je patiente, en entendant rire au moins trois personnes en dehors de la salle de radios. (De qui se moque-t-on ?)
Une demi heure plus tard, « On » rallume l’ engin » et « On » recommence.
Crac Boom, Clic, (grrr)….., suis assourdie, et j’ai les pieds glacés
Revoici mon « tortionnaire ».
On me sort à nouveau du tuyau, en me disant : la machine est en panne je viens de téléphoner à TOSHIBA (marque bien française de l’appareil.)
Ils ne peuvent pas nous dépanner avant Mardi.
(Pourvu qu’on ne me laisse pas dans ce cercueil jusque mardi matin….)
« Je vous reconduit dans le « cagibi » ne vous rhabillez pas, je vais vous enlever la perfusion. »
Une autre demi heure plus tard…. Toujours « toute nue »… ou presque.., cette fois « on » m’enlève la perfusion, j’ai eu le temps d’attraper un rhume. Pas plus de 10° dans la salle d’examen, et dans le cagibi ce n’est guère mieux…
Je demande à voir la radiologue qui aurait dû me faire le bilan de ce que l’on aurait trouvé, si l’engin infernal avait bien voulu fonctionner.
« C’est prévu me dit on. » ! Vous pouvez vous rhabiller !
En effet, enfin au chaud sous mes vêtements, et toujours dans le cagibi, je vois arriver le Dr D…., qui me dit avoir étudié les 2 écographies du dossier que j’avais apporté.
Conclusion : Docteur D… : « Inutile de reprendre R.V. pour un nouvelle IRM, l’image de l’échographie est suffisante pour dire qu’une petite intervention sera nécessaire.
« De toutes façons on n’aurait rien vu de plus si l’appareil avait fonctionné »
J’ai passé en tout, deux heures dans le tuyau infernal, pour RIEN.
Combien çà coûte ?
« Sais pas » je n’ai rien eu à payer, mais la Sécu, et ma Mutuelle recevront la facture…., me dit le secrétariat…. (pas d’acte, pas de facture .. Non ?)
Je ne suis pas au bout de mes peines, après ce sera au tour de l’anesthésiste, et du chirurgien.
Qui a dit que le trou de la Sécu. atteignait des profondeurs abyssales ?
Fin de l’épopée, il est MIDI 20 minutes.
SOPHY-C4N
Vidéo : non vous n’aurez pas d’Imagerie par Résonance Magnétique, mais comme c’est Dimanche, et que je suis clouée devant mon écran par un gros rhume inévitable après l’Aventure d’hier, je vous offre une chanson optimiste »
{youtube}f1xXjrtwilQ{/youtube}
[b]Les témoignages sont les bienvenus..
Après tout,ce genre d’Aventure, n’est pas un cas isolé ?
N’hésitez pas, si vous aussi, avez été « victime » (pas trop), soit d’une erreur d’aiguillage (lol), soit d’une panne de matériel, ou même d’une erreur médicale.
Les commentaires sont pour vous!
SOPHY la goutte au nez !! [/b]
Et bien Sophy,c’est le mystère…On va se demander quelle curieuse opération on a découverte!Oui,je suis déjà passé sur le billard et c’était très désagréable…quand ils ont commencé l’opération je n’étais même pas endormie!Je préfère ne pas te raconter j’ai un mauvais souvenir…
Bonne chance pour la suite…
[img]http://img.over-blog.com/417×443/1/37/01/11/Hopital4.jpg[/img]
[img]http://www.coordination-nationale-infirmiere.org/images/REVUE/REVUE25/urgences_dessin.jpg[/img]
C’est la folie du nu ou quoi ? Mais mon cher Ludo, si les infirmières avaient été nues, s’eut été mauvais pour votre coeur. Quant à vous Sophy,si j’étais vous, je préviendrais ma mutuelle que le soi-disant acte n’a pas eu lieu car la machine était en panne. Cela ferait réfléchir le personnel hospitalier qui ne manque pas de scrupule. Pas de vérification des actes facturés. Pas vu, pas pris. Bon courage pour la suite des évènements.
[b]Bah! pas de danger Colombine…j’ai essayé :-)))
là où j’aurai eu un malaise, c’est à la vue du toubib…….[/b]
[b]OUF, de retour devant mon écran.
Merci Ludo, Mozarine, et Colombine.
La formation du personnel soignant, le laisser aller perpétuel, et le non respect du patient, n’est donc pas l’apanage des Hôpitaux Publics.
Mais tout comptes faits, ce que demande le patient, c’est bien l’efficacité du personnel, et non tous les tralalas de confort, et autres décorum des cliniques Privées qui apparemment ne recrutent plus du personnel « haut de gamme ».
A savoir aussi que les cliniques privées sont maintenant la propriété de Grands Groupes, qui ont racheté à tout va ces dernières années, des cliniques qui alors appartenaient aux chirurgiens qui y officiaient.
Maintenant, comme pour la consommation courante, il n’y a plus de Cliniques indépendantes. (ou très peu)
Le seul mot « rentabilité » est connu et reconnu par les chirurgiens qui ne font qu’obéir aux consignes générales du Groupe propriétaire.
(A voir le temps raccourci de plus en plus pour les séjours en chambre après opération)
Des chirurgiens qui nous viennent parfois de l’étranger (de plus en plus), et qui n’ont pas passé l’équivalence de leur diplômes en France.
Donc on peut les « sous payer ».
C’est aussi çà la politique de ce qu’on appelle aujourd’hui des Polycliniques. on y fait TOUT, avec plus ou moins de spécialisation.et de spécialistes….
TOUT le monde est salarié par le Groupe, de l’aide soignante au Chirurgien.
La LOI et les divers recours devant les tribunaux, ont fait que les assurances obligent maintenant chaque membre du personnel a passer plus de temps dans les paperasses à remplir , que dans la fonction qu’il occupe.
Un délitement de notre savoir « opérer », ou « soigner », qui n’ira pas en s’améliorant.
La pénurie de chirurgien est en marche.[/b]
[b]@ Mozarine, et @Colombine :
Rassurez vous, cette petite « ablation » se fera en « ambulatoire », on enverra ce que l’on a retiré à l’analyse comme pour tout.
Mais je ne m’en fait pas trop pour le résultat.
Ce qui me fait suer (suis sobre là), ce sont tous les examens préparatoires à faire à l’extérieur avant opération.
Les praticiens se protègent car il y a des spécialistes de la procédure qui, en cas d’échec n’hésitent pas à ester en justice…
En oubliant que le risque zéro n’existe pas sur un humain !
Bref, il n’en reste pas moins que lorsque le Monsieur m’a dit qu’il était présent depuis 7h30, et qu’à 10 heures, la machine n’avait pas encore été vérifiée (fonctionnement), il y a de quoi ne pas être particulièrement satisfaite.
Le pire ce sont les 10 patients que l’on a renvoyé chez eux, après le constat de la « panne » de l’énorme machine guidée depuis un ordinateur.
Ceux là seront obligés de reprendre R.V. la semaine suivante…
@Colombine : je surveille mon relevé MGEN, et je verrai si un acte radiologique a été facturé.
Si c’est le cas, je préviens immédiatement ma mutuelle.
[/b]
[b]Mozarine et LUDO, vos deux dessins illustrent magistralement ce qui se passe en ce moment dans nos établissements hospitaliers.
MERCI !!!![/b]
[b]Le nombre de médecins ignares qui « bidouillent » les systèmes informatiques et électroniques dont ils n’ont pas la moindre idée de fonctionnement en essayant tous les boutons (dans le désordre) est stupéfiant, il n’est pas dit que certaines pannes ne soient pas provoquées par ces manipulations intempestives et surtout erratiques…[/b]
[img]http://www.accommodation.io/filemanager/uploads/images/des_urgences_au_ralenti.jpg[/img]
[img]http://michelu.elunet.fr/public/michelu.elunet.fr/clip_image002.gif[/img]
[b]Dans le cas présent Zelectron, c’est fort possible.
Je ne sais toujours pas quelle était la véritable qualification du manipulateur de la machine.
Je suppose qu’il était « au moins » infirmier, puisque c’est lui qui m’a mis le cathéter de la perfusion.
C’est aussi lui qui devait être aux « manettes ».
Pour faire TROIS essais avant de me dire que la machine était en panne, cela prouve bien l’incompétence de l’opérateur.
Par trois fois j’ai entendu tous ces bruits caractéristiques à l’IRM.
Le vrombissement, les coups de marteaux et le clic final montrant que la ‘photo est prise.
C’est tout de même étrange, qu’il faille recommencer autant de fois pour s’apercevoir qu l’on ne voyait rien sur l’écran.
Il y a là un mystère que j’ai du mal à comprendre.
[/b]
[img]http://www.jp-petit.org/VIDEOS/DSK.gif?mid=1_6561898_ADm2ktkAABxoTdWjmgY1ZVSsmbg&pid=1.2&fid=Inbox&inline=1[/img]
Scan du cerveau de DSK
Je pense Sophy en me mettant du côté des médecins que votre mésaventure illustre le manque de communication et la méfiance, qui tendent à envahir de plus en plus notre société : s’il est correct de se présenter devant un patient, de s’assurer de son confort et de l’informer des éventuels incidents techniques, est-ce pour cela impensable, lorsque tout cela n’est pas parfaitement effectué, d’établir un contact avec le personnel afin d’arranger la situation ? Je ne pense pas que leur objectif soit de faire souffrir leurs patients pour mieux s’en moquer, ils sont simplement au travail, et comme tout travail humain, cela implique des erreurs et des imperfections, parfois techniques et imprévisibles.
La grande erreur est de penser que dès que l’on entre dans le domaine de la santé, tout est sacré, les interlocuteurs devant être dévoués corps et âmes à leurs patients, jusqu’à s’interdire le moindre instant de détente, par solidarité ?
Quant à la nécessité de faire certains examens, tout n’est pas toujours bien codifié, il arrive qu’il y ait des divergences d’opinions entre médecins, mais il est vrai que de nombreux abus sont à déplorer. Encore une fois, cela est souvent du à l’absence d’une véritable relation de confiance entre patients et médecins.
En définitive, il reste bien du chemin à faire, des deux côtés de la barrière…
J’ai adoré votre manière de raconter !
[b]Chère Coquelicot,
C’est vrai qu’un médecin, un infirmier, une aide soignante sont des personnes comme les autres.
Avec leur soucis, leur malaises, leur mal être.
C’est vrai que celui qui souffre (ce n’était pas mon cas), ne pense qu’à sa douleur, et ne comprend pas qu’on ne lui accorde pas plus d’attention.
Vous avez soulevé ici un point que je n’ai pas mis en exergue dans mon « témoignage » et qui est pourtant flagrant quand on l’a lu en entier.
POURQUOI « ordonner » une IRM, quand l’échographie suffisait ?
Si l’acte avait pu être réalisé, la doctoresse a bien dit que l’on n’aurait rien vu de plus.
A savoir aussi que l’échographie n’avait pas été réalisée par la même radiologue, qui a demandé un complément d’information, n’étant pas spécialisée dans cette partie du corps humain.
Le jour de l’IRM, la radiologue spécialiste a donné son avis.
Mais alors pourquoi avoir laissé faire.
Elle était là depuis le début, (je ne l’ai pas entendue, mais elle était passée auparavant avec une autre patiente qui, elle, faisait une simple radiographie)
Tout çà n’est pas bien grave en ce qui me concerne.
j’ai juste voulu mettre ‘accent anonymement sur des abus d’actes médicaux qui coûtent si chers à la Sécurité Sociale.
A l’heure où les médicaments DITS de confort sont déremboursés, à l’heure où les plus démunis (qui n’ont pas droit à la CMU), ne peuvent plus se soigner correctement, ne serait-il pas temps pour ces professionnels d’avoir un peu plus de jugeotte, et de conscience professionnelle ?
MERCI Coquelicot pour votre passage éclairé.
amicalement
Sophy[/b]
Du gâchis à n’en plus finir personne ne vous dira le contraire. Des prescriptions duvergentes, des incompétents, ça arrive malheureusement pour nous !
Bien amicalement chère Sophy
Je compatis à vos mésaventures, Sophy! ;)Pour le moment, je n’ai pas eu à connaître le milieu hospitalier (je croise les doigts). Ce que je sais, pour avoir participé à leurs luttes, c’est que l’hopital public a souffert énormément de la politique de Sarko, la fermeture de services entiers, la situation catastrophique des infirmières et de tout le opersonnel hospitalier. On les oublie trop souvent et je me souviens de ma rage lorsque l’on a baissé la TVA pour les restaurateurs et que parallèlement on lançait les flics contre le personnel hospitalier qui défendait l’hôpital public!
Je pense qu’il y a des abrutis et des incompétents partout mais je partage l’avis éclairé de Coquelicot: les « patients » portent de plus en plus mal leur nom!!!
Ludo, avez-vous des illustrations de votre hospitalisation? Je suis bien, certaine qu’ils choisissent les patients « à dénuder »… ;D
Désolé mais j’ai viré mes commentaires. Je n’aurai pas dû, pas leur place ici.
Et puis Siempre, vu l’état dans lequel j’étais, il m’aurait été difficile de participer à un concours de beauté…. :D)))
Blague à part, l’humiliation ressentie lorsque l’on se retrouve à nu sans nécessité n’est pas hors sujet, je trouve.
[b]@ Siempre : vous en avez de la chance de n’être jamais passée par l’hôpital ou la clinique.
Même pas une petite appendicite ?
Vous me direz que le mien d’appendice a été retiré d’urgence le jour de mes 57 ans, eh oui !!!!
J’avais dû manger trop de chocolat ce jour là !!!
Plus sérieusement.
Le problème des hôpitaux, n’est pas facile à régler.
Je sais que c’est inhumain de fermer les petites structures dans les Régions peu peuplées, mais en même temps que de frais évités.
Évidemment, un malade, qui, en urgence doit faire 50 km pour se faire soigner, ce n’est pas non plus la solution.
De surcroit les appareils tels que scanners, IRM, et autres radios, sont chers, et une règlementation oblige à les changer souvent.
L’hôpital « Usine » à soigner est né.
La population vieillit de plus en plus, les soins sont de plus en plus pointus.
Tout çà fait que l’on recentre le matériel et le personnel soignant. (ET toute l’administration de plus en plus importante)
@ Siempre, il parait que la France est un des pays européens où il y a le plus de CENTENAIRES ?
DITES VOUS BIEN QUE CETTE ÉPOQUE LÀ EST TERMINÉE.
On ne soignera plus les personnes en fin de vie…. (plus les moyens, la Sécurité Sociale a vécu Siempre !)
Dans 10 ans il n’y a plus de centenaires en France.
[/b]
[b]Un petit mot sur les dessins qui rendent le sourire : Ludo, la caverne d’Ali baba,nous emporte dans des situations à peine exagérées.
@Mozarine : je ne te savais pas aussi coquine.
Quand on pense que ce cerveau composé d’humains qui s’accouplent va rester en fonctionnement pendant des années (tant que je serai sur C4N), et bien dit donc, on n’est pas prêt de réguler la population.
DSK, doit en effet avoir un cerveau similaire à cette radiographie. (lol) [/b]
[b]LUDO : je deviens aveugle ou il me manque votre premier témoignage ?
Vous ne l’auriez pas enlevé tout de même ?[/b]
J’ai été hospitalisée une semaine dans ma vie et j’ai été plutôt bien traitée, sauf aux Urgences mais bon ce n’est pas un service où la patience est de mise 😉
[quote]On ne soignera plus les personnes en fin de vie…. (plus les moyens, la Sécurité Sociale a vécu Siempre !)
Dans 10 ans il n’y a plus de centenaires en France. [/quote]
C’est tout à fait possible (sinon probable) Sophy mais que l’on ne dise pas que c’est à cause du vieillissement de la population, le trou de la Sécu, l' »overdose médicamenteuse » en France ou les arnaques à l’arrêt maladie.
Que l’on parle de la main-mise sur les soins des fonds de pension, et des grands groupes pharmaceutiques, d’un capitalisme effréné qui ne rencontre plus, hélàs, grande opposition…Mais pour combien de temps???
Sophy,
que dire si ce n’est que ce genres de mésaventures arrivent plus souvent qu’on ne le pense. Pour ma part, mésaventure semblable pour récupérer des clichés de radios, ou il m’a fallu attendre 3 mois, me rendre à la clinique 3 fois et passer une multitude de coups de fils pour avoir gain de cause..et surtout mes photos. A la réception de « mon précieux butin » l’hilarité m’a gagné lorsque l’on m’a indiqué qu’elles étaient prêtent depuis longtemps…Que dire, que dire..
Amitiés.
GBGB
Tom
[b]@Siempre :
Vous avez raison, de compléter ce que j’ai mis plus haut.
Et j’adhère à votre raisonnement.
La Santé est devenue un débouché commercial, qui remplit les poches des labos de toutes sortes.
D’ailleurs, même les mots :
« SÉCURITÉ SOCIALE », n’ont plus de sens.
L’ensemble de la population n’est plus en « sécurité », quant au « Social », , là encore nous sommes entrés de plein pieds dans une médecine à deux vitesses[/b]
Hélas,on ne sait plus à quel » sein » se vouer!
Vous êtes d’humeur « coquine », Mozarine!!! ;D
[b]Oui, ce soir notre amie me semble toute guillerette…
Un amoureux en vue ?
J’arrête (hors sujet), je vais me censurer…[/b]
[b]Mon cher Titom,
les yeux embués, (rhume), je n’ai pas vu ton témoignage.
Tu sais que çà me console, suis pas la seule a avoir eu quelques déboires avec les services hospitaliers.
Les secrétariats de ces établissements sont débordés, et le roulement des postes de réception des appels fait que d’un quart d’heure à l’autre on tombe sur un nouveau réceptionniste.
Et là il faut recommencer son « histoire »…
GBGB
Sophy [/b]
[b]Je crois que c’est la semaine dernière, Hollande avait souligné le fait que la sécu en Alsace se portait plutôt bien, et il envisageait de regarder cela dans le détail pour en prendre quelque leçon.
A priori les alsaciens sont ni plus ni moins malades, consommateurs de médocs ou plus curistes que la moyenne française.
En revanche l’histoire ne dit pas si les patients sont mieux considérés qu’ailleurs en France![/b]
Sophy ! Je ne sais pas ou t’as passé cet IRM, mais vu comme ils ont fait avec toi, leur machine n’est plus très jeune.
Mais moi je serais à ta place je déposerais plainte contre l’hôpital en question, ils ont un service spéciale pour déposé les plaintes.
Car ils seront obligé de montrer à quand date la visite de Control du IRM en question.
Courage à toi pour la suite…
Amitiés
Kris
[b]Bonjour Kris,
Je ne suis pas procédurière, j’ai quasiment les 3/4 de ma famille dans le milieu médical.
Là où j’ai passé mon IRM ce samedi 21, je ne me suis fait connaître qu’en fin d’examen.
Partant du principe que tout »malade » a droit à la considération du personnel soignant, j’évite à chaque fois que je peux de dire, « je suis l’épouse de » ou la « belle mère de »
Néanmoins, ce petit billet, qui est à l’origine, le mail, que j’ai envoyé à tous ceux qui savaient que j’allais passer cet examen, et qui attendaient des nouvelles, a été imprimé.
Pour la suite des « évènements » anesthésiste, et intervention, je serai dans les mains de la « famille ».
Encore une fois, ceci n’est pas normal.
Tout patient a Droit a de la considération.
Merci de ton passage Kris, en espérant que pour TOI tout va bien en ce moment…..
Amitiés
SOPHY[/b]
[b]Bonjour Ludo,
L’Alsace et les alsaciens si proches de l’Allemagne sont peut être plus rigoureux et vigoureux, que la moyenne des français ?
Peut être aussi, sont ils plus heureux de vivre et ne surconsomment pas « à l’excès » (pléonasme intentionnel) des psychotropes comme la plupart des français.
Il parait que nous sommes les champions de la « déprime », et que nous tenons la première place dans le classement européen pour la consommation de ce type de médicaments.
[/b]
[b]En 1999, j’ai eu un infarctus du myocarde… Le matin, je m’étais réveillé très fatigué avec une oppression à la poitrine… L’aspirine calma le tout ! Pendant trois jours, je fus malade et ne mangeais pratiquement plus !
Ma mère était présente, qui a fait venir un médecin chez moi : celui-ci n’a pas diagnostiqué cet infarctus… Voyant que je n’étais toujours pas en forme, ma mère m’a amené chez un autre médecin, qui, lui non plus, n’a pas diagnostiqué cette maladie… Cependant, dans ce cabinet médical (plusieurs médecins), il y avait un cardiologue, qui, m’ayant immédiatement examiné, m’a envoyé à l’hôpital ! S’il n’avait pas été là, je mourrais…
A l’hôpital, il s’agit du Groupe Pitié Salpêtrière, j’ai été immédiatement pris en charge et excellemment bien soigné ![/b]
[b]Bonjour Dominique,
Merci pour votre témoignage, c’est un peu ce que j’attendais sous l’article, mais je comprends que ce n’est pas facile de raconter ses petites misères sur la toile.
Dans votre cas, c’était une question de vie ou de mort, et là l’Hôpital a bien joué son rôle.
C’est d’ailleurs souvent le cas, quand la VIE d(un être humain est en danger.).
Ici, « rien de grave », et je pense que s’il y avait eu urgence, on m’aurait orientée immédiatement vers un autre établissement doté d’un appareil IRM.
Alors pourquoi ai je eu envie de raconter mon expérience ?
Nous dirons, que le personnel a manqué d’un peu de compassion et d’humanité.
Je fus, plus, un « souci » pour la personne qui s’est occupée de moi.
Et puis ce texte fit l’objet d’un mail envoyé à tous les amis qui attendaient des nouvelles.
Et TOUS m’ont dit : on a bien ri, mets le sur C4N, c’est trop drôle.
GBGB
SOPHY[/b]
Heureusement que je ne vis pas dans une grande ville comme vous à Paris. Chez nous, docteurs, infirmiers. . .sont plus humains,ou humains tout court. Je nai jamais vu quelqu un comme toi qui pourrait supporter,ni accepter cette TORTURE.
Moi j aurais pris la fuite et abandonné le traitement.
Aller ailleurs dans une boîte respectable aurait été mon choix.