A l’école, dans la rue, à 7ans ou à 77ans , la violence se fait de plus en plus présente un peu partout en France. Mais pourquoi une telle augmentation en quelques années ?
Si certains disent qu’ils n’y a pas plus de violence qu’avant mais plutôt plus de médias qui la rendent publique, les faits de société incluant une manière quelle qu’elle soit de violence sont de plus en plus nombreux .
Evidemment, elle existe depuis tout temps et en toutes sociétés. Pendaison en place publique, guillotine… pas grande différence avec les faits divers que l’on peut entendre de nos jours , à la seule chose prêt qu’à l’époque il s’agissait d’une violence admise et autorisée puisqu’elle était en fait une condamnation attribuée par un tribunal . Toujours est-il qu’aujourd’hui la violence se répand de plus en plus et surtout chez des individus de plus en plus jeunes. A l’école d’abord, lorsque l’on voit des jeunes gens s’infliger des violences physiques dans les cours de récré pour de simples jeux ! Citons par exemple le petit pont massacreur comme l’appellent les enfants, qui consiste à ruer de coups celui qui aura le malheur de laisser la balle glisser entre ses jambes. Au delà de la violence physique, on trouve également la violence morale, qui consiste à "détruire" un camarade par une pression psychologique permanente simplement parce qu’il ne correspond pas d’une manière ou d’une autre à la "norme" que reconnaissent les jeunes de son âge. On la retrouve également dans la société toute entière. Dans la rue, dans les transports en commun… Dernier fait en date celui de l’agression subie par deux jeunes filles à coups de couteau dans le nord de la France par deux autres jeunes filles alcoolisées . La raison ? Aucune , c’est bien ça le pire ! Faire mal pour faire mal . Voilà où en est actuellement une partie de la société. Les agressions à l’arme blanche sont de plus en plus fréquentes. Les règlements de compte le sont également . Les individus se font justice eux même… Cela traduit peut-être le malaise existant entre la société et le système judiciaire ? Ce qui pourrait être l’une des raisons de l’augmentation accrue de la violence.
En effet, autrefois les individus redoutaient les forces de l’ordre et la justice. Aujourd’hui l’impact n’est plus du tout le même puisque l’on sait qu’avec toutes les circonstances atténuantes, pour une attaque par couteau on peut s’en tirer avec quelques mois de sursis, alors qu’un procès fait dans les règles de l’art peut mettre plusieurs années a être réalisé. Dure réalité.
De plus, les rapports entre parents et enfants se diversifient et l’influence que peut avoir l’autorité parentale sur les enfants est de moins en moins dissuasive. Peut-être peut on y voir là aussi une autre raison.
Laulau,
a qui le dis-tu mais lorsque l’on voit l’exemple de certains sportifs on comprend mieux pourquoi :
[url]http://www.lepost.fr/article/2011/07/22/2554691_athletisme-course-musclee-avec-echange-de-coups-a-l-arrivee-pour-baala.html[/url]
Tom
On n’apprend plus les vrais valeurs a nos enfants c’est la société qui est responsable.aujourd’hui les 2 parents doivent travailler pour joindre les 2 bouts alors qui pour éduquer les enfants ?
Et s’il y a recrudescence, c’est parce qu’il y a banalisation. Allume la télé et regarde les émissions pour petit. Il n’y a qu’action de brute mal dégrossi… vive les modèles
Evidemment la violence est de plus en plus la règle noprmale de vie en société, au point opù de pluis en pluis de jeunes sont naïvement et sincèrement persuadés que c’est le seul moyen de pouvoir vivre en société: Ceci est très bien décrit dans le livre « Violences. Loi du silence. Loi du plus fort » édition l’Harmattan.
Mais d’où provient cet état de fait? Deux grandes causes: Les puissances financières mondiales appliquent une violence totalement immorale depuis trente ans, et notre organisation sociétale est de plus en plus dysfonctionnante dans son quotidien, si bien qu’une société parallèle d’économie et de règles bestiales est comme obligée de se construire à côté d’une société officielle trop carencée particulièrement dans la vie de proximité et le quotidien des gens.