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Le CNT libyen a réussi ces dernières heures à mettre la main sur deux personnalités qui jusqu’ici étaient très recherchées, pour leur implication dans la sanglante répression qu’a organisé Mouammar Kadhafi contre les manifestants durant la révolution libyenne.
C’est tout d’abord Seif al-Islam, le fils cadet de Mouammar Kadhafi qui a été interpellé dans la nuit du vendredi à Samedi. Puis, 24 heures après, c’est Abdallah Al-Senoussi, l’ancien chef des services des renseignements libyens qui est tombé dans les filets du CNT. Tous sont actuellement détenus dans des prisons libyennes, en attendant leur procès qui devrait démarrer dans quelques jours nous indique – t – on. Cependant, il se pose encore un problème sur le lieu où seront jugées ces deux personnalités.
Les autorités Libyennes ne cessent de dire qu’ils organiseront sur place le procès de ces deux prisonniers. Une position qui inquiète de nombreux défenseurs des droits de l’homme, dans la mesure où l’on sait qu’il n’y a véritablement à proprement parler pas d’institutions en Libye. Et dans cette anarchie, l’on craint bien que Seif al-Islam et Abdallah Al-Senoussi ne soient assassiné comme l’ex – guide qui a été froidement abattu par ce CNT.
Il convient bien aussi de préciser que ces deux fidèles de Mouammar Kadhafi étaient déjà sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la CPI. Mais, les autorités Libyennes continuent de refuser de mettre ces deux personnalités à la disposition du CPI. Ainsi, l’occident et la France particulièrement s’en trouvent fortement interpellé. Car, il est urgent pour la communauté internationale de convaincre par tous les moyens les autorités libyennes à livrer ces prisonniers à CPI, afin qu’ils bénéficient d’un procès juste et équitable. Car la Libye en l’état actuel des choses ne peut vraiment pas réussir un tel procès. On indique par ailleurs que Luis Moreno-Ocampo le procureur auprès de la CPI se rendra en Libye cette semaine, vivement qu’il fasse tout pour épargner ces deux prisonniers d’une justice de vainqueurs.