Il est grand temps que vous économisiez et que vous commenciez la construction de votre bunker. Les années de détresse s’en viennent! Il faut sans aucun doute commencer vos réserves alimentaires et les classer, en maximisant l’espace de rangement, dans votre chambre forte. Peut-être ne l’avez-vous pas remarqué, mais la population mondiale est sur le bord d’une crise agroalimentaire. Pays riches comme pays pauvres se battront pour manger. Comment sommes-nous arrivés à une situation si terrible? Arrêtez de fermer les yeux et de croire que vos superbes croquettes de poulet sortent du congélateur ou bien que votre succulent bifteck arrive du supermarché. L’agriculture moderne ne pourra pas alimenter nos générations futures. Les aliments deviendront de plus en plus chers et de moins en moins abondants sur terre.

 

 

La hausse des frais alimentaires se fit voir au cours des trois dernières années. Premièrement, il y a eu la hausse fulgurante du pétrole qui a fait augmenter les prix. L’agriculture du 21e siècle est dépendante de cette ressource naturelle. La preuve, pour produire 100g de fromage il faut à peu près 140 ml de pétrole ou pour faire une tomate de serre, il suffit de 1/3 de litre de pétrole.

Moissonneuse-batteuse, tracteur, engrais, entreposage, emballage ou transport sont toutes des sources obligatoires de pétrole. Il va falloir bientôt penser à changer nos moyens de récolte si nous voulons survivre. De plus, il ne faut pas oublier les changements climatiques qui ne font qu’empirer la situation. Inondations, pluies acides, sécheresses sont toutes des facteurs qui nuisent à la production alimentaire. En 2007, une partie de la population a pris conscience des changements futurs de l’agriculture lorsqu’elle a vu la perte magistrale de produits végétaux suite aux changements climatiques. Encore beaucoup de chemins sont à parcourir pour améliorer nos habitudes. Saviez-vous que 40-50 % de la nourriture produite par l’industrie agroalimentaire est gaspillée avant d’atteindre notre bouche? – affirme Laure Waridel, dans son livre L’envers de votre assiette.  La fête est finie, il faut désormais se préoccuper de nos générations futures qui vont crier famine.

   

Un enjeu primordial est aussi étalé devant nos yeux. L’augmentation éclatante de la population mondiale qui a doublé depuis les quarante dernières années, pour atteindre un chiffre de 7 milliards de personnes et qui augmentera jusqu’à 9 milliards en 2050. Il est clair et net que la demande en nourriture sera plus accrue. Les savants ont calculé que si cette agriculture qu’on connaît est celle du futur, il nous faudra avoir plus de 40 % des terres cultivables que nous possédons déjà. On estime une superficie grande comme le Brésil pour combler les demandes mondiales. C’est alors que nous devrons penser à des idées comme les « fermes du futur, de Planet Techno Science » qui consiste à construire une ferme dans un building. Mais encore, il faudrait tout d’abord que les gouvernements interviennent immédiatement sur la production d’hydrocarbure qui sert à enrichir les riches. Ces hydrocarbures fabriqués à partir de maïs, 20% des céréales faites aux États-Unis qui sont perdues loin de notre assiette, qui sont dédiés à des buts lucratifs tel que l’éthanol. C’est là qu’on voit que l’être humain se fout des gens qui crèvent de faim. Il faut arrêter ce fléau, et nourrir la population qui va souffrir de la pénurie alimentaire.

  

En bref, il est évident que dans les années qui viennent, il va falloir faire des sacrifices alimentaires. La hausse du pétrole et celle de la population mondiale, les changements climatiques et la perte énorme d’aliments aura un impact impressionnant dans l’avenir. Il faut crier haut et fort aux gouvernements que nous avons besoin d’aide. Il va falloir que dès demain, se forme une équipe mondiale qui se concentrera sur ce phénomène qui se transformera peut-être en une guerre mondiale. Une équipe forte et appuyée par le gouvernement afin qu’on diminue les impacts qu’on voit arriver à grands pas. Il faut absolument penser pour les années ultérieures, aux générations futures, à nos enfants et nos petits enfants qui se battront pour manger un e « toast » avant d’aller à l’école.

 

 

http://www.planet-techno-science.com/biologie/la-ferme-de-demain/http://www.radio-canada.ca/emissions/la_semaine_verte/2010-2011/chronique.asp?idChronique=122719