L’imagination de l’homme me surprendra toujours. Quand celle-ci est mise au service d’une bonne cause, nous pouvons nous en féliciter mais quand elle doit servir une cause égoïste, cela peut devenir honteux, voir scandaleux.

 

 

 

Une américaine de Pennsylvanie, Pat Bennett, a la grande surprise de lire sa propre nécro dans son journal quotidien le Jeffersonian Democrat.

Etonnée, elle rend visite à ce journal pour demander comment ils ont pu insérer sa nécro avec l’âge de cette dame, le jour des obsèques et les propres noms de ses enfants.

Le journal lance une enquête et découvre que c’est le propre fils de Pat Bennett qui a inséré cette nécro afin d’avoir un jour de congé. La sanction fut immédiate : Licenciement. Au moins, maintenant, il a tous les congés qu’il veut et pourra méditer les raisons de son acte et de quel amour il aime sa mère ainsi que les autres enfants qui ont dû être stupéfaits d’apprendre ce qu’avait fait leur frère.

Qu’aurait-il répondu le jour de l’enterrement ? Aurait-il répondu aux faire-parts ? Tout autant de questions cyniques mais bien réelles au vu des circonstances.

Qui n’a pas pensé certes, prendre un jour de congé, ou inventer un motif pour ne pas aller travailler ? Beaucoup mais peu l’ont fait, rattraper par la conscience professionnelle.

Est-une solution à un trop grand stress ? Non plus.

Notre société est tellement matérialiste que nos sentiments finissent par s’appauvrir et se dématérialisé au profit de notre confort strictement personnel pour certains du moins.

Nous n’analysons plus, nous faisons la première chose qui nous passe par la tête sans penser aux conséquences.

J’ose imaginer que, indépendamment, de son âge, Pat Bennett a donné une gifle magistrale à son fils avec une « bonne engueulade à l’appui. Telle aurait été en tout cas ma réaction.

Heureusement que ce cas reste un cas tout à fait exceptionnel ….