Le sujet est omniprésent dans tout les medias. Le traitement alarmiste du dossier et les échecs des nombreux plans de sauvetages laisse a penser que le problème est insoluble. C’est faux ! La confusion volontairement créée du sujet profite aux tenants du statut quo qui encaissent de somptueux bénéfices.
Les solutions existent. Elles sont nombreuses et diverses pour autant que le problème de base soit correctement posé.
La dette souveraine est un problème européen qui doit être traité conjointement dans tous les pays de la zone euro. Pour preuve, les spéculateurs voyagent d’un pays a l’autre au gré des faiblesses régulières des pays. C’est la caractéristique même d’un comportement spéculatif !
Le marché, comme le nomme pudiquement les experts, a un visage : ce sont les banques et autres hedgefund. Ceux-la même que les Etats ont sauvé en 2008.
Apres s’être attaqué aux métaux, aux céréales, au pétrole le « marché » spécule sur les devises et, depuis 2009, sur la dette .La désagrégation et le manque de volonté des autorités politiques laissent le champ libre aux manipulations artificielles des taux d’intérêt.
Il faut s’interroger s’il est juste qu’une minorité d’institutions financières prennent l’économie mondiale en otage Les activités spéculatives sont hautement néfastes à toutes les sociétés. Elles engendrent la guerre, la pauvreté, la famine. De telles conséquences légitimes les états a légiférer de façon très restrictive et sans délai pour rétablir le fonctionnement correct du système économique mondiale.
La surreprésentation du monde de la finance dans les organes politique a jusqu’à présent rendu impossible les changements indispensables. Aujourd’hui, la situation sociale désastreuse de millions de personnes est une menace pour les sociétés démocratiques. L’intérêt général veut que les autorités politiques prennent leur responsabilité et impose au monde de la finance de nouvelles règles. Ce préambule est indispensable à la résolution du problème de la dette.
Actuellenment,le problème majeur réside dans l’augmentation exponentielle de la dette engendre par les charges d’intérêts. Au rythme actuel, la dette ne pourra pas croitre jusqu’à une faillite en chaine de l’ensemble des pays de la zone euro. L’Europe sera dissoute et nous retournerons dans un contexte géopolitique d’avant-guerre.
La dette souveraine de l’ensemble des pays de la zone euro doit être rachetée par la Banque central Européenne. La BCE, avec le soutien des autorités politiques, a les moyens d’imposer les conditions de ce rachat aux détenteurs de la dette. Pour cela, il lui appartient de légiférer pour se doter de moyens juridiques incontestables.
Un rachat à 50% de la valeur de la dette serait à même de satisfaire les créanciers qui risquent un défaut total et serait supportable pour la BCE. Il est légitime que les créanciers participent de façon significative à l’assainissement des finances de la zone Euro. Les devises pourraient momentanément s’affaiblir mais l’assurance d’une solution durable à la crise de la dette va compenser les effets négatifs.
La BCE pourrait alors prêter à un taux minimal de 1% aux Etat membres. Pour l’exemple, prenons le cas de l’Italie qui a une dette proche de 2’000 milliards d’Euro. A 5 %, cela représente 100 milliards par an.
Apres rachat, la charge d’intérêt serait de 10 milliards par an, soit une économie de 90 milliards par an. 45 milliards serait affecté au remboursement de la dette, sois un remboursement total en 22 an. Le solde de 45 milliards devrais permette d’équilibré le budget.
Le surendettement des pays de la zone Euro résulte d’une politique économique défaillante. Le recours continu aux crédits pour financer le paiement des charges d’exploitation doit être proscrit définitivement.
Cette mesure est la condition siné qua none d’un rétablissement durable des finances. La règle d’or serait inscrite dans la constitution européenne. Y déroger équivaudrait à sortir de la zone euro.