Certains d’entre vous ont probablement connu l’époque de la blouse traditionnellement portée à l’école, par tous les élèves en France. Même si cette pratique a très largement été abandonnée après 1968, certains établissements y reviennent de plus en plus en imposant des codes vestimentaires spécifiques.

Ainsi, en France, un internat public d’excellence a décidé que dès janvier prochain les élèves de cet établissement devront porter obligatoirement un costume noir, avec pour les garçons, une chemise blanche et une cravate et pour les filles le choix entre une jupe, un pantalon et un cardigan ou un pull avec un vol en V.

Même si cela est contesté par près de 30 % des familles concernées et par de nombreux élèves qui se sentent traités comme des enfants, il faut bien reconnaître  que dans certains cas ce type de décision permet de recadrer la tenue vestimentaire de certains élèves à l’école.

Sur ce problème de l’uniforme à l’école les avis sont très partagés. Certains considèrent cette pratique comme une contrainte imposée aussi bien aux plus jeunes qu’à ceux qui accèdent aux études supérieures. Elle met tout le monde sur un même pied d’égalité et permet aux nouvelles générations de mieux comprendre les exigences du monde du travail, quand on impose dans certains secteurs un bleu de travail et le port de casque ou de chaussures de sécurité. D’autres considèrent le port d’un uniforme comme une atteinte à la liberté individuelle qui empêche aux individus de pouvoir s’habiller comme ils le désirent en fonction de leurs styles et de leurs moyens.

Il est vrai que pour de nombreux établissements scolaires, le laxisme vestimentaire des élèves devient de plus en plus difficile à gérer, quand on voit certaines tenues parfois provocantes, il paraît nécessaire d’y mettre des limites.

Ainsi, certains lycées osent inscrire dans le règlement intérieur de ne pas venir en classe en jeans déchirés, de ne pas porter de casquettes et d’interdire le jogging en dehors des cours d’EPS.

C’est parfois très difficile à faire respecter et pas toujours accepté par de nombreux parents.

Il paraît souhaitable dans ce domaine de trouver un juste milieu et surtout de faire comprendre aux jeunes que c’est leur image qu’ils véhiculent au travers de la façon dont ils se présentent aux autres dans la société.