On dit que les tentatives de suicide sont souvent des appels de détresse, un moyen de crier « au secours » et d’attirer l’attention sur son mal-être. C’est une théorie que retiennent la plupart des psychologues. « Heureusement », si l’on peut dire, la plupart des suicidaires utilisent des moyens lents ou peu efficaces, comme l’ingestion de somnifères. Cela laisse le temps aux secours d’intervenir.
L’affaire se corse lorsque le suicidaire en question fait partie de la police et qu’il est armé ! Une personne prête à tout, qui n’a plus rien à perdre et qui n’hésitera pas à provoquer une tragédie, persuadée qu’elle n’aura de toute manière pas à payer les pots cassés…
C’est ce qui est arrivé à Marignane, dans les Bouches-du-Rhône, le samedi 28 juillet 2007. Un policier municipal âgé de 35 ans, armé, venait de se disputer avec sa compagne. Il entre alors dans une colère noire. Que lui a-t-elle dit ? Voulait-elle le quitter ? Pour l’instant aucun détail n’a filtré. Ce qui est sûr, c’est que le jeune homme s’est précipité vers le stand de tir, dans lequel il s’est barricadé en menaçant de se tirer une balle dans la tête.
C’était sans compter sur le GIPN, l’alter-égo civil du GIGN. Le Groupe d’Intervention de la Police Nationale est arrivé sur les lieux pour tenter de raisonner le policier. Il semblerait que celui-ci ait tiré en direction des forces de l’ordre.
C’est finalement un tireur d’élite qui a mis fin à tout cela en tirant dans la main du suicidaire, le désarmant, mais lui arrachant deux doigts au passage.