En 2010, Namco Bandai marquait les esprits avec Demon’s Souls, un RPG réputé pour sa difficulté élevée. Ce fut un succès surprise qui a donné envie aux développeur de faire une sorte de suite, Dark Souls, fondé sur le même principe de gameplay exigeant.
Les joueurs auront-ils la patience de retenter l’aventure?

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Une mise en scène minimaliste

Dans Dark Souls, le joueur incarne un guerrier fraîchement mort, devenu mort-vivant et chassé du monde des vivants. Mais ce brave bougre espère retrouver son humanité et part explorer le monde des morts pour redevenir un simple mortel. Une quête semée d’embûches, de pièges mortels, de montres terrifiants et de démons puissants.

Cependant, ne vous attendez pas à voir des cinématiques éblouissantes ou des scènes mettant en scènes de nombreux personnages. Même si Dark Souls est un RPG, les personnages non joueurs (PNJ) sont rares et la mise en scène est réduite à sa plus simple expression : en gros, une cinématique au début du jeu et une à la fin.

Cela permet de se concentrer sur l’aventure.

Comme dans tout bon (action) RPG qui se respecte, on commence par créer un personnage. On choisit une classe parmi 10 (mage, guerrier, voleur, mendiant etc) L’éditeur est correct mais on est d’emblée surpris par la mine peu réjouissante des modèles qu’on nous propose. Il faut garder à l’esprit que les personnages sont morts, c’est pourquoi ils ont un aspect lugubre. D’ailleurs, le monde est terne, aux couleurs froides, délabré… on ne va pas à la plage !

Les musiques sont remplacés par des bruits d’ambiances très réussis : Dark Souls crée une atmosphère lugubre rarement égalée.

Un RPG communautaire

Comme il n’y a pas beaucoup de PNJ, il va falloir explorer le monde un peu à l’aveuglette. Les environnements sont vastes et pleins de chemins de tous les côtés. Malheureusement, des ennemis tapis dans l’ombre ou dans les recoins n’attendent qu’un jeune aventurier imprudent s’avance pour le couper en morceaux. Il va falloir avancer petit à petit, en éliminant les monstres un à un, pour survivre. Parfois, des indications sur le sol permettent d’anticiper les pièges à venir. Les autres joueurs peuvent même laisser des informations utiles.

Car Dark Souls permet de passer rapidement du mode solo au multijoueur. On a la possibilité d’envahir le monde d’un autre ou de joueur en coopération, ce qui peut permettre de se débarrasser des boss plus facilement. Car l’aventure est difficile : les adversaires sont nombreux et tenaces, les pièges judicieusement placés. Il est également facile de tomber de très haut lors d’un combat tant certains passages sont étroits. Il faut donc prendre l’habitude de mourir souvent, très souvent, jusqu’à ce qu’on ait trouvé le moyen de passer sans encombre. Le seul problème est qu’on perd toutes les âmes collectées quand on meurt. Or ces âmes servent à monter en niveau ou acheter de l’équipement. Il va donc falloir réfreiner son impatience et ne pas avancer trop vite pour pouvoir vivre plus longtemps. Mais le sentiment de satisfaction est grand quand on arrive enfin à se sortir d’un passage difficile !

C’est donc là que réside le secret de Dark Souls : récompenser la persévérance. Celui qui parvient à triompher des obstacles est envahit d’un sentiment de fierté énorme et c’est certainement ce qui compte le plus. Dark Souls bénéficie d’une réalisation impeccable et d’un système de combat bien pensé mais beaucoup de joueurs risquent de lâcher la manette très tôt devant la difficulté du titre.

Retrouvez le test complet à cette adresse :

http://www.lemagjeuxvideo.com/test/test-dark-souls-xbox-360