Le 27 octobre 2011, le président de la république parlait : « Quant en 2001 on a fait cette chose étrange, les 35 heures qui ont ruinées la compétitivité du pays, dans le même temps, M. Schröder, pourtant socialiste Allemand faisait l’inverse, faisait le choix de l’emploi et faisait le choix de la compétitivité ». C

ette comparaison est fausse ! En Allemagne, la loi sur les horaires de travail impose que le temps quotidien de travail ne dépasse pas 8 heures ! Donc 40 heures par semaine. Mais il existe un principe de « l’autonomie tarifaire » en Allemagne qui permet de négocier par secteur le temps de travail. Ainsi en Allemagne, le temps de travail est de 35 heures pour la métallurgie, 37,5 heures pour le commerce de détail, le service public : entre 39 et 41 heures ! …etc. Bref, la comparaison de l’Allemagne avec la  France n’est pas une bonne ! L’emploi et la compétitivité sont d’avantage liés aux facteurs d’investissements et de hausse du pouvoir d’achat. Pas seulement d’une concurrence sociale ! L’économie, c’est un tout ! Si le temps de travail est de 45 heures en France, ne rêvait pas ! La croissance ne dépassera jamais 4% dans le meilleur (le top) des cas ! Soit un taux de chômage proche de 8% maximum. Le plein emploi n’existe plus !

Le modèle social  Français est menacé.

Avec la mise sous pression de l’agence Moody’s sur la perte de la  notation du triple A si le gouvernement Français ne consent pas des efforts, le modèle social français est menacé selon le rapport de l’agence.

En effet, elle parle de « facteurs de risques importants » : « Les perspectives de croissance et la crise de la dette Européenne est hors de contrôle ». Elle ajoute qu’il y a une pression fiscale plus accentuée avec les nouvelles mesures d’austérité fiscale qui compromettraient la croissance entrainant d’autres mesures fiscales…etc. Selon Moody’s, « le modèle social Français ne peut pas être financé si le potentiel de l’économie Française n’est pas préservé ». Les comptes publics Françaises seront impactés par les mesures européennes face à la crise de la dette affectant la capacité de financement de l’économie Française.

Recul record du moral des Français.

C’est un nouveau signe de déprime pour l’économie Française. Selon l’INSEE, la confiance des ménages est en net recul. En novembre 2011, il y a eu un recul de 3 points retombant à 79 points, soit le plus bas niveau depuis février 2009. Lors de la création de la statistique en 1972, le moral des ménages était de 77 points et en automne 2008, elle était De 77 points aussi (entrée de la France en récession). Pour les mois à venir, les ménages anticipent une augmentation du chômage. Ainsi la consommation risque d’être réduite ! D’autant plus qu’il y a toujours un gèle des salaires et que le recours au crédit est sérieusement freiné ! Faut-il parler d’un recul anticipé du revenu net disponible ? Les analystes ont des positions contradictoires selon leurs appartenances bizarrement ! Pour ma part, je considère qu’il y aura un recul du revenu net car :

_ Les salaires sont gelés de manière officiel ou non ! L’inflation n’est plus prise en compte pour la revalorisation des salaires mais la croissance !!! Dans les faits cela fait 5 ans qu’il n’y avait pas d’une revalorisation pour faire progresser la consommation (en augmentant les crédits indispensables)

_ Le chômage augmente et fragile d’avantage les plus fragiles de l’économie : Nous connaissons tous un membre de sa famille ou un ami au chômage !

_  L’épargne augmentera même s’il y a aura un resserrement des dépenses. C’est tout à fait humain, pour pouvoir faire face à des dépenses futures, on épargne même si la protection sociale est présente en France (détérioration de la protection sociale ????). Cela s’appelle de la « gestion en bon père de famille » !

_ La hausse continuelle des matières premières alimentaires dues aux conséquences climatiques et à la spéculation.

_ L’augmentation du cout de l’énergie. L’augmentation du cout de l’essence à cause du manque de raffinage en France (de moins en moins d’usine de raffinage en  France, dommage !)La spéculation sur le pétrole est bien présente ! Les investissements insuffisants sur le réseau électrique et le cout du nucléaire non encore chiffrée (EPR, centrales vieillissante qu’il faut remplacer ou démonter selon le futur choisi, entretien des centrales très sous estimées…).

_ L’inflation est en augmentation ! Les ménages estiment une forte hausse des prix (+10 points).

_ La morosité est perceptible sur le web avec les programmes « Web boot ». A 1 moi des fêtes de fin d’année, c’est assez normal (une constante avant les fêtes chaque années) mais il y a aggravation !

_ Un contexte économique très difficile et un pouvoir d’achat en baisse. L’augmentation de la pauvreté est palpable : le réseau des Banques alimentaires prévoit un objectif de 26 millions de repas soit 2 millions de plus qu’en 2010. Il faut noter que les banques alimentaires organisent leur collecte nationale vendredi  25 et samedi 26 novembre : elles espèrent que « la générosité des Français sera cette année encore au rendez vous ». La collecte annuelle permet de recueillir des denrées à longue durée de vie !

  L’intensification de la crise en 2012 va mettre la France sous pression, notamment pour sa notation de triple AAA ; l’agence de notation Fitch Rating affirme  « En cas d’intensification de la crise en zone euro, son triple A serait en danger ». Selon Fitch Rating, « craint l’intensification de la crise dans la zone euro génère des charge supplémentaires et pèse sur le budget. Un ralentissement économique plus prononcé en France et en Europe contraindrait le pays à venir en aide à ses banques » Ce qui confirme l’article : Pan B : Recapitaliser les banques françaises  (http://www.come4news.com/plan-b-recapitaliser-les-banques-francaises-848364).

« Dans une course contre la montre, il va falloir faire un plan B avant que le plan A se réalise ! Ainsi il s’agira de recapitaliser les banques Françaises. Cela constituera une nationalisation partielle dont les capitaux seront apportés soit par un emprunt  sur les marchés financiers (cela m’étonnerait !), soit par un emprunt national (un vrai !) dont les particuliers(Nous) seraient titulaire d’une partie de la dette Française ! Nous serons titulaire d’une partie de la dette (et non des Etats étrangers) et auront le control sur la gestion des banques afin d’éviter qu’elles ne provoquent une autre crise ! »(RUI).