L’aide sociale au Québec, il faut du changement!

Pourquoi le seul fait d’habiter au Québec donne-t-il à certains le privilège d’en retirer un salaire?  En plus de leur donner l’éducation à faible coût, leur offrir un système de santé presque gratuit, il faut en plus les payer pour qu’ils ne fassent rien! Je parle ici de certains prestataires de l’aide sociale. Le gouvernement devrait améliorer ce programme car il est injuste de payer quelqu’un qui ne fait rien.

 

En effet, au Québec notre gouvernement donne à certains citoyens aptes au travail mais qui ne travaille pas un chèque de 574$ par mois (http://www.formulaire.gouv.qc.ca/cgi/affiche_doc.cgi?dossier=6250).  Attention, je ne veux pas généraliser pour tout le monde. Ici, je parle des prestataires de l’aide sociale qui seraient capables d’occuper un emploi mais ne le font pas.   Et oui, il y en a car le gouvernement attribue la hausse des prestations d’aide sociale en 2010 à la récession.  C’est donc dire que le nombre d’emplois disponibles est lié au nombre de demandeurs d’aide sociale. (Les chiffres clés de l’emploi au Québec sur http://emploiquebec.net/index.asp)  Normalement, cela ne devrait avoir aucun lien car quelqu’un inapte au travail devrait l’être indépendamment du nombre d’emplois disponibles sur le marché.  Donc, les contribuables paient de l’aide sociale à des gens qui n’en n’ont pas besoin.  Toutefois, si vous pensez qu’il y en a qui voudraient travailler mais ne peuvent pas à cause d’une pénurie d’emploi, c’est faux! Travail peut signifier aussi travailler bénévolement et nous n’aurons jamais assez de bénévoles. 

Je suis certain que nous, les contribuables, serions davantage intéressés à payer de l’aide sociale à des gens qui offrent de leur temps à la communauté au lieu de payer des gens qui ne font que ramasser leur chèque à chaque mois.  C’est ici que je propose des améliorations à ce système.  Je verrais donc une province qui ne paierait pas des gens qui ne font rien mais plutôt un Québec qui échangerait un chèque d’aide sociale contre un certain nombre d’heures de bénévolat.  Vu que le bénévolat peut être seulement ramasser des déchets dans la ville, tenir compagnie à des personnes âgées ou bien servir à manger à la soupe populaire, il est donc accessible pour presque tous. La personne qui reçoit son chèque à chaque mois rendrait service à notre communauté tout en augmentant son estime d’elle-même. Il est normal de mériter son argent et non de l’avoir sans effort. 

 Pour conclure, notre province doit continuer d’avantager les personnes souffrant d’un handicap empêchant de travailler, cependant, elle devrait, autant que possible, essayer d’échanger son argent contre du temps au lieu de le donner.