Pour une entreprise, le recrutement est un acte crucial qui va déterminer sa performance économique. Elle doit donc recruter le meilleur candidat avant les autres tout en maîtrisant ses coûts. Pour résoudre cette problématique, l’Internet et ses réseaux sociaux tombent à point nommé.
Le e-recrutement
La recherche d’emploi traditionnel consistait pour le candidat à consulter les journaux et les panneaux d’affichage de l’ANPE, puis à envoyer son CV papier et sa lettre de motivation manuscrite. Ce type de prospection est aujourd’hui fortement concurrencé par le Web.
La Toile (Web en anglais) est un immense réseau mondial qui met en relation des centaines de millions d’individus qu’on nomme des internautes. Dans ces conditions, difficile de ne pas voir les avantages que peuvent en retirer aussi bien les recruteurs que les candidats. Ne souhaitant pas louper le coche, de nombreuses entreprises se sont lancées sur ce marché qui s’est avéré lucratif.
Le e-recrutement désigne ainsi ce marché du recrutement en ligne. Concrètement, les entreprises proposent un site qui met en relation des offreurs d’emploi (les entreprises) et les demandeurs d’emploi (les candidats). Selon un modèle économique répandu, les candidats peuvent déposer et postuler gratuitement aux offres. Les entreprises doivent payer pour pouvoir diffuser leurs offres d’emplois ou consulter la cvthèque.
Cette tendance au recrutement en ligne ne se limite pas uniquement au secteur marchand, puisque même des acteurs publics utilisent de plus en plus ce type de prestation. Selon une étude Monster/Acteurs publics de 2008, les offres sur le Web ont augmenté en France de 23% sur les 10 premiers mois de 2007. Cette tendance, à n’en pas douter, s’est poursuivie avec notamment le développement de la e-administration.
Aujourd’hui, de nombreux acteurs privés de sites d’emplois œuvrent sur ce marché : Monster, Région Job, KelJob, Gmonjob, … On assiste aussi bien à l’arrivée de nouveaux entrants qu’au regroupement de certains acteurs (avec par exemple le rachat par Monster d’emailjob, une figure historique du e-recrutement français).
Les réseaux sociaux comme outil de recrutement
Les réseaux sociaux n’ont pas attendu Internet pour exister. Chaque individu, pour un tant soit peu qu’il soit sociable, possède son propre réseau social (sa famille, ses amis, ses collègues, …). C’est ce que le sociologue Pierre Bourdieu a appelé le capital social.
Mais ce que le Web a permis, c’est la démultiplication de ces réseaux, devenus plus denses, plus larges, plus mondialisés. Les réseaux sociaux Web sont des sites qui mettent en relation des millions d’individus autour du monde qui communiquent sur différents sujets. Le réseau social du net le plus en vogue à l’heure actuelle est l’incontournable Facebook. Ce n’est cependant pas le seul. On peut citer Linkedin, Tweeter, Viadeo ou le récent Google Plus.
Un premier constat s’impose avant tout. D’après une étude de Régions Job en 2011, près de 98% des candidats et 87% des recruteurs utilisent en priorité les sites d’emplois. A peine 30% des interrogés citent les réseaux sociaux comme moyen de recherche d’emplois et de candidats. Les réseaux sont donc loin d’avoir explosés dans le domaine du e-recrutement.
Il n’empêche, l’utilisation intensive de ces réseaux sociaux par les Jobboards est une des priorité 2011 selon une étude d’Aktor Interactive. Grâce à ces réseaux sociaux, les sites d’emplois espèrent drainer un trafic important sur leurs sites et capter les meilleurs profils. D’ailleurs, tous les acteurs majeurs du e-recrutement possèdent leurs pages Facebook ou Tweeter.
A moins que ce soit l’inverse et que les réseaux sociaux investissent le marché du e-recrutement. C’est le cas par exemple avec une application de recrutement pour Facebook, « Work with me » conçue par Tmpneo. Le principe est que les salariés mettent sur leurs pages Facebook les postes à pourvoir dans leurs entreprises et les partagent à leur réseau. Des grands comptes comme Areva, Unilog et l’Oréal utilisent déjà cette application.
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Mandarine sans pépin[/b]