Le déficit public français s’améliore pour le moment plus vite que prévu.

Le déficit public de l’Etat Français sera inférieur aux attentes. Le gouvernement a annoncé que le déficit sera inférieur à 5,7 % du PIB, chiffre initialement prévu. Une bonne nouvelle en période de crise durant laquelle la France, et d’autres pays européens, se sont engagés à réduire leur déficit. Pour la France, selon les prévisions du gouvernement, l’équilibre devrait être atteint en 2016, l’objectif fin 2012 étant de 4,5 % du PIB. Pour rappel, le seuil de déficit public fixé sur le plan européen était de 3 % maximum du PIB. 

 

 

Le chiffre n’est pas encore exact, étant donné que les données concernant les comptes de la sécurité sociale et des collectivités ne sont pas encore totalement connus mais cela pourrait être 5,6, 5,5 voire 5,4 %. L’écart avec la prévision pourrait être de l’ordre de 4 milliards d’euros et est principalement au fait que l’Etat ait enregistré plus de recettes et moins de dépenses. 

Du côté des bonnes nouvelles : la Taxe intérieure sur les Produits Pétroliers a rencontré un produit supérieur de 300 millions d’euros, les impôts patrimoniaux et les revenus des capitaux mobiliers ont été supérieurs à 400 millions d’euros et les remboursements et dégrèvements ont été inférieurs d’un milliard. Par ailleurs, les comptes spéciaux ont connu une belle amélioration chiffrée à 2,8 milliards dont 800 millions de ventes de licences télécom et une part des prêts à la Grèce qui ont été décalés à 2012 (900 millions). Du côté des mauvaises, le produit de l’impôt sur les sociétés a été inférieur de 900 millions par rapport aux prévisions et celui de la Taxe sur la Valeur Ajoutée de 300 millions. 

 

Quelques semaines après l’annonce de deux plans de rigueur très contestés, les chiffres sont pour le moment plutôt bons. Personne ne sait vraiment si les promesses continueront d’être tenues (ou si elles seront réellement tenables) même si les réductions du déficit public devrait être au coeur de la prochaine campagne aux élections présidentielles.