par l’insouciance d’un capitaine qui déserta son navire .

 

 

La Costa Concordia è naufragata nella serata di venerdì, document de la Stampa.it. Cliquez sur l’image. Le Costa Concordia est naufragé dans la soirée de vendredi.

 

Support Wikipedia Quelle folie, quelle irresponsabilité, quel manquement au devoir de sa charge, il n’y a pas de mot pour qualifier cette faute aux conséquences catastrophiques. Comment a-t-on pu donner une telle charge à ce capitaine qui quitte son paquebot laissant ses passagers livrés à eux mêmes dans la nuit de ce naufrage. Ou est l’honneur du Pacha ? Ce délit est passible de 12 années d’emprisonnement, pour ce seul délit, et de lourdes amendes correspondant au préjudice humain et matériel. Comment un commandant pendant une manœuvre délicate puisse ne pas être aux commandes de son paquebot ? Comment une compagnie maritime de croisières internationales puisse recruter des marins de ce gabarit ? La négligence est souvent lourde de conséquences est malheureusement imprévisible.

Le juge du tribunal de Grosseto a demandé le maintien en détention du commandant qui, après interrogatoire, a été placé en détention samedi pour homicide par imprudence, naufrage et abandon de navire. Or, il vient d’être libéré, en pleine nuit, et assigné à résidence, et se trouverait sur la cote Amalfitaine, à Mata di Sorrento au Sud de Naples un petit paradis par la beauté du littoral. La vidéo de l’arrivée du capitaine à Meta di Sorrento.

 

 

http://video.corrieredelmezzogiorno.corriere.it/ressa-arrivo-meta/cm-167033

Il a nié avoir abandonné le paquebot, et a même déclaré avoir sauvé des milliers de vie selon son avocat. «Ho fatto il mio dovere, non è vero che sono scappato». E a Meta di Sorrento sono in tanti a descriverlo così: «Una brava persona, solare, che aiuta gli altri». J’ai fait mon devoir, non, je ne me suis pas échappé. A Meta de Sorrento, il y a de nombreuses personnes qui le décrivent comme une bonne personne solaire (ouvert, clair, objectif, pratique qui suit sa propre nature) qui aide les autres. Contre ses dires, la retransmission d’une conversation téléphonique enregistrée entre la capitainerie du port et le commandant prouve que ce dernier a refusé de monter à bord pour sauver des victimes.

 

A 1 heure 36 du matin alors que le navire n’est pas totalement évacué, l’officier de la capitainerie joint avec son portable le commandant l’enjoignant de retourner sur son navire. «Maintenant vous allez à la proue, vous remontez par l’échelle de secours en corde et vous coordonnez l’évacuation. Vous devez nous dire combien il y a encore de gens, enfants, femmes, passagers, le nombre exact dans chacune des catégories».«Que faites-vous ? Vous abandonnez les secours ?», interroge l’officier. Le commandant répond, «Non non je suis là, je coordonne les secours». L’officier répond, «commandant c’est un ordre c’est moi qui commande maintenant, vous avez déclaré l’abandon du navire, vous devez aller à la proue, remonter à bord et coordonner les secours»…..A cela viendrait s’ajouter ne sorte de mutinerie de l’équipage qui aurait décidé l’évacuation avant l’ordre formel du capitaine.

 

Vidéo de la conversation téléphonique entre la capitainerie du port et le commandant du navire

 

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Des Associations se sont crées pour lancer des actions collectives dans le but de faire obtenir pour chaque passager 10.000 euros de dommages et intérêts. «Notre objectif est de faire obtenir à chaque passager une indemnisation d’au moins 10 000 euros pour les dommages matériels subis et moraux, comme la peur ressentie, les vacances ruinées et les graves risques encourus», a indiqué le président et fondateur de Codacons, Carlo Rienzi, c’est une association de protection de l’environnement et des droits du consommateur. Par ailleurs, une plainte a été déposée par deux rescapés pour non assistance à personnes en danger et mise en danger de la vie d’autrui contre le groupe Costa Croisières. Il s’agit de deux personnes qui habitent à Cavalaire-sur-Mer. Un collectif de victimes devrait être créé.

 

«Le commandant du navire n’était pas là, c’était la désorganisation complète, et là-dessus Costa Croisières devra donner des explications», a estimé l’avocat des rescapés, Maître Frédéric Casanova. «Au-delà du fait que la procédure d’urgence a été déclenchée tardivement, elle a été totalement brouillonne. Ce n’est pas normal que plusieurs d’entre nous se soient retrouvés sans gilet de sauvetage, alors que le personnel de service en était équipé», a raconté l’un des rescapés, joint par téléphone.

 

Ce n’est pas de sa faute dit-il, les cartes n’étaient pas justes. Il voulait faire un signe de bonjour en passant devant les Îles au large de la Toscane pour faire plaisir au responsable des serveurs originaire de île du Giglio. Voilà résumé le naufrage de cet immense paquebot qui transportait plus de 4.200 personnes équipage comprit.

 

La question, que tous se posent, porte sur le gigantisme de ces bateaux. Le Costa Concordia fait 290 m de longueur et 38 m de largeur, il peut accueillir 3.780 passagers et un millier pour l’équipage. Et il vient de suite à l’esprit si le naufrage aurait eu lieu en pleine mer, l’évacuation en peu de temps d’une telle quantité de personnes aurait conduit à une énorme catastrophe. La sécurité et la préparation des passagers à un naufrage de cette ampleur constituent un ensemble de difficultés qu’il est impossible de maîtriser. La recherche du profit maximal par la taille de ces navires constitue un danger à la foi écologique et humain au même titre que ces grands paquebots poubelle porte containers.

 

 

D’après le quotidien «Il Corrière delle Sera» paru le lundi 16/01/12, le commandant de bord s’est adressé peu avant l’accident, au chef des serveurs, Antonello Tievoli, en le faisant appeler sur le pont dans un geste de fraternité. «Antonello, viens voir, nous sommes tout près de ton Giglio». Un geste qui devait être accompagné d’une sonnerie de sirène pour Tievoli et pour ses parents âgés. C’est une coutume de référence en application d’un code de courtoisie interne à l’équipage, mais elle s’effectue d’ordinaire à plus d’un mile marin de la cote. Tievoli aurait dû quitter le bateau pour un congé la semaine précédente, mais il dû rester à bord faute de remplaçant. C’est aussi la conjoncture téléphonique hasardeuse d’un appel annonçant, par anticipation, cette catastrophe à cause du profil du littoral Tyrrhénien très tourmenté sur cette cote. Tievoli en cet après-midi maudit aurait appelé ses parents pour leur annoncer, «nous passerons vers les 9.30, montrez vous». Ses parents vivent dans l’aire du Saraceno, zone ouest de l’île. Tievoli qui était monté sur le pont supérieur, en se penchant sur le bastinguage, a vu l’île s’approcher dangereusement, «attention, nous sommes extrêmement près de la côte», aurait-il signifié au commandant. Mais l’impact ne pu être évité. Le chef des serveurs qui a livré son témoignage aux garde-côtes devrait le répéter aux carabiniers, dans le cadre de l’enquête qui cherche à établir exactement les causes du sinistre.

 

La Stampa it, le 16/01/12.

De Grazia Longo de port San Stefano.

 

Course contre le temps, extraction du cadavre de la sixième victime, localisation même d’une septième. Alarme des médias en Allemagne, «il manquent encore 15 Allemands».

 

À l’île du Giglio la course contre le temps continue. Les sauveteurs travaillent de façon ininterrompue à la recherche de victimes dispersées dans le Concordia. Dans la journée ils ont retrouvé le cadavre d’un homme qui serait la sixième victime. Ensuite, a été détecté le corps sans vie d’un autre passager, il n’a cependant pas été encore récupéré. Le coût de la tragédie est donc de sept victimes. Mais il est cependant clair, pour tous, que dans les entrailles du Concordia sont restées des victimes. Combien sont-elles, toutes les suppositions sont permises. À plus que 72 heures du naufrage, en effet, rien n’est encore clair sur le chiffre officiel des victimes. Selon le commandant général de la Capitainerie de port-garde côtière, Marco Brusque, elles seraient 29.

 

«Il y a une heure il a reçu un référé de la préfecture de Grosseto l’information que manqueraient à l’appel, 4 membres de l’équipage et 25 passagers», a expliqué le Porte à Porte. Selon le commandant Brusque, «il y a quelques zones du bateau qui doivent encore être explorées», et donc «il peut y avoir encore une lueur d’espoir de retrouver les passagers disparus». Hier le président de la province, en annonçant les nombres de morts du Concorda, non démentis des autorités, avait parlé de 17 personnes qui manquaient à l’appel, 11 passagers et 6 membres de l’équipage. Qu’aujourd’hui ils seraient plus que 16 avec la sixième victime récupérée.

 

Au contraire, officieusement, mais confirmé par des sources crédibles, le nombre de personnes manquantes à l’appel dépasserait 30. Les membres de l’équipage qui manqueraient à l’appel ne seraient pas six mais quatre, y compris le pianiste de bord. À ceux-ci, doivent être ajoutés 4 citoyens Français confirmés par le ministère des Affaires étrangères, des Américains, et peut-être un Péruvien, et cinq Italiens. Mais à ceux-ci il faut ajouter un nombre encore imprécis de citoyens Allemands….

 

Vidéo sur le thème du massacre au Giglio, mais de qui est la faute ? En Italien.

 

 

http://multimedia.lastampa.it/multimedia/in-italia/lstp/110970/

 

L’île de Giglio dans la province de Grosseto en Toscane qui est en mer Tyrrhénéenne compte quelques 1466 habitants et se trouve à environ une heure de la cote Toscane. Elle n’est pas équipée pour une telle affluence de journalistes venus du monde entier, et de secouristes, elle ne posséderait qu’un seul restaurant. Mais l’espoir demeure encore de retrouver des survivants. «Nous croyons que c’est encore possible, des bulles d’air ont pu se former et maintenir des passagers en vie», espère Giovanni, un des 300 secouristes dépêchés sur le bateau échoué. Ce pompier est un des responsables qui organisent et coordonnent les équipes spéciales qui fouillent l’épave. 22 spéléologues pour la partie émergée, 36 plongeurs des équipes alpines fluviales et 12 scaphandriers de la marine militaire sondent ce labyrinthe quasiment immergé. «Nous devons vérifier toutes les cabines, une par une, et chaque recoin du bateau, explique le secouriste, cela va prendre beaucoup, beaucoup de temps car l’accès est très difficile et dangereux». D’autant que l’état de la mer a déplacé l’épave de quelques centimètres lundi, forçant à interrompre les recherches. Le bateau risquait de tomber dans une fosse de 75 mètres, source Le Figaro,fr.

 

Les habitants de l’Île ne sont pas en reste, ils participent au sauvetage dans un esprit de solidarité. Des cafés et des commerces ont été rouverts pour approvisionner les sauveteurs, les habitants ont accueillis chez eux des naufragés dès les premières heures du drame. Des italiens de Vérone, «traumatisés», «on n’est pas près d’oublier, on a tous prié ensemble mais aussi beaucoup juré, surtout contre le capitaine!». Il est devenu l’homme le plus détesté d’Italie.

 

Le dernier bilan fait état de 11 morts et 26 disparus. Il reste maintenant à pomper les 2.300 tonnes de fioul et à renflouer le navire pour le placer au large soit pour le réparer ou de le démanteler.