Je connaissais comme caractéristiques françaises les qualités et défauts des français (râleurs, dragueurs, etc..), les plats régionaux : bouillabaisse (Marseille), brandade de morue (Nîmes), les Bêtises de Cambrai, les nougats de Montélimar, la Tour Eiffel, le Pont du Gard mais je ne savais pas que la Voyance était également une caractéristique française.
Une bien sympathique voyante
C’est chose faite maintenant. Nous sommes, en effet, l’un des pays au monde où il y a le plus de voyants et je dirais même de voyantes tant ce métier semble comporter de femmes. Une sensibilité toute féminine probablement.
Qu’est-ce que la voyance ? Comment s’exprime-t-elle ?
La voyance est l’art de percevoir chez autrui des évènements futurs plus ou moins heureux et de les conseiller en conséquence à travers différents supports tels que : tarot, observation des étoiles, comètes, Numérologie, oracles, runes, télépathie, oniromantie (divination par les songes) , flash, médiumnité, etc…
Pourquoi les étoiles ?
D’après la tradition chrétienne, les étoiles sont des disques derrière lesquels se cachent des anges ou des chérubins dont les gestes sont interprétés comme des signes. Ainsi prend forme le ciel qui s’organise en constellations et les années en période zodiacales : Nous sommes ainsi au début de la carte du ciel.
Le ciel prend donc forme et s’organise en constellations et les années en période zodiacales : c’est de début de la carte astrale, carte du ciel.
Mais bien des personnes, sans être voyants de profession, ont des rêves prémonitoires d’évènements qui peuvent surgir dans leur vie à plus ou moins long terme.
Telle cette mère de famille qui avait prévu deux ans auparavant l’accident de sa fille avec un chien et deux ans auparavant l’accident de son fils en moto, lequel est paralysé depuis.
Que dire de Charlotte Valandray, fille du Flic Cordier, qui vient d’écrire un livre « De coeur inconnu » où elle raconte toute son histoire : sa contamination au sida par son petit ami, sa greffe du cœur qui la conduisit en Inde où elle sentit qu’elle avait vécu là-bas.
Que dire de la série Médium ? Nous y croyons ou non mais une vérité demeure : certains d’entre nous, plus ouverts que d’autres, sont réceptifs à ce genre de phénomènes.
L’histoire de cette petite fille racontée dans un livre (j’ai oublié le nom), âgée de 9 ans, vivant dans le sud de l’Inde, a pris un bus toute seule pour aller dans une ville du nord et directement vers un magasin où elle a pu dire avec précision où était la caisse enregistreuse et comment ce magasin était agencé.
Ne sommes-nous pas encore bloqués par une éducation judéo-chrétienne qui nous a si longtemps interdit les divinations, augures, superstitions.
N’avons-nous pas honte ou ne sommes-nous pas gênés de faire appel à un voyant pour des raisons de cœur ou professionnelles.
Nous ne pouvons tout expliquer par la science, notre côté bien français, cartésien, dut-il en souffrir.
Il y aura toujours une part de mystère et plus nous avançons en âge et en science, des interrogations demeurent.
Vous sentez avoir quelques prédispositions à cet art délicat et difficile : Foncez mais formez-vous car aucun art ne peut se vivre correctement sans formation.
Tout cela relève de la pensée magique, une expression qui désigne la croyance selon laquelle certaines pensées pourraient, d’une manière paranormale en contournant la logique et les liens de causalité, provoquer l’accomplissement des désirs ou empêcher l’irruption d’événements redoutés.
Ce type de pensée est traité par la médecine comme un symptôme d’immaturité (le syndrome de Peter Pan car l’illusion magique est commune dans l’enfance) ou de déséquilibre psychologique.
L’analyse psychique suggère que la pensée magique constitue une tentative aussi irrationnelle qu’irrésistible d’échapper à l’angoisse de l’inconnu. Mieux vaut être dans l’erreur, le fantasme, la rêverie éveillée que de souffrir des affres de l’incertitude et des conflits intérieurs que cela suscite, ballotté entre craintes et espoirs.
La croyance dans le pouvoir de la pensée, sous certaine conditions subjectives, semble donner une impression de contrôle et fournit une explication satisfaisante a posteriori en établissant un lien de causalité entre des événements aléatoires, incompréhensibles, inquiétants et indépendants les uns des autres.
Pour Freud, une partie des causes des troubles tels que la dépression passagère, les perturbations cyclothymiques, les états maniaco-dépressifs, les troubles obsessionnels compulsifs et les comportements schizoïdes pourrait résulter du conflit entre les nécessités de la vie d’adulte et l’immaturité des séquences anciennes remontant à la surface.
Cette approche annonce les archétypes jungiens et les différentes théories et thérapeutiques liées peu ou prou à l’inconscient collectif, où la pensée irrationnelle et les superstitions consistent à interpréter un fait comme étant la cause d’un autre, dans une chaîne sans fin, et sans qu’il n’y ait d’autre explication causale que le souhait, la crainte, la rumination ou l’extrapolation.
Néanmoins, une partie importante de la population (la majorité sans doute ?) n’a pas conscience de l’intrusion pernicieuse de la pensée magique dans l’esprit d’une personne tourmentée et des ravages qu’elle peut y commettre en créant un état de dépendance affectif la mettant à la merci du premier bonimenteur habile. Une carence qui rend vulnérable face aux systèmes organisés tels que sectes, groupes initiatiques, associations fermées, commerces de méthodes et produits « magiques »…
@ Christian Navis
Beau commentaire en vérité auquel je souscris pleinement !
[b]Je vous rejoint Christian, il n’y a plus qu’a faire jouer les nécromanciens et la boucle sera bouclée.[/b]
Merci pour votre captivant commentaire
Ce n’est parce-que cette curiosité est française qu’il faut se vautrer dedans de contentement et considérer toutes élucubrations à ce propos voire accepter ces postures. Ce qui n’empêche pas une petite tolérance sauf à l’égard des enfants et cela de façon ferme et définitive.
je dirais de façon lapidaire, et en substance, que nous nous révélons par nous-même, en nous-même, en notre propre paradoxe. noos, nous enfermant: soit en nos futiles croyances, soit dans les idées ô logie spiritualisées´(s’il en est). la pensée magique ou imaginée, sinon imaginaire – mais nous sommes en plein délire chair à rebours sans à venir – en l’illusion affirmée du temps qui nous propulse bien loin de notre réalité.
pas question de s’enfermer dans les pensées (percepts empiristes ou pas) que nous pragmatisons comme axiomatique, voire dogmatique. Le propre de l’individu, à mon sens, est de se révéler à lui-même par lui-même, en l’autre, dans l’altérité qui nous fait être, et naître en chaque instant, cet éternel présent, hors du temps (ou durée): ce à quoi il aspire en toute vacuité. Reste que l’imagination créatrice, plus que la pensée magique (mais passe t-elle vraiment par la communcation? je parlerai d’échange), et de loin le moteur, tjrs à mon sens, fondamental du VOULOIR VIVRE ET NON DU VOULOIR EXISTER sous la voute étoilé. plan stellaire ou statutaire : toute croyance objective sa souffrance.
PS allusif:
Quant à la question de l’art… de vivre son engagement: individu – collectivité (vaste débat sans croyance), mais il ne faut pas à mon sens prendre le tout comme supérieur aux parties qui le compose, car dans ce dpmaine.. l’humanité collective reste à construise sur la base de notre capacité à s’objectiver dans l’autre sans voyance.
vous parliez de voyance…
je dois avoir la vue basse mais le nez dans les étoiles
gardons_nous et re_gardons-nous,
cils en cieux, l’instant est propice au silence limpide!
PS illusoire :
Veuillez excusez ces mots qui se sont certes un peu étirés
sourire en superficielle profondeur
…
Vois pas le rapport avec l’article… ça me passe au dessus de la tête !
ben ouaih! souris, je m’adressais à christian.
incluant anecdotiquement la [i]voyance[/i] sous ses propres croyances, thème de cette feuille, en considérant le paradoxe pensée magique ou imaginée et notre imaginaire, incorporant à mon commentaire l’article: cf.[url]les dangers de l’imagination[/url]
au temps pour moi.
Que la musique s’élève à ma vue basse et le tempo m’emporte sur des harmoniques vous semblant dissonante…
– dysharmonie ou incompréhension ?
sourire suspendu du ti poulpe en surface
mais à l’air libre cte fois
en apnée.
…
lire: est de loin le moteur.
🙂